x2
1+x
x=x
1+x
x→0
−−−→0
donc x2
1+x=o(x)
Lemme. Au voisinage à gauche de 1,
cos−1(x)=p2·p1−x+o(p1−x)
Démonstration. C’est bien un développement au voisinage de 1 (et non de 0) que nous
allons faire ici. On commence par dériver la fonction cos−1définie sur [−1;1] et dérivable
sur ] −1;1[ :
∀x∈]−1;1[, (cos−1)0(x)=−1
p1−x2=−1
p1−x·1
p1+x
On cherche ensuite à déterminer un équivalent de cette dérivée au voisinage à gauche de
1. Pour cela, on pose x=1−havec h>0 pour se ramener à un développement au voisinage
de 0 :
(cos−1)0(x)=−1
p1−x·1
p1+x=−1
ph·1
p2−h
=−1
ph·1
p2·q1−h
2
On utilise ensuite le fait que lim
h→0
1
q1−h
2
=1, ce qui donne :
(cos−1)0(x)=−1
ph·1
p2(1 +o(1))
=−1
p2·ph+oµ1
ph¶
Ainsi, en remplaçant hpar 1 −xon a :
(cos−1)0(x)=−1
p2p1−x+oµ1
p1−x¶
Pour trouver le développement de cos−1au voisinage de 1, il suffit alors d’intégrer cette
dernière relation (bien sûr, il y a une propriété derrière qui autorise ici à prendre une pri-
mitive). Comme la primitive de 1
p1−xqui s’annule en 1 est −2p1−x, on a alors :
cos−1(x)−cos−1(1) =− 1
p2³−2p1−x´+o(p1−x)
donc :
cos−1(x)=p2·p1−x+o(p1−x)
Proposition. Au voisinage de 0,
cosµ1
1+x¶∼p2x
2