A. Aoulmi Lycée Pierre Corneille
Sciences économiques & sociales
Première ES
1
Chapitre 1
Les grandes questions que se posent les économistes
IV. Quels sont les grands équilibres macroéconomiques ?
A l’issue de cette séquence de travail, vous devrez être capable de :
- De définir et d’expliquer la notion d’équilibre d’emplois-ressources
- D’expliquer les principaux agrégats qui caractérisent le fonctionnement du système économique
- D’expliquer la notion de déséquilibre économique et de l’illustrer à partir de l’exemple du commerce extérieur
Sensibilisation
Document 1 Qu’est-ce que la macroéconomie ?
La macroéconomie est un domaine de la science économique qui se consacre à l’étude du fonctionnement d’ensemble du système économique. Alors que la
microéconomie prend pour point de départ le comportement des agents économiques (le consommateur, le producteur) (…), la macroéconomie prend pour
point de départ des agrégats calculés au niveau de l’économie globale (la consommation, la production, (…)) et s’efforce de construire des modèles qui rendent
compte des relations entre ces agrégats.
Alain Beitone, Antoine Cazorla, Christine Dollo et Anne-Mary Drai, Dictionnaire de science économique, Armand Colin, 2010
Questions :
1. L’étude de la contrainte budgétaire du consommateur représente-t-elle une analyse d’ordre micro ou macroéconomique ?.
2. Proposez une formulation des questions manquantes dans le tableau suivant :
Questions microéconomiques
Questions macroéconomiques
Dois-je aller à l’université ou prendre un emploi dès maintenant ?
Le niveau d’études affecte-t-il les revenus des actifs ?
Comment est déterminé le prix de vente d’un bien par une entreprise ?
Comment est déterminé le niveau général des prix dans l’économie
dans son ensemble ?
Comment l’entreprise décide-t-elle d’embaucher un salarié supplémentaire ?
Comment l’évolution de son revenu influence-t-il la décision de consommation d’un
produit ?
Comment l’Etat encourage-t-il l’investissement des entreprises ?
3. Qu’est-ce qu’un agrégat ? Pourquoi peut-on affirmer que le PIB est un agrégat ?
A. L’équilibre emplois – ressources : un équilibre comptable
Le circuit économique
Document 2 L’économie comme un circuit
La comptabilité nationale ne représente pas l’économie nationale comme un ensemble de marchés, mais comme un circuit. La production est à l’origine de
l’activiéconomique. Elle est la source des biens et services, mais aussi des revenus (salaires, profits…) dont la dépense doit permettre l’achat des produits. Le
circuit économique ne peut évidemment pas demeurer aussi simple. S’agissant des produits (biens et services), il faut prendre en compte les importations qui
augmentent les ressources en produits, et les exportations qui sont une des utilisations possibles des produits disponibles (à côté de la consommation et de
l’investissement). Quant aux revenus, ils ne sont pas dépensés tels quels par ceux qui les ont reçus de la production. Leur répartition entre les agents
économiques est modifiée par des opérations de redistribution du revenu (impôts, cotisations, prestations sociales…) et par des transferts de revenus avec le
reste du monde.
Jean-Paul Piriou, La comptabilité nationale, Coll. Repères La Découverte, 2008
Questions :
1. A l’aide du texte ci-dessus des connaissances acquises aux chapitres précédents, complétez le schéma suivant :
2. En quoi ce schéma vous paraît-il représenter une vision simplifiée de la réalité économique ?
3. Pourquoi peut-on représenter ainsi la vie économique comme un circuit ?
A. Aoulmi Lycée Pierre Corneille
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L’équilibre emplois-ressources
Document 3 L’équilibre emplois-ressources en économie fermée et en économie ouverte
Que devient le PIB une fois produit ? Il constitue les ressources du marché des biens et services (…). Tous les biens et services ont nécessairement un emploi.
Certains seront utilisés à la consommation finale (C) ou à la formation brute de capital fixe (I) (FBCF, biens durables utilisés pendant plus d’un an) et tous les
autres seront stockés en attendant d’être utilisés autrement (ΔS).
En économie fermée (pas d’exportations ni d’importations), il n’y a pas d’autres emplois possibles que C, I ou ΔS. On peut donc écrire l’identité des ressources et
des emplois sur le marché des biens et des services sous la forme : PIB = C + I + ΔS.
Considérons à présent une économie ouverte aux échanges extérieurs. Les ressources du marché des biens et des services comprennent désormais, en plus du
PIB, des importations ; les exportations constituent quant à elles un nouvel emploi possible des biens et services disponibles sur le marché. L’identité ressources-
emplois devient donc : PIB + M = C + I + ΔS + X.
Source : d’après J. Généreux, Economie politique, tome 1, Hachette Supérieur, 2000
Questions :
1. Que signifie ici le sens du terme « ressources » ?
2. Pourquoi les importations sont-elles considérées comme une ressource en économie ouverte ?
3. Que signifie ici le sens du terme emploi ?
4. Pourquoi les exportations sont-elles considérées comme des emplois ?
5. Donnez des exemples d'investissement réalisés par une entreprise.
6. La production non vendue sur une année n est stockée. Comment pourra-t-on utiliser cette production l’année n+1 en cas de production insuffisante
pour satisfaire la demande ?
Document 4 Les contributions des différents emplois à la croissance - Manuel Hatier - Doc 4 p49 Questions 1 à 3
B. La possibilité des déséquilibres économiques : l’exemple du déficit commercial
Questions
1. Vérifiez l’équilibre entre l’offre globale et la demande globale
2. Quels agrégats représentent la demande domestique (demande émise par les agents économiques résidents) ? L’offre domestique (produite par les
agents résidents) ?
3. L’offre domestique suffit-elle à satisfaire la demande domestique ?
4. Comment ce déséquilibre entre l’offre et la demande domestique est-il résorbé ?
Document 6 L’euro fort pénalise les entreprises tricolores
Les entreprises françaises doivent à nouveau composer avec un euro fort, supérieur à 1,40 dollar. Et ce même si son cours a légèrement fléchi tout
dernièrement, après avoir frôlé en début de mois les sommets atteints pendant la crise financière. Pour l'heure, l'impact ne s'est certes pas fait sentir sur
l'économie, puisque la France a affiché une croissance de 1 % au premier trimestre. Mais l'appréciation sans doute durable de la monnaie européenne face au
billet vert est une mauvaise nouvelle.
«L'euro à des niveaux que nous avions déjà connus il y a deux ans, c'est une situation insupportable pour les sociétés, surtout celles qui exportent, s'inquiètait
début mai Yvon Jacob, ambassadeur de l'industrie, chargé de relayer la stratégie française en Europe. Nombreux sont les patrons qui me disent que cela remet
en cause leur compétitivité, et que cela renforce les capacités de leurs concurrents à entrer sur le marché national. Certaines entreprises considèrent même être
mises hors marché. » (…)
Les industriels de l'aéronautique sont les principales victimes. Ils perdent en compétitivité et en rentabilité quand l'euro est fort et le dollar faible, car ils sont
obligés de vendre en dollars, alors qu'ils fabriquent l'essentiel de leurs produits en zone euro.
Source : lefigaro.fr, mai 2011
Questions :
1. Le prix est-il le seul élément qui rend les Airbus produits en Europe « compétitif » ?
2. Supposons qu’en 2001, le taux de change euro-dollar soit tel que 1€ = 1$. 10 années plus tard, en mai 2001, ce taux de change est tel que 1€ = 1,4$.
L’Europe vendait en 2001 des Airbus facturés 300 millions d’euros pièce aux compagnies aériennes américaines. 10 années plus tard, le prix est le
même.
a. Calculez le prix de l’Airbus exporté par l’Europe vers les Etats-Unis pour les compagnies américaines (donc en $) en 2001 et en 2011
b. Quel est l’effet d’une hausse du taux de change de l’euro sur la compétitivité-prix des produits européens ? Quelles en sont les
conséquences sur les exportations européennes ? Dégradation de la compétitivité prix et donc baisse des exportations
Document 5 L’économie française en 2010
Agrégats
PIB
Importations
Consommation effective des ménages
Consommation collective des administrations publiques
FBCF
Variation de stock
Exportations
Source : G. Houriez et alii, Les comptes de la nation en 2010, INSEE Première, n° 1349, mai 2011
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