Bases biologiques des maladies psychiatriques :
Troubles de l’humeur : Dépressif, bipolaire, névrose, psychose
Troubles schizophréniques
Introduction :
Epidémiologie = Etudie la fréquence et la répartition dans le temps et dans l’espace des problèmes de santé
publique, dans des populations humaines, ainsi que le rôle des facteurs qui les détermine.
Science très importante qui nous permet d’avoir des données objectives sur les différentes pathologies, sert à
la thérapeutique pour améliorer les ttt…
Nosologie = Etude des caractères distinctifs permettant de définir et de classer les maladies. Classification
maladie.
Etiologie = Etude des causes des maladies.
Prévalence = Représente le nombre total de cas dans une population déterminée sans distinction entre
ancien et nouveau cas. 1955, la tuberculose est la maladie qui a la plus grande prévalence dans population
européenne.
Incidence = Fait référence au nombre de nouveaux cas durant une période déterminée. Incidence
tuberculose 1956 très basse, car découverte de la pénicilline qui permet de traiter efficacement la
tuberculose.
1983 : Prévalence du sida : 0, incidence du sida : énorme.
Les maladies psychiatriques touchent environ 15% de la population sur 1an.
Maladies les plus fréquemment diagnostiquées : Schizophrénies (20%), dépressions (11-12%) , troubles de
la personnalité et du comportement chez l’adulte (10%), alcoolisme et toxicomanies (9%).
Hommes plus touchées que femmes par schizo, alcoolisme et toxicomanie (2 à 3 fois plus)
Femmes plus sujettes aux dépressions, troubles alimentaires, phobies.
Chacune des maladies psychiatriques a différents modèles explicatifs : Psychanalytique, comportementaux
et cognitivistes, neurobiologiques : Psychiatrie biologique.
La psychiatrie biologique :
Au début du 20ème s, une maladie connue dans toutes les sociétés du monde touchait environ 20 à 25% des
patients maintenus en hôpital psychiatrique.
Délire profond, sentiment de grandeur, euphorie, comportement impulsif, changement marqués dans la
structure de la pensée. Tous ces S font penser le diagnostic de psychose.
1911, Noguchi, japonais, découvre la cause de cette maladie mentale : Bactérie Treponema Pallidum, cause
syphilis
C’est la 1ère histoire de psychiatrie biologique où on trouve un marqueur causal d’une maladie psychiatrique.
Le but serait de trouver des marqueurs biologiques ou étiologiques à toutes les maladies psychiatriques.
Il y a donc des maladies psychiatriques qui ont des causes biologiques.
Les « lésions » dans les circuits qui pourraient produire des maladies psy ne sont pas aussi évidente que
l’équation : Mort des neurones dopaminergiques = Maladie de Parkinson.
Toutes les grandes fonctions : Cognition (Mémoire, concentration), régulation émotionnelle, contrôle du
comportement peuvent être altérés dans les maladies psy.
Il existe des germes de preuves concernant des anomalies anatomiques dans la Schizo et encore à confirmer
dans l’autisme mais il n’y a pas de modifications flagrantes dans les dépressions.
Il y a des maladies somatiques qui prennent un masque psychiatrique : Tumeur cérébrale qui touche certaine
région cortex va pouvoir entrainer délires et hallucinations. Hypo/Hyper-thyroïdie peut prendre masque
dépression.