L'instinct maternel est une notion qui a créer de nombreuses controverses en France, comme ailleurs et ce depuis des siècles entiers. Il n'existe pas de définition concrète pour définir "l'instinct maternel", cependant on peut tenter de définir un instinct comme une impulsion innée et automatique qui régit l comportement d'un individu. Le terme maternel renvoie lui à la femme en tant que mère. De façon plus général, pour l'immense majorité des individus l'instinct maternel représente le fait qu'une mère s'occupe de ses enfants et ce sur tout les plans. Chaque personne en à sa propre définition, pour cette raison nos définitions sont très relatives. Les principaux auteurs qui ont écrit à ce sujet en france sont Simone de Beauvoir et Elisabeth badinter. Cette notion ne laisse donc pas le féminisme indifférent... Dans l'histoire de notre société française, on à toujours relier la maternité à quelque chose de naturel, ainsi il est intéressant de se demander pourquoi y'a t-il des cas d'infanticides ou encore pourquoi toutes les mères ne sont pas parfaites... Y'a t-il plusieurs échelons du développement de l'instinct maternel? L'intérêt de ce sujet est conséquent du fait de son actualité permanente et de sa place importante dans notre société. Cela nous pose à nous poser la question suivante : l'instinct maternel existe-t-il? I L'instinct maternel : une notion floue mais réelle a) Théorie de la psychologie évolutionniste Cette théorie relate l’existence d’un « fond commun », dans lequel se trouve comportement, d’aptitudes, et de motivations dont les humains disposent, elle a principalement était élaborée par deux américains : Leda Cosmides (psychologue) et John Tooby (anthropologue). De plus, il existe selon cette théorie des « instincts humais », tels que les émotions, la sexualité, le langage, la violence ou encore l’intelligence. Et ce sont ces instincts que l’ont pourraient qualifier de fondamentaux qui seraient à l’origine de nos peurs, mais aussi du fait que nous utilisons un langage mais pas les animaux, ainsi que la préférence des garçons pour les petites voitures et celle des filles pour les poupées. Selon eux, les aptitudes et les comportements sont présents dans le cerveau sous form « modules », c’est à dire des mini programmes spécialisés et adaptés à la réalisation de tâches spécifiques comme par exemple observer l’environnement, alerter des dangers, se nourrir, se reproduire, ou encore communiquer avec autrui. Au fond la psychologie évolutionniste se propose de montrer comment notre longue histoire passée, dans la savane africaine continue à former nos comportements dans la société actuelle. La psychologie évolutionniste a connu un réel succès en moins de dix ans car elle a su faire la liaison entre la psychologie cognitive d’un côté et la biologie évolutionniste de l’autre. Dans les années 1980, une étude sur les aptitudes précoces des bébés confirme l’hypothèse que l’on naît avec des modules, c’est à dire que le monde mental du bébé s’organiserait à partir de principes directeurs dus à son équipement mental inné. Pour les défenseurs de la psychologie évolutionniste ce n’est pas la culture qui formate l’esp mais l’esprit qui formate la culture. Selon S. Pinker, les enfants apprennent tout seuls le langage grâce à une aptitude innée qui se traduit pour cet auteur par un décodage du langage. De plus, pour lui, l’esprit es « un système d’organe de computation élaboré par la sélection naturelle pour résoudre différents types de problèmes ». La biologie évolutionniste (qui se rattache désormais à la PE), met en avant que les comportements parentaux comme l’instinct maternel sont présents chez de nombreuse espèces sociales comme les oiseaux, les mammifères ou encore les insectes. Cependan pour certains la biologie évolutionniste est réduite à un darwinisme social ou au déterminisme génétique. Cependant la psychologie évolutionniste choque et dérange, car pour certains elle semble reprendre directement de vieux clichés comme le machisme, le sexisme, et les inégalités entre les hommes et les femmes. De plus, pour d’autres, le reproche de fatalisme qui rendrait illusoire la perfectibilité de l’homme, par exemple si un homme naît violent, il serait alors impossible pour toute personne de le rendre moins violent voir non-violent. S. Blaffer Hrdy réffute l’idée selon laquelle que toutes les femmes sont assignées au rôl de bonne mère, et de ce fait la vision rigide de l’instinct maternel. Néanmoins, elle ne n pas son existence, mais cet instinct ne fonctionne pas comme un programme de comportement fixe, rigide et invariable, et suppose donc un cascade de processus déclencheurs qui ne fonctionnent que dans un environnement donné. Elle est maintenant moins dépendantes des hommes, plus complexes dans ses motivations et ses relations avec l’être humains. b) Les sources biologiques et thèses scientifiques Au cours de la grossesse, des changements s'opèrent chez la femme, ceux-ci vont développer son instinct maternel. Ainsi, des neurotransmetteurs tels que l'ocytocine sont libérés et provoque des transformations considérables chez la femme enceinte. Notamment avec l'allaitement qui est l'une des raisons physiologiques principales et évidente poussant la mère à être celle qui a le plus envie de donner à son enfant ce do il a besoin et de le protéger. On peut donc dire que l'instinct maternel est une entité acquise au cours de la grossess Durant cette période de la mère acquiert certains gènes, il dépasse donc la simple croyance en vue de certaines prouves scientifiques. En effet, il a été mis en évidence chez les mammifères. Il existe une zone spécifique du cerveau (située dans l'hypothalanus) qui stimule les comportements dit "d'élevage". On y trouve les gènes appelés "genes fos". Par exemple, la souris est dépourvue du gène f B et de surcroît ne sait pas s'occuper de ses petits et les délaisse même. C'est en fait, l'odeur des petits qui va déclencher ce gène. Aussi, le gène en question développe la production d'hormones spécifiques qui stimule la réaction maternelle. Il existe donc de puissants motifs biologiques qui encouragent les mères à s'occuper de leurs enfants, tels que les hormones, l'odeur et les gènes. Il ne fait donc aucun doute q ces mécanismes biologiques attachent une mère à son petit. Cependant, malgré les thèses scientifiques, certains sociologues et certains féministes révoquent encore cette idée de l'instinct maternel. II L'instinct maternel : fruit d'une volonté/imagination sociale a) Un concept discriminatoire et machiste Selon certaines pensées féministes, l'instinct maternel ne serait qu'une pure invention. Il ne serait basé sur rien d'autre que des théories à caractère machiste Tout d'abord, le mot "instinct" est mal choisi. Les féministes préfèrent ici parler d'amour maternel, et même d'amour parental, puisque la mère n'est pas la seule dans le processus de l'amour et le père doit éprouver la même joie que sa femme lors de la venue au monde de son enfant même si c'est elle qui a porté le nourrisson 9 mois durant. De plus, la femme ne doit pas être soumise aux désirs de l'enfant. La femme, comme son mari, a des projets personnels et une carrière professionnels. Selon Elisabeth Badinter, écrivaine, la femme ne doit pas être réduite au simple fait d'être une mère, ce serait réellement discriminatoire. L'idée de la mère de foyer et de l'homme qui amène le capital est révolu. Les femmes s'affirment et sont indépendantes, elles travaillent, ramènent elles aussi de l'argent. Elisabeth Badinter toujours, parle de se débarrasser du modèle femme mère parfaite dominant. De grands auteurs tels que Darwin ont développé des thèses discriminatoires vis à vis des femmes. Darwin décrit la femme comme « … une compagne constante (une amie pour le vieil âge) qui sera intéressée à vous, un objet à chérir et avec qui jouer – mieux qu’un chien – un foyer et quelqu’un pour prendre soin de la maison…». Des scientifiques de la même époque ont conclu que la femme "avait un cerveau analogue à celui des animaux". Même si ces théories datent de quelques siècles, la sociologue Sarah Blaffer Hrdy n'hésite pas à défendre la cause des femmes en les disqualifiant de "femelle pondeuses, femmes soumises et mères parfaites". Mais l'instinct maternel est une entité encrée dans la société et dans les moeurs que même certaines personnalités essaient de perpétuer. b) On peut aisément retrouver les origines de l'endoctrinement pour instaurer l'instinct maternel comme une norme de la société. Elles se trouvent dans la socialisation (phénomène par le quel on intériorise les normes et valeurs propres à une société donnée). Que cela soit dans la socialisation primaire, mais aussi secondaire on retrouve toujours de la femme sachant parfaitement s'occuper de ses enfants, le cas contraire serait dès lors considéré par le reste de la population comme un acte déviant incompréhensible. Au fond qu'est-ce qu'une bonne mère? Elle n'est que trop souvent que l'image qu'on lui donne la femme objet (que cela soit de par son mari ou de par ses enfants, elle ne se définit que trop souvent qu'a travers eux). On nous apprend donc dès le plus jeune âge la différence, le rôle et la distinction entre les 2 sexes ( on peut le voir dans les catalogues, vêtements) et par ce biais on tente de nous convaincre que le rôle ultime de la femme est finalement de faire des enfants... Cela en devient parfois maladif, certaines femmes ne pouvant pas avoir d'enfants reportent par exemple cette volonté sur un animal. Pour concrétiser cela prenez l'exemple d'une femme mariée de 40 ans, il est presque automatique si elle n'a pas d'enfants de la questionner et d'essayer de la comprendre. Toute cette construction, est comme on la vu précédemment machiste et pousse la femme en priorité à s'occuper des enfants, plus loin encore l'exemple de litige dans un couple devant un tribunal se soldent souvent par la garde donnée à la mère. Cet aspect de femme "poule pondeuse" est très bien entretenu par les médias, p les partis religieux (on critique d'ailleurs trop souvent le fait que les musulmans intégristes ont une image de la femme trop sexiste alors que la vision qui prédomine chez les chrétiens français n'est pas meilleure). L'église catholique acceptera peut être une autre image de la femme d'ici 1000 ans... C'est ainsi que même le gouvernement français incite les femmes à s'engager dans ce modèle-là avec l'arrêt du remboursement du lait en poudre, le remboursement des tires lait par exemple. Dès lors tout cet ensemble mais aussi et surtout le contrôle social dans les sociétés mécaniques conditionnent les choix de la femme, ses idées, à tel point que certaines ne se rendent pas même compte de la situation. Une femme un tan soit peu déviante sur la question maternel est tout de suite choquante. L'image d la mère reste figée depuis la moyennisation de la société pour la plus grande peine des féministes.