L’exploitation de ces ressources s’est considérablement intensifiée depuis
une siècle, au point que les scientifiques envisagent l’épuisement définitif
de certaines d’entre elles dans un futur proche (la « durée de vie » de ces
ressources ne sera jamais totalement épuisée mais devrait atteindre un
stade dès 2040 ou leur production ne pourra plus répondre à la demande
mondiale et leur extraction sera trop coûteuse.)
- renouvelables : ressources halieutiques (produits de la pêche),
ressources forestière.
Ex : un rapport de l’ONU indique que 30% des espèces marines sont
victimes de la surpêche et me menacées à terme de disparition / la forêt
amazonienne est emblématique de cette situation et plusieurs essences
semblent en danger.
Une autre limite écologique à la croissance économique est liée aux rejets
polluants en particulier de dioxyde de carbone : Les rejets de CO2,
méthane ou de protoxyde d’azote dans l’atmosphère ont connu une
croissance exponentielle. Qui provoque un renforcement de l’effet de
serre ce qui induit d’importants déséquilibres climatiques. (la
température de la terre devrait s’élever à 5°C d’ici la fin du siècle
prochain, entrainant une montée des océans de près d’1 mètre ce qui va
engendrerait une multiplications des épisodes climatiques extrêmes
(tsunamis, canicules, ouragans..)
La dernière limite à la croissance économique est l’ensemble de
catastrophes écologiques qui se manifestent par :
- Une atteinte à la biodiversité car la perturbation des écosystèmes
(industrie, surexploitation, réchauffement climatique) met en péril
certaines espèces vivantes.
Ex : l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICL) a
constitué une liste rouge des espèces en danger.
- Les accidents pétroliers, chimiques ou nucléaires se sont multipliés.
Ex : Accidents nucléaires de Tchernobyl en 1986 ou de Fukushima en
2011 ont entraînés des milliers de décès (radiations, contamination de
l’environnement pour des décennies) / marrées noires dues aux
catastrophes pétrolières comme dans le Golfe du Mexique en 1980, où
600000 tonnes de pétrole brut se sont déversées dans l’océan (= « dégâts
du progrès »).
Synthèse
La croissance s’accompagne de destructions irréversibles : épuisement des richesses
naturelles (dégradation des sols et des ressources en eau, déforestation, surpêche,…), réduction
de la biodiversité (67 000 espèces animales et végétales sont en voie de disparition), pollutions,
réchauffement climatique,…