3 6 4 IDÉES DE M. GAUDra SUR LA. STRUCT. INT., ETC. Il y a combinaison quand les molécules se pénètrent, et cristallisation lorsqu'il y a seulement juxtaposition. Dans le groupement, les atomes les plus pesants, en raison île la pesanteur, occupent le centre; mais cette force est dominée par une autre, l'affinité, sur laquelle il ne s'explique pas. Un volume de chlore, en se combinant avec un volume d'hydrogène, donnant deux volumes de gaz acide hydro-chlorique, il faut donc qu'un atome, ou une particule de chlore, en se combinant avec un atome ou une particule d'hydrogène, produise deux atomesou deux particules de gaz acide hydro-chlorique; or, cette combinaison ne peut s'effectuer qu'en admettant, ou que les atomes sont susceptibles de se diviser en deux, ou que cette propriété appartient aux particules; or, comme l'atome est indivisible, il faut admettre, de toute nécessité, que cette propriété appartient aux particules. Delà, la nécessité de la composer d'un nombre pair d'atomes: M. Gaudin a fixé ce nombre à deux pour les particules de chlore et d'hydrogène. De même, un volume de gaz oxigène, en se combinant avec deux volumes de gaz hydrogène, donne deux volumes de vapeur d'eau ; il faut donc que chaque atome d'oxigène s'approprie deux atomes d'hydrogène : la particule d'eau sera donc composée de trois atomes, ce qui exige que la particule d'oxigène soit biatomique. C'est par des considérations du même genre que M. Gaudin a trouvé que les particules du carbone et des métaux sont atomiques ; celles du phosphore à l'état de vapeur tétratomiques au moins, et celles du soufre hexatomiques. Nous ne pouvons nous étendre davantage sur cette théorie sans nous écarter du plan que nous avons suivi jusqu'ici. Nous ferons seulement observer que le groupement imaginé par M. Gaudin satisfait à la loi de symétrie et à la composition atomique des corps; considérations qui doivent être mises en première ligne clans de semblables investigations. Nous allons donner ci-après quelques exemples de