C’est la surface dont un individu a besoin pour produire les ressources qu’il
consomme et absorber les déchets qu’il génère. Cette mesure est effectuée en
hectares globaux, c’est à dire la surface bioproductive (champs, forêts, zones de pêche).
La biocapacité dont on dispose sur le plan théorique c’est 1,8 hectares/hab (2006) et en
moyenne on en consomme 2,6 (avec de gros écarts : 1 hectare en Inde contre 8 aux
USA). En Europe, on dispose de 2,2 hectares globaux et on en consomme 4,8.
↳ Quand le PIB/tête augmente, l’empreinte écologique aussi. Il y a également un lien
fort entre empreinte écologique et IDH : aucun pays ne parvient à accumuler un IDH ↗
et une empreinte écologique ↘︎.
En effet, quand le revenu/hab augmente, le mode de vie change, on peut donc ↗ la
quantité de déchets, des surfaces utilisées pour les habitations, les cultures… Il y a
également une ↗ des transports avec le véhicule individuel ainsi que de l’équipement (ex:
voiture, électroménager…) ce qui nécessite des ressources beaucoup plus importantes
pour la production. (Il faudrait 3 planètes si tout le monde avait le même mode de vie que
les français et 5 si il s’agissait des américains).
Par ailleurs, il y a un lien entre la dégradation du capital naturel et la hausse du prix
des matières premières (2 phénomènes : ↗ de la demande et ↘︎ de l’offre).
•Coté offre : on a des produits qui se raréfient soit car ils s’épuisent (pétrole), soit à la
suite de catastrophes naturelles. Si on ne trouve pas de substitut, il devrait y avoir une
réduction progressive de l’offre, une raréfaction et une concurrence pour les obtenir. Il y
aura également une hausse des prix amplifiée par les phénomènes de spéculation (ex:
explosion du prix des céréales).
•Coté demande : la croissance démographique des pays émergents va ↗ les besoins, la
demande va également ↗ pour les carburants.
➡Conséquences : la ↗ de la demande et la ↘︎ de l’offre entrainent une hausse
des prix. Cela rend alors un certain nombre de gisements de pétrole rentables. On
va donc exploiter les ressources les + coûteuses, les + éloignées, les - productives
ce qui va faire ↗ le coût marginal.
Ainsi, la hausse des prix a des conséquences à la fois sur les consommateurs (↘︎ du
pouvoir d’achat) et sur les producteurs (↘︎ de la productivité). Cela devrait donc nuire à
la croissance économique, augmenter les inégalités à l’intérieur d’un pays mais aussi
entre les ≠ pays. Donc ce sont les pays et populations les + pauvres qui vont subir le + la
hausse des prix, ce qui aboutit à une difficulté d’accès aux ressources et toutes les
conséquences néfastes de la pollution (décès prématurés bien + nombreux en Chine
qu’en Europe dus à la pollution). La pollution a donc un coût humain mais aussi
économique : il faut dépenser de + en + d’argent pour combattre les nuisances de la
croissance (dépollution, assainissement des eaux, coûts en terme de santé…).
C’est donc à la fois le niveau de vie et le bien-être des populations qui va être remis en
cause. Il peut également y avoir des problèmes de cohésion sociale (émeutes de la
faim) ou des risques de conflits entre les pays pour avoir accès aux ressources.
‣Concept de développement durable : Le développement est durable si la
satisfaction des besoins des générations présentes ne compromet pas la satisfaction
des besoins des générations futures.
➡Il nait dans les années 60, lors de la prise de conscience des dangers et menaces
sur la biodiversité, le climat, mais aussi par la pollution ou lors des grandes