Nous notons Uune particule du nuage universel. Une particule M, charg´ee, un
proton, un ´electron, ou neutre, un atome, une mol´ecule, s’entoure d’un cort`ege de
particules Uqui lui conf`ere sa masse inertielle. Une particule Mdont le cort`ege est
vide est de masse nulle. Le cort`ege d’une particule Mest modifi´e lors d’un ”choc”
de la particule Mavec une particule U. Ces modifications consistent soit dans un
changement du nombre de particules du cort`ege, soit dans une disposition relative
diff´erente des particules U`a l’int´erieur du cort`ege. Elles sont tantˆot dans un sens,
tantˆot dans un autre, de sorte que, sur des intervalles de temps pas trop petits, la
masse inertielle de Mpeut sembler invariante. La m´ecanique quantique est issue de
la m´ecanique classique (celle de Lagrange, Hamilton, Jacobi) compl´et´ee par le nuage
universel. La m´ecanique relativiste, dite relativit´e restreinte, est ´egalement issue de
la m´ecanique classique compl´et´ee par le nuage universel.
Extrait de [6] :
Masse inertielle et cort`ege
Mach [9] a expos´e l’insuffisance du concept de masse selon les propositions de
Newton. C’est cette critique, conjointement avec un r´esultat math´ematique r´ecent [1],
qui nous a conduit `a proposer l’existence d’un nuage universel, non pas du tout en
tant qu’´ether dans lequel se propageraient les ondes ´electromagn´etiques mais en tant
que milieu susceptible de conf´erer une masse `a une particule mat´erielle Mquelconque.
Une particule Mserait une charge ´electrique s’entourant d’un cort`ege de particules
U. Si le cort`ege est vide la particule n’a pas de masse. Le cort`ege est modifi´e `a chaque
choc avec une particule U, soit par sa composition avec une particule Ude plus ou
de moins, soit par la disposition des particules Udans le cort`ege, orientation absolue
comprise. Lorsque le cort`ege est important, disons d’une centaine de particules Uou
davantage, sa modification est progressive, de sorte que le cort`ege, `a une date donn´ee,
garde trace de caract`eres induits ant´erieurement, par exemple un caract`ere induit par
la pr´esence dans le voisinage d’une autre particule. Ainsi le cort`ege d’une particule,
et partant sa masse, n’est pas un caract`ere attach´e ne varietur `a cette particule, c’est
un caract`ere attach´e principalement `a cette particule mais d´ependant pour une part
de l’environnement pass´e r´ecent de cette particule.
Nous avons mis plusieurs ann´ees `a imaginer ceci et `a nous convaincre du
potentiel d’explication consid´erable que recelait cette approche au regard
de l’interpr´etation des ph´enom`enes physiques les plus fondamentaux.
La masse d’un point mat´eriel selon Newton est un concept combien
simple, combien commode par sa simplicit´e. Lui substituer une masse
d´ependant de l’environnement pass´e r´ecent du point mat´eriel n’est gu`ere
appelant, mais il faut s’y r´esoudre parce que c’est la seule voie entrevue
d’explication rationnelle des observations. Nous d´ecouvrons que le mod`ele
de la nature n’a pas l’expression math´ematique simple `a laquelle on a
pens´e et qu’on recherche toujours pr´ef´erentiellement.
Tous les effets relativistes, magn´etisme inclus, sont issus non pas de l’espace-
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