
Secret partagé 
 En équipe pluridisciplinaire : 
- aux membres de l’équipe pour apporter des soins de qualité 
- médecins et IDE sont responsable du respect de ce secret pour leurs collaborateurs respectifs (AS, 
ASH) 
 Avec les membre de la famille : 
- par le médecin ; IDE peut y assister en collaboration avec le médecin 
 Quand l’affection est grave ou fatale 
Le code de déontologie médicale autorise la révélation par le médecin à la famille alors que l malade peut 
être  laissé  dans  l’ignorance.  Ceci  pour  recommander  les  soins  à  donner.  On  considère  qu’il  y  a 
contentement présumé du malade de par la présence de la famille au chevet. 
 Avec les organismes sociaux  
Certificats et expertises médico-légales ne concernant que le médecin 
 
Dérogations légales : 
Le directeur de l’établissement est le seul à pouvoir lever la discrétion professionnelle 
- déclaration de naissance et de décès 
- déclaration maladie contagieuses et vénériennes 
- hospitalisation en cas de troubles mentaux (certificat d’internement) 
- déclaration d’accident du travail et maladies professionnelles 
- pour les IDE libérales, codification pour les formulaires adressés aux organismes sociaux 
- dénonciation de sévices à des mineurs de moins de 15 ans ou à des personnes incapables de se 
protéger : 
 art 226-14 du nouveau code pénal : 
« la loi impose la révélation du secret quand les sévices ou privations sur mineurs de moins de 15 ans, 
personnes  qui  n’est  pas  en  mesure  de  se  protéger  en  raison  de  son  age  ou  de  son  état  physique  ou 
psychique » 
Si on ne dénonce pas, on peut être accusé de non dénonciation 
« besoin d’un accord du patient pour dénoncer au médecin quand sévices sexuel peu importe l’age et les 
capacités » 
 art 4312-7 du décret du 29 juillet 2004 : 
« doit mettre en œuvre les moyens les plus adéquates pour le protéger … alerter les autorités médicales ou 
administratives compétentes » 
 
Violation du secret professionnel 
- faute, infraction même si la révélation n’a pas entraîné de préjudices 
- loi : art 226-13 du code pénal  
- grave ++ si intention délibérée de nuire, de diffamer, de tirer profit = faute ++ 
- si faute par omission = peut être considérée comme erreur 
 
Sanctions : 
Définie par l’art 226-13 du code pénal 
Sanction civile : quand dommage pour la victime  demande de réparation 
Assumée par l’hôpital sauf si faute personnelle de l’agent 
Considérée comme faute personnelle :  
- commise en dehors de la fonction 
- faute intentionnelle 
- faute d’une extrême gravité