- Deux conditions expérimentales (avec ou sans support).
- Deux groupes de sujets.
Pour étudier le support uniquement on essaye de rendre nos groupes les plus semblables possibles sauf
sur le critère de la dépression. Mesure de l’âge, du niveau scolaire, de la santé subjective, de l’anxiété (similaire
pour les deux groupes) et de la dépression.
Objectif : lorsqu’on présente un matériel organisé les patients seraient plus aptes à rappeler les mots que
lorsqu’il n’y a pas d’organisation dans le matériel. On part du principe que si le matériel est organisé les
patients vont bénéficier de cette aide lors de l’encodage. Les patients organisent-ils spontanément le matériel,
est-ce que cela les aide ? Les sujets dépressifs catégoriseraient moins que les sujets contrôles.
On mesure le score (nombre de mots rappelés) et un indice qui permettre de voir si les patients organisent
le rappel. Cet indice lorsqu’il est de 0 cela veut dire que l’organisation est nulle, indice indépendant du nombre
de mots rappelés.
Effet principal du groupe : les sujets dépressifs rappellent moins que les sujets contrôles.
Effet principal du support : meilleur rappel lorsqu’il y a un support.
Effet principal de la catégorisation : les personnes qui catégorisent le plus ont de meilleurs scores que
ceux qui catégorisent moins.
Interactions significatives également : l’utilisation de l’organisation est différente selon le sujet.
- Groupe – support : les sujets dépressifs bénéficient du support. Car les sujets contrôles que ce soit
avec ou sans support, rappellent autant de mots.
- Utilisation de l’organisation – groupe : les participants qui catégorisent le plus rappellent plus de mots
mais uniquement chez les sujets contrôles. Mettre en place une stratégie de catégorisation n’aide que
les sujets contrôles malgré l’organisation qui peut être mis en place chez les dépressifs, le rappel n’est
pas amélioré.
Analyses non paramétriques (qualitatives) : le nombre de sujets qui catégorisent, il y a autant de sujets
qui utilisent la catégorisation chez les sujets contrôles et les sujets dépressifs. Chez les sujets contrôles 63%
rappellent l’information de manière catégorisée et seulement 37% chez les sujets dépressifs. Différence dans
les opérations mnésiques utilisées.
Rappel supérieur quand il y a un support, les sujets dépressifs sont moins enclins à utiliser la
catégorisation. Bénéfice du support pour les patients. Les déficits de mémoire sont dus à des difficultés à
mettre en place des stratégies lors de l’encodage.
Dichotomie mémoire explicite et mémoire implicite : on qualifie de mémoire implicite une mémoire
inconsciente et automatique. Se passe lors de la récupération. On parle de tâches explicites de mémoire qui
demandent une récupération consciente et intentionnelle de l’information en mémoire. Et les tâches
implicites de mémoire ne demandent pas explicitement au sujet de retrouver l’information en mémoire.
Différent de l’apprentissage intentionnel ou incident. Se passe lors de l’encodage. Lors d’un apprentissage
intentionnel la récupération est forcément explicite. Mais on peut procéder à un apprentissage incident et
récupérer l’information de manière explicite ou implicite.
Pas de consigne de mémorisation et de récupération et on mesure un effet d’amorçage : mémoire
implicite. Donc pas de processus stratégiques. On remarque une dissociation : les sujets dépressifs ont des
performances significativement plus faibles dans les tâches explicites de mémoire alors que dans les tâches
d’amorçage les sujets dépressifs ont des performances similaires aux sujets contrôles. Ce qui confirme la
difficulté à aller chercher l’information.