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d’expression d’au moins 10 %) [n = 74/270 dans le groupe recevant le pembrolizumab;
n = 90/272 dans le groupe recevant la chimiothérapie].
Les résultats présentés lors du congrès annuel de la SITC pour la population totale à
l’étude indiquent une amélioration significative de la SG avec le pembrolizumab,
comparativement à la chimiothérapie, avec une réduction du risque de décès de l’ordre de 27 %
(RR : 0,73 [IC à 95 % : 0,59 à 0,91]; p : 0,0022). La SG médiane dans ce groupe était de
10,3 mois (IC à 95 % : 8,0 à 11,8) avec le pembrolizumab, comparativement à 7,4 mois (IC
à 95 % : 6,1 à 8,3) avec la chimiothérapie. Le taux de SG à un an a été estimé à 43,9 % avec le
pembrolizumab, comparativement à 30,7 % avec la chimiothérapie.
Dans le cadre de l’analyse de la SG chez les patients dont les cellules tumorales
exprimaient le marqueur PD-L1, une réduction de 43 % du risque de décès a été observée avec
le pembrolizumab, comparativement à la chimiothérapie (RR : 0,57 [IC à 95 % : 0,37 à 0,88]; p :
0,0048). La SG médiane était de 8,0 mois (IC à 95 % : 5,0 à 12,3) avec le pembrolizumab,
comparativement à 5,2 mois (IC à 95 % : 4,0 à 7,4) avec la chimiothérapie. Le taux de SG à un
an a été estimé à 39,8 % avec le pembrolizumab, comparativement à 26,9 % avec la
chimiothérapie.
D’après une analyse de la SSP, second paramètre principal de l’étude, la SSP médiane
était de 2,1 mois (IC à 95 % : 2,0 à 2,2) avec le pembrolizumab, comparativement à 3,3 mois
(IC à 95 % : 2,3 à 3,5) avec la chimiothérapie (RR : 0,98; [IC à 95 % : 0,81 à 1,19]; p : 0,42). Le
taux de SSP à six mois était de 28,8 % avec le pembrolizumab, comparativement à 26,8 %
avec la chimiothérapie; le taux de SSP à un an était de 16,8 % avec le pembrolizumab, par
rapport à 6,2 % avec la chimiothérapie.
L’écart entre les taux de réponse des deux groupes était de 9,6 % (p : 0,0011), soit une
différence statistiquement significative et en faveur du pembrolizumab. Le TRG était de 21,1 %
avec le pembrolizumab (dont 7,0 % étaient des réponses complètes), comparativement
à 11,4 % avec la chimiothérapie (dont 3,3 % étaient des réponses complètes). Chez les patients
exprimant le marqueur PD-L1, le TRG était de 21,6 % avec le pembrolizumab (dont 6,8 %
étaient des réponses complètes), comparativement à 6,7 % avec la chimiothérapie (dont 2,2 %
étaient des réponses complètes).
La durée médiane de la réponse chez les patients traités avec le pembrolizumab n’avait
pas encore été atteinte au moment de l’analyse (intervalle : 1,6 à 15,6 mois) – avec des
réponses d’une durée estimée d’au moins 12 mois dans 68 % des cas. Dans le groupe recevant
la chimiothérapie, la durée médiane de la réponse était de 4,3 mois (intervalle : 1,4