Senior Economist, Economic Research, ING Belgique

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ECONOMIC
RESEARCH
ING FOCUS July 2010
N° 2013 - 6
28 novembre 2013
ING Focus External trade
Parts de marchés à l’exportation:
attention danger!
BE: Exportations (% YoY)
 Le commerce extérieur de la Belgique tend à se réorienter vers les marchés de
croissance, même s’il reste largement dominé par les exportations vers la zone
euro.
20%
10%
 La crise de la zone euro s’est soldée par une dramatique diminution des
0%
exportations belges vers les pays de la périphérie.
-10%
 Les performances à l’exportation de la Belgique semblent en retrait par rapport à
-20%
l’évolution du commerce mondial.
-30%
08
09
10
11
12
13
 Une partie de cette sous-performance est imputable à un poids décroissant de la
zone euro dans celui-ci.
Source: Belgostat, ING
 Mais ce moindre poids n’explique pas tout, dans la mesure où les performances
BE: Degré d’ouverture (%)
d’exportations de la Belgique sont majoritairement inférieures à celles des trois
grands pays voisins.
190%
Synthèse de l’économie belge et prévisions
180%
10,0%
150%
8,0%
Tx. chômage
Tx. inflation
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
160%
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
170%
Croissance
Déf. budgétaire
6,0%
140%
08
09
10
11
12
13
4,0%
2,0%
Source: Belgostat, ING
0,0%
-2,0%
-4,0%
-6,0%
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
-8,0%
Source: Belgostat, prévisions : ING
L’économie belge en quelques chiffres (et prévisions)
PIB
Consommation des ménages
Investissement des entreprises
Investissement des ménages (logement)
Consommation publique
Contrib. nette du commerce extérieur
Inflation
Taux de chômage
2012
2013
2014
2015
-0.3
-0.3
0.1
-2.8
0.4
0.2
2.8
0.1
0.4
-0.2
-3.6
0.5
0.2
1.1
1.2
0.8
2.6
1.4
1.0
0.3
1.6
1.6
1.4
3.5
1.8
0.8
0.1
1.9
7.6
8.6
8.6
8.1
Economic Research
Surplus/deficit budgétaire (% PIB)
-3.8
-2.6
-2.1
-1.2
Philippe Ledent
Taux d’endettement public (% PIB)
99.8
100.0
99.5
97.6
Senior Economist
Brussels +32 2 547 31 61
[email protected]
Economic Research
Source: Belgostat, previsions: ING
1
DISCLAIMER EN DERNIERE PAGE
ING FOCUS – External trade –- Novembre –- 2013/6
On le sait, le commerce extérieur est un enjeu crucial pour la Belgique, compte tenu du
degré d’ouverture de l’économie. On se rappellera en effet que le total des importations
et des exportations belges représente plus de 170% de la demande intérieure, ce qui est
un des ratios les plus élevés au monde. Notre modèle de croissance est dès lors fondé
sur le commerce extérieur, en complément de la demande intérieure. Ce modèle s’est
par ailleurs traduit par l’accumulation de surplus courants importants, avoisinant 5% du
PIB. Pourtant, le compte courant de la Belgique s’est dégradé au cours des années
2000, pour devenir très faible depuis 2008, et même négatif en 2012. Le renchérissement
des importations de pétrole explique en partie cette dégradation. Néanmoins, le manque
de compétitivité de l’économie belge et la perte de parts de marchés à l’exportation qui
s’en suit sont également souvent considérés comme responsables de la dégradation du
compte courant. Récemment, la Commission européenne a d’ailleurs encore pointé la
perte de parts de marchés à l’exportation comme un déséquilibre macroéconomique
persistant de l’économie belge.
Ce numéro de ING Focus External trade s’intéresse plus particulièrement à cet aspect du
commerce extérieur belge. Pour ce faire, il est organisé comme suit : la première
section reprend de manière descriptive l’évolution du commerce extérieur de
marchandises de la Belgique au cours des 5 dernières années, marquées par la crise
financière et économique. La deuxième section creuse davantage la question des parts
de marché, en comparant pour un panel de pays clés pour la Belgique, les importations
en provenance de notre pays et leurs importations totales. Pour se faire une meilleure
idée de la situation relative de la Belgique, la même analyse est traitée dans la troisième
section, en comparant cette fois les performances de la Belgique à celle de ses trois
principaux voisins. La quatrième section conclut enfin.
1. Etat des lieux des exportations à travers la crise (2008 – 2013)
Les exportations ont
lourdement souffert durant la
crise…
…mais se sont nettement
reprises vers les pays BRIC
et l’Amérique du Nord…
…alors qu’elles ont plus de
mal à progresser vers la zone
euro.
Une réorientation du
commerce extérieur belge
s’est donc amorcée.
Les exportations vers les
pays de la périphérie de la
zone euro se sont
effondrées…
Comment les exportations belges ont-elles évolué au cours des cinq dernières années ?
Pour répondre à cette question, les statistiques officielles du commerce extérieur en
valeur (concept national) ont été utilisées. Après la diminution quasi simultanée de plus
de 20% des exportations belges vers ses différents marchés, la reprise du commerce
mondial est loin d’avoir été uniforme (graphique 1). En effet, alors que la zone euro
s’enfonçait dans la crise de la dette, d’autres zones économiques ont connu une reprise
plus forte. Il n’est dès lors pas étonnant d’observer que si en 2013 la valeur des
exportations belges de marchandises vers les pays de la zone euro a à peine retrouvé
son niveau d’avant-crise, les exportations vers les pays BRIC et l’Amérique du Nord ont
quant à elle progressé de respectivement 60% et 50%. Certes, l’immense majorité des
exportations belges reste dirigée vers les pays de la zone euro (58% du total de la valeur
en 2013), mais cette proportion est dès lors en baisse constante.
La progression de la part des exportations vers les pays à plus forte croissance avait déjà
été observée sur la précédente décennie. Ces nouveaux chiffres confirment le
phénomène durant les années de crise, ce qui est en soi une bonne nouvelle, dans la
mesure où cela à permis de profiter de la forte reprise ailleurs dans le monde, alors que
la croissance économique était en panne en zone euro. Cela dit, le graphique 1 montre
également que la valeur des exportations vers les pays BRIC stagne depuis 2011. Ceci
traduit probablement la décélération de la croissance dans ces économies au cours des
deux dernières années, mais peut aussi provenir d’une inadéquation entre les besoins de
ces économies et nos productions. Seule une analyse sectorielle permettrait d’y voir plus
clair.
La stagnation de la valeur des exportations vers la zone euro n’est pas très étonnante
compte tenu de sa situation conjoncturelle. Néanmoins, il faudrait encore y distinguer les
exportations vers les pays de la périphérie, qui ont grosso modo reculé de quelques 25%
depuis le début de la crise, et les exportations vers les pays du cœur de la zone, qui ont
effectivement retrouvé leur niveau d’avant crise. Sur plus longue période, l’impact de la
crise de la zone euro et de la fragmentation économique et financière qui s’en est suivie
2
ING FOCUS – External trade –- Novembre –- 2013/6
apparaît encore plus durement (graphique 2). En effet, l’intégration commerciale liée à
l’avènement de l’euro a permis une progression de 50% de la valeur des exportations
vers les partenaires du cœur de la zone. Néanmoins, après avoir suivi le même profil
jusqu’en 2008, les exportations vers les pays de la périphérie n’ont, in fine, progressé
que de 5% sur la même période. Tout est donc à refaire !
…alors que la mise en place
de l’euro a permis un forte
progression des exportations
vers les autres pays du cœur
de la zone
Gr 1 Les exportateurs belges se tournent vers les
marchés de croissance
180
Gr 2 La crise de la zone euro a annulé l’intégration
commerciale avec les pays de la périphérie
160
150
160
140
140
130
120
120
100
110
80
100
90
60
08
09
10
Zone euro
11
12
Non Euro EU
Amérique du Nord
BRIC
Autres
Total
Source: BNB ; calculs : ING
13
80
00
01
02
03
04
05
06
07
Périphérie
08
09
10
11
12
13
Cœur
Source: BNB, calculs : ING
2. Performances relatives et parts de marché
Les performances à
l’exportation de la Belgique
ont été étudiées
La première section, entièrement descriptive, permet de se faire une idée de l’évolution
des exportations belges de marchandises durant la crise. Néanmoins, cela ne dit en rien
si la Belgique aurait pu mieux faire, ou si au contraire, les progressions enregistrées sont
exceptionnellement élevées. Un précédent numéro de ING Focus External trade avait
tenté de répondre à cette question en comparant la croissance des exportations belges
au cours des années 2000 à la croissance économique des marchés cibles. Nous
reprenons ici cette méthodologie de manière plus précise, en comparant les importations
en provenance de la Belgique d’un panel de pays cibles aux importations totales de
chaque pays, et ce durant la période 2008 - 2013. Pour ce faire, les données de
commerce mondial du FMI sont utilisées.
Si la croissance cumulée des importations en provenance de la Belgique (axe vertical
des graphiques 3 et 4) est plus forte que la croissance cumulée des importations en
provenance du reste du monde (axe horizontal des graphiques 3 et 4), la Belgique a
gagné des parts de marché et surperforme les autres exportateurs.
…mais les chiffres montrent
une perte de parts de marché
à l’exportation sur les
marchés de la zone euro…
…comme sur les marchés
hors zone euro.
S’agissant des pays de la zone euro (graphique 3), et plus précisément des trois plus
gros marchés d’exportations, ce n’est malheureusement pas le cas. On voit par ailleurs
que les exportations belges vers les pays de la périphérie se sont davantage contractées
que celles du reste du monde vers ces mêmes pays. A l’intérieur du commerce de la
zone euro, la Belgique perd donc des parts de marché.
Il en va de même de la plupart des grands marchés d’exportations de la Belgique en
dehors de la zone euro (graphique 4). La situation apparaît même très problématique
envers des marchés tels que le Canada, Israël ou la Thaïlande. Il n’y a qu’en Roumanie,
en Pologne, à Hong Kong, en Inde et en Chine où la Belgique surperforme ses
concurrents. Ceci peut néanmoins être parfois lié à des phénomènes particuliers, comme
l’exportation de pierres précieuses vers l’Inde.
3
ING FOCUS – External trade –- Novembre –- 2013/6
Gr 3 La Belgique perd des parts de marchés sur ses
principaux marchés d’exportations de la zone euro…
Gr 4 …de même que dans la plupart des marchés
mondiaux
160%
30%
AT
20%
10%
IT FI
FR
CN
120%
DE
100%
0%
80%
SK
-10%
IE
-20%
JP
ES
60%
PT
ZA
40%
TR
HK
BR
KRAU
SA
AE
GB US
RU
TH
CH
SE
IL
HU CZ CA
DK
NO
-30%
20%
GR
-40%
0%
-50%
-20%
-30%
IN
140%
NL
LU
-20%
-10%
0%
10%
20%
30%
-20%
40%
PL
RO
0%
20%
40%
60%
80%
100% 120% 140%
Axe horizontal : croissance cumulée des importations en provenance du reste
du monde (hors BE°), 2008-2013
Axe horizontal : croissance cumulée des importations en provenance du reste
du monde (hors BE°), 2008-2013
Axe vertical : croissance cumulée des importations en provenance de
Belgique, 2008-2013
Axe vertical : croissance cumulée des importations en provenance de
Belgique, 2008-2013
La taille des bulles représente le poids du pays dans le commerce extérieur
belge :
= 5% des exportations belges
La taille des bulles représente le poids du pays dans le commerce extérieur
belge :
= 5% des exportations belges
Source: FMI, calculs : ING
Source: FMI, calculs : ING
3. La Belgique face à ses voisins
En comparaison aux trois
grands pays voisins…
Les données utilisées étant sujettes à des effets de change et de prix de matières
premières, les résultats de la section précédente pourraient être partiellement biaisés.
Pour rendre la performance de la Belgique plus objective, on peut dès lors pratiquer la
même méthodologie, mais cette fois en comparant les performances d’exportations de la
Belgique vers un panel de pays aux performances de nos trois principaux voisins (DE,
FR et NL) vis-à-vis de ces mêmes pays. La structure des graphiques 5 et 6 est dès lors
similaire aux précédents : les axes horizontaux représentent la croissance cumulée sur la
période 2008 – 2013 des importations d’un pays en provenance de nos trois voisins et
les axes verticaux représentent la croissance cumulée des importations de ces mêmes
pays en provenance de la Belgique.
…la Belgique semble
néanmoins faire mieux sur
les marchés de la zone
euro…
Dans le cas des pays de la zone euro, l’image donnée du commerce extérieur belge
change (graphique 5) : la Belgique fait aussi bien ou mieux que ces voisins, à deux
exceptions près. S’agissant des marchés d’exportations en dehors de la zone euro, on
notera d’abord que les trois pays voisins de la Belgique sous-performent dans de
nombreux cas le reste du monde : les pertes de parts de marché de la Belgique sur les
marchés mondiaux peuvent donc en partie s’expliquer par une perte plus générale des
pays de la zone euro. Le commerce croissant entre les pays émergents explique en
partie cet état de fait, de même que des effets de change ou de prix de matière première.
Ceci relativise donc, un peu, les résultats de la section précédente.
…mais moins bien sur les
marchés hors zone euro.
Par contre, les performances relatives de la Belgique demeurent dans la plupart des cas
inférieures aux performances des pays voisins (graphique 6) : la Belgique perd des parts
de marchés par rapport à ses trois grands voisins sur des marchés aussi importants que
les Etats-Unis, le Canada, la Corée ou l’Australie. Les pertes de parts de marché ne
peuvent donc pas uniquement s’expliquer par des effets liés à la zone euro elle-même :
la composition sectorielle et la compétitivité de la Belgique sont aussi la cause d’une
perte de parts de marché.
4
ING FOCUS – External trade –- Novembre –- 2013/6
Gr 5 Les exportateurs belges font mieux que leurs
homologues voisins dans les pays de la zone euro…
30%
Gr 6 …mais à quelques exceptions près, ce n’est pas
le cas dans la plupart des marchés mondiaux.
160%
20%
LX
100%
0%
80%
PT
-20%
60%
ES
40%
IE
20%
-30%
0%
GR
-40%
-30%
-20%
-10%
0%
10%
20%
HK
JP
SK
-10%
-40%
CN
120%
IT
FN
10%
IN
140%
AT
30%
-20%
-20%
TK
BR
AE ZA
KO
NO
PO
UK US AU SA
RO
SD IL CA
MX
HU TJ
DK RU CH
0%
20%
40%
60%
TH
80%
100%
120%
Axe horizontal : croissance cumulée des importations en provenance de trois
pays voisins (DE, FR, NL), 2008-2013
Axe horizontal : croissance cumulée des importations en provenance de trois
pays voisins (DE, FR, NL), 2008-2013
Axe vertical : croissance cumulée des importations en provenance de
Belgique, 2008-2013
Axe vertical : croissance cumulée des importations en provenance de
Belgique, 2008-2013
La taille des bulles représente le poids du pays dans le commerce extérieur
belge :
= 3% des exportations belges (hors DE, FR, NL)
La taille des bulles représente le poids du pays dans le commerce extérieur
belge :
= 10% des exportations belges (hors DE, FR, NL)
Source: FMI, calculs : ING
Source: FMI, calculs : ING
4. Conclusions
Quels enseignements peut-on tirer de ces graphiques et tendances ? Tout d’abord, que
l’évolution du commerce mondial, elle-même accélérée par la crise économique et
financière des dernières années, provoque un glissement de la structure géographique
des exportations belges, marquées jusqu’ici par une très forte concentration vers les
pays de la zone euro.
Ensuite, le constat posé récemment par la Commission européenne d’une perte de parts
de marchés par la Belgique est confirmé par l’analyse présentée ici. C’est vrai vis- à-vis
des pays de la zone euro comme vis-à-vis des marchés extérieurs à la zone euro. Cette
sous-performance peut en partie s’expliquer par une perte plus générale de part de
marché des pays de la zone euro (BE, DE, FR et NL analysés ici). Ceci est du
notamment à l’augmentation des échanges entre pays émergeants, mais aussi
probablement à une perte plus générale de compétitivité des pays de la zone euro.
Enfin, nonobstant cette observation, la Belgique tend à sous-performer ses voisins sur la
plupart des marchés hors zone euro, à quelques exceptions notables près. Mais les
outliers que représentent l’Inde et la Chine (forte sur-performance de la Belgique) sont en
partie liés à des phénomènes sectoriels particuliers).
Dès lors, si les avis peuvent diverger quant aux solutions à apporter au problème, le
problème lui-même de perte de parts de marchés ne peut être nié. Les exportateurs
belges semblent faire d’importants efforts pour réorienter leurs exportations vers les
marchés en croissance, mais il est capital pour le maintien du modèle de croissance
belge, fondé sur la demande intérieure et le commerce extérieur, de mettre en place les
conditions socio-économiques permettant aux exportateurs d’améliorer leurs
performances sur les marchés mondiaux.
5
ING FOCUS – External trade –- Novembre –- 2013/6
Encadré : L’Espagne meilleure que la Belgique ?
Nous avons voulu savoir quelle était la performance relative de la Belgique, ayant un long passé d’exportateur, par rapport à
l’Espagne. Ce pays était caractérisé par un lourd déficit du compte courant, mais aux prix de sacrifices importants en matière
de coût du travail, et nonobstant d’importants problèmes structurels persistants, l’Espagne semble retrouver de meilleures
performances sur les marchés d’exportations. Les graphiques 7 et 8 illustrent cet état de fait. En reprenant la méthodologie
appliquée à la section 3, il apparaît que l’Espagne fait aussi bien voir mieux que la Belgique dans 30 des 37 marchés
d’exportations étudiés. Bien entendu, en proportion de l’activité totale du pays, le commerce extérieur reste très faible en
Espagne par rapport à la Belgique. Par ailleurs, partant d’une situation très dégradée, il est normal d’observer des taux de
croissance importants dans le cas de l’Espagne. Il en demeure pas moins que ces chiffres illustrent un certains regain
d’activité dans ce pays de la périphérie.
Gr 7 Performances similaires entre la Belgique et
l’Espagne sur les grands marchés de la zone euro…
Gr 8 …mais avantage à l’Espagne sur les marchés
mondiaux…
40%
160%
30%
140%
120%
NL
20%
AT
FR
LX
10%
FN
0%
100%
IT
DE
80%
HK
BR
60%
SK
-10%
IE
40%
PT
20%
-20%
0%
-30%
GR
-20%
-40%
-60%
IN
CN
-40%
-40%
-20%
0%
20%
40%
JP
TK
RU
PO SD ZA
AE KO
NO
UK US
MX
ROCA TH
HU
TJ
IL
DK
0%
40%
SA
CH AU
80%
120%
160%
60%
Axe horizontal : croissance cumulée des importations en provenance
d’Espagne, 2008-2013
Axe horizontal : croissance cumulée des importations en provenance
d’Espagne, 2008-2013
Axe vertical : croissance cumulée des importations en provenance de
Belgique, 2008-2013
Axe vertical : croissance cumulée des importations en provenance de
Belgique, 2008-2013
La taille des bulles représente le poids du pays dans le commerce extérieur La taille des bulles représente le poids du pays dans le commerce extérieur
belge :
= 5% des exportations belges (hors ES)
belge :
= 5% des exportations belges (hors ES)
Source: FMI, calculs : ING
Source: FMI, calculs : ING
Légende des codes ISO
AE
Emirats Arabes Unis
GB
Royaume-Uni
NO
Norvège
AT
Autriche
GR
Grèce
PL
Pologne
AU
Australie
HK
Hong Kong
PT
Portugal
BR
Brésil
HU
Hongrie
RO
Roumanie
CA
Canada
IE
Irelande
RU
Russie
CH
Suisse
IL
Israël
SA
Arabie Saoudite
CN
Chine
IN
Inde
SE
Suède
CZ
Rép. Tchèque
IT
Italie
SK
Slovaquie
DE
Allemagne
JP
Japon
TH
Thaïlande
DK
Danemark
KR
Corée du Sud
TR
Turquie
ES
Espagne
LU
Luxembourg
US
Etats-Unis
FR
France
NL
Pays-Bas
ZA
Afrique du Sud
6
ING FOCUS – External trade –- Novembre –- 2013/6
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