peut nécessiter un approche personnalisée, le prix doit être compétitif …etc. en plus de
ces éléments endogènes il y a des éléments exogènes qui influencent la réponse des
consommateurs : la concurrence, le climat économique …etc.
• La communication ne se compose pas uniquement de la publicité, elle comprend
également : les relations publiques, les promotions, le web-marketing, le marketing
direct, le sponsoring, le mécénat, les PLV, la communication indirecte … etc.
• Aucune étude descriptive sur les modèles hiérarchiques des effets publicitaires n’explique
clairement comment ce modèle fonctionne appliqué à plusieurs consommateurs, exposés à
différentes publicités et se trouvant à différents stades de cette hiérarchie. Il y aurait en
fait plusieurs causes mais un seul et immuable effet.
• Les modèles ne prennent pas en compte « l’expérience » des consommateurs. Ces derniers
ont forcément développé dans la plus part des cas une opinion consciente ou inconsciente
vis-à-vis du produit ou même de la marque.
• Les modèles hiérarchiques sont directement issus d’une approche behaviouriste qui a
prouvé ses limites et n’est plus aujourd’hui considérée comme une théorie psychologique
crédible. L’approche cognitive aujourd’hui admise se marie mal avec la vision simpliste des
modèles de hiérarchie des effets publicitaires.
• Les modèles de hiérarchie ne prennent aucunement en compte la spécificité des messages
publicitaires. Selon cette approche, tous les types de publicité agissent de la même
manière sur les consommateurs. Comment 2 stimuli différents (une publicité informative
et une publicité conceptuelle par exemple) peuvent-t-ils aboutir à la même réponse ?
• L’approche selon laquelle : « si les effets sont mesurables c’est qu’ils sont vrais » ne tient
pas la route car en réalité, si le modèle est faux, les mesures sont alors tout simplement
hors sujet (ce qui ne veut pas dire qu’elles sont inutiles. Cela signifie simplement qu’elle
n’ont pas à être placées dans une logique de hiérarchie des effets).
AU DELA DES MODELES DE HIERARCHIE DES EFFETS
Que nous disent les théories cognitivo-comportementales aujourd’hui ?
Le cerveau humain est un mécanisme complexe qui traite l’information de manière globale,
simultanée et non séparée.
Le cerveau humain traite chaque type d’information de manière différente et dans des
« centres » cérébraux différents.
Il ne s’agit pas de prétendre que nous savons tout du cerveau humain mais il est d’ors et déjà
acquis qu’il ne fonctionne pas selon les modèles behaviourites développés au début du siècle
dernier et dont le modèle de la hiérarchie des effets publicitaires n’est en fait qu’un corollaire.
Ce qu’il faut aujourd’hui admettre selon Weilbacher c’est que nous ne pourrons jamais calculer,
mesurer et comprendre séparément et avec exactitude les effets de la communication, publicité
comprise. Nous ne pourrons jamais réellement isoler l’effet de la communication, publicité
comprise, dans le processus décisionnel des consommateurs.
Cela ne doit pas nous empêcher pour autant de réfléchir à de nouvelles voies nous permettant de
comprendre les mécanismes du marketing et de la communication et leurs effets sur les
consommateurs.