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Pour contenir le déficit de la balance du commerce extérieur
Le déficit structurel accumulé par l'économie tunisienne ne saurait souffrir davantage de retard dans la
mise en route des réformes envisagées.
Par Amor Abbassi*
L'Institut national de la statistique (INS) a publié, récemment, les chiffres relatifs au commerce extérieur pour
les 8 premiers mois de 2015 en comparaison avec la même période de 2013 et 2014. Il en ressort que le déficit
de la balance commerciale extérieure a régressé – grâce principalement à la hausse des exportations de l'huile
d'olive – passant de -7.668,9 millions de dinars (MD) en 2013 et -9.408 MD en 2014, à -8.599,4 MD en 2015,
soit un gain de 808,6 MD par rapport à 2014 et une perte de 930,5 MD par rapport à 2013.
Des mesures d'urgence
Ainsi, pour les 8 premiers mois de 2015, les exportations sont passées de 18.305,4 à 18.350,9 MD, soit une
légère hausse d'à peine 0,2%. Les importations ont baissé, quant à elle, de 2,8%, passant de 27.713,4 à
26.950,3 MD, ce qui n'est pas, à proprement parler, une bonne nouvelle étant donné que cette baisse concerne,
en partie, les intrants nécessaires à la production industrielle .
Ces données confirment la nécessité de prendre des mesures d'urgence pour comprimer le déficit de nos
échanges commerciaux. Ces mesures sont simples et connues des gestionnaires des finances publiques. Il
suffirait d'analyser la structure des importations de l'année 2015 et de limiter, voire d'interdire le cas échéant,
les importations des produits superflus et de luxe, qui sont hélas aussi nombreux que coûteux.