Les psychoses psychiques liées à la puerpéralité

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UE.2.6.S5
Les psychoses psychiques liées à la puerpéralité
La grossesse et la naissance d’un enfant s’accompagnent chez toutes les femmes de bouleversement,
de modification :
- Modification corporelle
- Modification psychique
- Crise d’identité
Cette période est source de troubles psychiques qui varient dans leur présentation et dans leur
gravité).
1. Les troubles pendant la grossesse
Labilité émotionnelle
Apathie, irritabilité, inquiétude
Perturbation des conduites alimentaires : boulimie, envi
Anxiété (plus importante au 1er trimestre, s’atténue au 2ème trimestre pour augmenter à la
fin)
La grossesse semble avoir un rôle protecteur par rapport à un état psychiatrique grave ou majeur.
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Manifestation dépressive dans 5 à 10 grossesses : dépression passagère caractérisée par une
asthénie, des crises de larme, une quête affective, des plaintes somatiques….
Toxicomanie : avant d’être enceinte les mères toxicomanes, elle nécessite pendant la
grossesse la gestion de leur manque mise en place de substitutif (métadone*) :
 Prématurité
 Malformation
2. Les troubles après la grossesse
a) Le post-partum blues
Quelques jours après l’accouchement (pic au 3ème jour)
Apparaissent dans 30 à 80% des troubles psychiatriques et comportementaux, généralement
peu remarqué par l’entourage :
 Asthénie
 Crise de larme
 Troubles somatiques
 Troubles du sommeil
 Rumination mentale par rapport à l’enfant qui vient de naître
 Susceptible
 Anxieuse
 Irritable
Il est en général bénin, ne dure que quelques jours et disparaît spontanément grâce à l’entourage
chaleureux et proche. Dans moins de 10% des cas, ces manifestations persistent au-delà de 1
semaine et peu être le point de départ d’une dépression du post-partum.
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b) Dépression du post-partum
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Mêmes caractéristiques que toutes les dépressions
Doivent être repéré et identifié en tant que dépression
Troubles somatiques :
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Fatigue
Manque d’appétit  perte de poids
Trouble du sommeil
Dépression non-psychotique : statistiquement 50% de ces dépressions guérissent spontanément en
quelques semaines à 6 mois, pour les autres il y a un traitement anti-dépresseur.
c) Les psychoses du post-partum
1 à 2 cas pour 1 000 accouchements
Au nombre de 2 :
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Psychose délirante aiguë dans les 3 semaines après l’accouchement. Délire centré sur la
naissance de l’enfant et sur la relation mère/enfant : passage à l’acte peut survenir de
manière brutale
ATTENTION : peut avoir des actions médico-légales envers l’enfant. Pronostic favorable
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Etat schizophrénique : épisode aigu de schizophrénie
d) Troubles de l’humeur
Les troubles aigus de l’humeur (=désordre thymique): désordres les plus fréquent. Soit un état
maniaque soit un état mélancolique puerpéral (dépression accompagnée d’un délire mélancolique),
dominée par des idées d’incapacité, de persécution avec actions médico-légales (infanticide) avec
des sentiments de culpabilité. Plaintes hypocondriaque, plainte somatiques, manifestations d’allures
névrotiques, notamment des manifestations phobique et obsessionnel. Ces désordres thymiques
nécessitent une hospitalisation.
3. Les traitements
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Pas de traitement pour le post-partum blues
Traitement anxiolytique, anti-dépresseur et un suivi spécialisé des dépressions du postpartum
Hospitalisation pour les psychoses du post-partum (bâtiment mère-enfant en psychiatrie)
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