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Le cahier du CCM - mai 2012 1
Présentation du mois
Prochainement
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p 3 - 4
Échocardiographie en salle de cathétérisme cardiaque .......................................................................................................................
Apport d’une étude par OCT dans la prise en charge d’une resténose intra-stent ....................................................................................
Masse pseudo-tumorale en regard de la valve mitrale .........................................................................................................................
31 mai 2012
Quand faut-il opérer une valve ?
G. Dreyfus (Monaco).
n°43
mai 2012
21 juin 2012
Hypercholestérolémie familiale.
A. Fredenrich (Nice).
+ Échocardiographie en salle de cathétérisme cardiaque
Résumé de la séance précédente :
Avec le développement rapide de
procédures percutanées de plus en
plus complexes, l’échocardiographie
s’est imposée depuis quelques
années en salle de cathétérisme
comme un outil incontournable.
L’apport de l’échocardiographie
concerne à la fois l’analyse précise
des structures cardiaques, essentielle
pour planier la procédure, que
pour le guidage précis de celle-ci,
la détection des complications et
l’optimisation du résultat.
Si cet apport est depuis longtemps
validé pour les techniques
percutanées interventionnelles
dites «structurales», comme les
fermetures de communication
interauriculaire ou de foramen ovale,
il est devenu encore plus important
pour les nouvelles interventions
valvulaires, notamment mitrales
(Mitraclip, occlusion de fuite
paraprothètique…), les occlusions
d’auricule, etc.
L’introduction de nouvelles
techniques échographiques comme
l’échographie intracardiaque et
l’échographie 3D temps réel
transoesophagienne ont permis
d’améliorer encore les capacités
d’analyse et de guidage, permettant
la réalisation de procédures longues
et complexes tout en réduisant le
temps de scopie.
Différentes techniques échographiques peuvent être utilisées, dépendant
notamment du mode d’anesthésie. Si l’échographie transoesophagienne
reste la technique la plus utilisée, elle nécessite néanmoins une anesthésie
générale. L’échographie intracardiaque permet de s’affranchir de l’anesthésie
générale, mais est limitée par son coût. Enn, certaines procédures peuvent
être réalisées sous contrôle échographique transthoracique.
L’échocardiographie en salle de cathétérisme est devenue en
quelques années une spécialité à part entière, nécessitant une étroite
collaboration entre cardiologues interventionnels et échocardiographistes.
L’échocardiographiste investi dans ces procédures doit posséder une bonne
connaissance du déroulement de la procédure et des besoins spéciques
en imagerie, à chaque étape de la procédure. Le cardiologue interventionnel
doit apprendre à s’orienter et se guider sur les images échographiques en
utilisant un langage commun et une orientation standardisée des images.
Eric Brochet,
Département de Cardiologie Hôpital BICHAT Paris.
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