La Station Thermale de Royat possède plusieurs sources

publicité
-TPEBérénice-Cathy-Maïalen
Santé et bien-être
Problématique: En quoi la médecine générale et la médecine thermale peuvent
être complémentaires?
Plan:
I/ Présentation + historique
II/ Comparaison entre médecine générale et médecine thermale
III/ Limites de la médecine thermale
Pour la majorité des personnes, la médecine thermale se résume à des bains et
des massages. En général les personnes gardent en mémoire l’usage que les
romains faisaient des bains dans l’antiquité. Mais peu savent en réalité ce qu’est
une eau thermale. Dans le cadre du thème « Santé et Bien être » nous nous
sommes intéressées à la médecine thermale et nous nous sommes demandé si elle
pouvait être considérée comme une médecine à part entière. Nous avons donc
été amenés à la question de la relation entre cette médecine thermale et la
médecine traditionnelle. Notre problématique « En quoi la médecine thermale et
la médecine traditionnelle peuvent-elles être complémentaires ? » semblait
pouvoir répondre à notre question. La cure ne consiste pas seulement en une
ingestion d’eau médicinale, combinée aux applications externes d’eaux et de gaz
thermaux dans un établissement thermal. Elle est surtout un ensemble qui
comprend aussi la diététique, la cure d’exercice, le repos, la rééducation, la
suppression de certains médicaments et la psychothérapie. Cette thérapeutique
est un fait massif du point de vue sanitaire, économique et social.
I/ Présentation + historique
Les premiers usages des eaux thermales remontent aux grecs. Ibyros, poète
grec du VIe siècle avant JC évoque l'usage des thermes, très répandu chez les
romains. Les thermes sont des monuments énormes qui représentaient la
richesse de la cité. Ces thermes, ou gymnases, grecs étaient aussi des lieux
sociaux, culturels : on pouvait y admirer des sculptures, des peintures, des
statues …
Au Moyen Age, les blessés de guerre allaient aux thermes pour se rétablir. En
France, il existe plus de 1200 sources d'eaux occupées par les thermes. Henri IV
crée la charte des eaux minérales. L'armée a contribué au développement de
certaines stations, comme Bourbonne-les-Bains.
Le XIXe siècle est le siècle de la « fièvre thermale » en France, porté par la
vague du romantisme. Les stations se développent d'abord dans les grandes villes
ou à proximité. Pour permettre cet extraordinaire développement, l’argent est
nécessaire. La station thermale apparaît comme un eldorado où la fortune est à
portée de la main. Cette fortune n’est pourtant pas si facile à obtenir, la gestion
thermale est ingrate. Très vite, le développement du réseau ferroviaire rend ces
stations accessibles pour les étrangers et les paysans. On passe de 22 000
curistes en 1822 à 120 000 en 1855. On retrouve 31 stations thermales dans la
chaine des Pyrénées. Le thermalisme français est diversité, diversité dans les réussites,
diversité dans les types de gestion (de la gestion étatique à la gestion privée), diversité dans sa
fréquentation, diversité dans ses périodes de développement, diversité dans les moyens de son
financement. Etudier l’importance ou au contraire la rareté des réseaux d’investissement dans le
thermalisme permet de lever une partie du voile de l’histoire encore bien mystérieuse des villes
d’eaux françaises.
En 1950, les soins thermaux sont pris en charge par la Sécurité Sociale, et les
eaux sont contrôlées et leur qualité est vérifiée. En France, il y a 115
établissements thermaux, situés surtout dans l'Est, le Sud et le Centre du pays.
La notion de médecine thermale est assez récente, en effet, le thermalisme
remonte à l’Antiquité mais son utilisation à des fins thérapeutiques est un
phénomène assez contemporain.
Aujourd'hui, le thermalisme se définit par l'ensemble des moyens médicaux,
sociaux, sanitaires... mis en œuvre à des fins thérapeutiques grâce à l’utilisation
des eaux thermales et minérales, des gaz thermaux et des boues.
Cependant, il faut bien distinguer les cures médicales et thérapeutiques du
thermalisme d'agrément qui n'est pas lié à l'existence de sources thermales
naturelles.
On remarque que depuis le début du siècle, le nombre de cures thermales dans le
monde ne cesse d’augmenter et dépasse les 10 millions par dont plus de 500000
sont prescrites en France chaque année.
Les principales activités induites par le thermalisme sont le commerce, la
création de casinos et surtout l'hôtellerie. En effet, les cures étant au départ
destinées aux riches personnes, de grands hôtels en grande quantité ont été
construits à proximité des lieux de cure.
En Auvergne, on retrouve de nombreuses stations thermales:
-Châtel-Guyon
-Chaudes-Aigues
-La Bourboule
-Mont-Dore
-St Nectaire
-Vichy
-Royat
Pour ce TPE, nous avons choisi de nous focaliser sur la station thermale de Royat.
La Station Thermale de Royat possède plusieurs sources :
-la source César est la première à être découverte en 1822, elle est captée à 6m de profondeur.
Elle n'est prescrite qu'en cure de boisson.
- la Grande Source en 1844. Cette dernière grâce à un débit élevé permet immédiatement
d'envisager une exploitation à grande échelle. C’est la source la plus importante de Royat
Chamalières. Elle est utilisée sous forme de bains, ainsi que dans la piscine et au couloir de
marche.
-la source saint Victor.
En 1845 Buchetti et Lhuer, premiers concessionnaires des Eaux de Royat, chargent l'architecte
départemental du Puy de Dôme Agis Ledru d'élever un établissement confortable et digne de ce
nom. Les travaux se déroulent de 1852 à 1856. La façade totale atteint plus de 80 mètres.
L'édifice se compose d'un corps de bâtiment flanqué de deux galeries se terminant par un
pavillon.
En moins d'un demi-siècle, la Station Thermale acquiert l'infrastructure nécessaire à son bon
fonctionnement. Toute une architecture se développe afin d'accueillir comme il se doit
l'aristocratie et la bourgeoisie du monde entier.
En 1862, la visite de Napoléon III et l'Impératrice Eugénie donne une caution officielle au
renouveau thermal de Royat/Chamalières. Pour l'occasion, la grande source est rebaptisée du
nom de l'Impératrice.
De nombreux aménagements, agrandissements et restructuration se succèdent jusqu'à nos jours.
On peut notamment citer l'extension des Thermes par Louis Jarrier en 1913/1914. Il conçoit à ce
moment deux ailes de styles italianisant. Quelques années plus tard les trois grandes verrières
du pavillon central sont ornées d'un vitrail figuratif signé par les "Entreprise Damon, Paris"
En 1938, La Régie des Eaux devient Municipale, et malgré les aléas de l'histoire la station de
Royat/Chamalières reste fortement marquée par le thermalisme et n'a de cesse d'évoluer.
Aujourd'hui pas moins de 9 000 curistes fréquentent chaque année la cité thermale pour des
affections rhumatologiques et les maladies cardio-artérielles.
A proximité immédiate des vestiges gallo-romains et face à la buvette Eugénie,
l’édifice se caractérise par une façade composée de trois baies et par un hall
d’entrée remarquable par ses voûtes entièrement peintes et son sol classé
Monument Historique. Agrandi à plusieurs reprises, l’établissement thermal se
trouve à cheval sur les deux communes de Royat et de Chamalières.
Aujourd’hui, plusieurs bâtiments communiquant entre eux composent l’ensemble
des services de soins de l’établissement thermal dont un très long couloir de
marche à contre-courant très apprécié des curistes souffrant d’artérite. Au fil
des ans, de nombreux investissements ont été réalisés afin de doter
l’établissement thermal des équipements de soins les plus modernes.
La station possède également un Institut de Recherches Cardio-Vasculaires qui
contribue à amener la preuve scientifique de l’efficacité de la cure thermale de
Royat-Chamalières et qui incite toujours davantage à la poursuite des efforts en
matière de recherche médicale et thermale.
L'établissement thermal de Royat dispose de quatre sources minérales qui
émergent sur moins de 200 m de part et d'autres de la Tiretaine. Ce sont les
Sources
Eugénie,
Auraline,
St
Mart
et
César.
-La
source
Eugénie :
-La Source Auraline : c'est la source dont l'exploitation est la plus récente.
-La Source ST Mart : il s'agit d'un puits à 7 m de profondeur. Sa richesse en gaz
carbonique libre est élevé (proche de 1.5 g/litre).Elle est surtout utilisée en
bains
de
jambes
pour
les
problèmes
veineux.
-La Source César
Le
gaz
thermal
est
extrait
des
eaux
Eugénie
et
Auraline
Sa composition est de 99.5% de dioxyde de carbone et de 0.5% d'azote,
d'oxygène, d'argon et de gaz rares. Sa température est de l'ordre de 28.5°C
La boue thermale est constituée d'argile verte du Forez, extraite d'un
gisement puis acheminée à Royat sous forme de poudre, elle est mélangée à de
l'eau thermale Eugénie réchauffée. Ce mélange est alors malaxé durant environ 3
heures.
La boue est alors mise en seau et placée dans les armoires de stockage des
services de soins, maintenu en température autour de 46°C.
Les propriétés thérapeutiques de la plupart des eaux minérales diminuent avec le
temps, parfois très vite. Il est donc indispensable aux malades de se rendre sur
place. C’est la raison d’être des stations et des cures thermales.
Les stations françaises ont atteint depuis plusieurs siècles le stade de la
spécialisation. Chacune concentre son activité sur tel ou tel type de maladie.
II/ Comparaison entre médecine générale et médecine thermale
Royat-Chamalières possède l'orientation « Maladies Cardio-Artérielles »,
spécialisée dans le traitement de l’artérite et du Syndrome de Raynaud, ainsi que
de l’arthrose et la fibromyalgie pour la cure « Rhumatologie ».
La médecine thermale, au même titre d’ailleurs que l’homéopathie ou
l’acupuncture par exemple, appartient aux médecines dites alternatives.
Pascal Monet est médecin à la station thermale de Royat. Il est aussi le
Président de la Société Médicale, c'est-à-dire le représentant élu par les
médecins exerçant en médecine thermale à ROYAT. A ce titre, il les représente
auprès de la Direction des Thermes ainsi qu’au Conseil d’exploitation de la Régie
des Eaux Minérales.
D'après lui, la question est : quelle est la place de la médecine thermale ? La
médecine thermale ne peut et ne doit traiter que les manifestations cliniques de
pathologies chroniques pour lesquelles les thérapeutes traditionnelles sont soit
pauvres, comme pour le traitement du syndrome de Raynaud, soit comportant des
effets secondaires, comme une hypotension sévère avec certaines molécules,
soit encore contre-indiquées chez certains malades, par exemple l’impossibilité
de prescrire des anti-inflammatoires chez un patient ayant des antécédents
d’ulcère gastrique.
En dehors de ce cadre, une cure thermale serait une escroquerie.
1) L'artérite :
L'artérite désigne l’ensemble des lésions touchant les artères qui
s'accompagnent d’un rétrécissement du calibre des artères. L’obstruction de la
circulation sanguine est alors partielle ou totale, dans quel cas les conséquences
peuvent être dramatiques. Cette maladie se manifeste préférentiellement après
50 ans chez un sujet tabagique.
Environ 90 % des artérites sont provoquées par l’athérosclérose.
L'athérosclérose est la première maladie cardiovasculaire au monde. Elle touche
les vaisseaux sanguins et conduit à la formation de dépôts anormaux appelés
athéromes. L'athérosclérose peut toucher les artères de différents organes et
notamment les artères coronaires.
Ces diverses pathologies réduisent l'espérance de vie de 10 ans en moyenne.
L'artérite peut aussi s'appeler artériopathie des membres inférieurs. C'est en
fait le nom que l'on donne lorsqu'une ou plusieurs artères sont plus ou moins
bouchées
Il existe 4 stades à l'artérite :
Stade 1 : le malade n'a aucune gène, l'artérite est décelée lors d'un examen
médical
Stade 2 : le malade ressent une douleur dans la jambe lors la marche (crampes)
Stade 3 et 4 : le malade ressent des douleurs nocturnes en position allongée et
des troubles trophiques (lésions de la peau)
1 à 2 % de la population totale est atteint d'artérite de stade 2, avec une
prédominance masculine. Plus de 15% de la population totale après 75 ans.
Les principaux facteurs de l’artérite sont le tabac, le cholestérol, le diabète,
l’obésité, la sédentarité, l’âge, l’hypertension artérielle, les troubles du
métabolisme lipidique, le stress, et les facteurs génétiques.
Cure thermale : la période idéale pour commencer une cure est lorsque la maladie
en est au stade 1 ou 2.
D'après l'établissement thermal de Royat, tout patient chez qui on découvre une
artérite devrait faire la cure avant toute chose, du fait de la conformité de la
cure de Royat avec les recommandations de la Haute Autorité de Santé.
La cure permet de retarder l'apparition de la première gène à la marche. En
général, une amélioration est observée vers le 10èmejour. Ces effets mesurés
expliquent que les distances de marche augmentent en moyenne de 66 %
immédiatement après la cure et se maintiennent entre 3 mois et 1 an. Mais pour
obtenir ces résultats, il faut aussi une bonne hygiène de vie, un changement des
habitudes alimentaires, une reprise des activités sportives, et l'arrêt du tabac.
Le bain de gaz général est le soin appliqué aux curistes venus pour soigner une
artérite. C'est une technique originale de Royat qui est applicable même chez les
patients âgés et fragiles car elle est douce et non fatigante. Le curiste étant
allongé, la moitié inférieure du corps baigne dans une atmosphère gazeuse
saturée et sèche, contenue dans une enveloppe plastifiée étanche, fermée par un
lien non compressif. Sa durée efficace est de 15 à 20 minutes.
Ceci dit, la cure est recommandée également à toute personne ayant choisi de
subir une angioplastie (utilise pour de petits ballonnets gonflables qui
permettent de dilater l'artère à l'endroit du rétrécissement. Le plus souvent, le
geste est complété par la mise en place d'un stent, ou ressort, qui reste
incrustée à l'intérieur du vaisseau pour éviter la re-formation d'un
rétrécissement). Car, si l'opération permet de soulager le patient à court terme,
elle ne lui permet pas de changer profondément ses habitudes. En cela, la cure,
puisqu’elle permet aussi de supprimer les facteurs comme le tabac, est
parfaitement complémentaire à la chirurgie.
Traitements traditionnels :
-Vasodilatateurs
-Anticoagulants (aspirine, plavix)
-Artère bouchée = sténose
-Opération :
-pontage (déviation avec une autre veine, ou artificielle)
-angioplastie
-amputation
Autres traitements :
-Huiles essentielles au romarin
-Tisane anti-artérite
L'étude THERMARTHROSE
L'étude Thermarthrose évalue le service médical rendu de la cure thermale dans
le traitement de l’arthrose du genou.
Date de réalisation : 2009
Le protocole
462
patients
répartis
en
2
groupes
d’études
:
Le groupe cure : 232 patients, accueillis dans 3 stations thermales ont reçu, en
complément de leur traitement habituel, des soins thermo-minéraux pendant 18
jours.
Le groupe témoin : 230 patients ont suivi leur traitement habituel.
Le score d’évaluation utilisé est validé et recommandé internationalement. Il
s’agit de la réduction de la douleur et/ou l’amélioration des capacités
fonctionnelles.
Les patients ont été évalués à l’inclusion, puis à 3, 6 et 9 mois.
Les 3 stations thermales : Aix les Bains, Balaruc et Dax
Les grandes conclusions

L'étude THERMARTHROSE démontre que la cure thermale représente une
amélioration du service médical rendu par rapport aux thérapeutiques non
chirurgicales habituelles de la gonarthrose.

A 6 mois, on observe, de manière statistiquement significative une
amélioration du score de la douleur de 11,4 chez les patients du groupe
curiste et de 4,0 chez les patients du groupe témoin.

L’amélioration du score d’incapacité est également significatif : il est de 8,5
pour les patients du groupe curiste et de 3,0 pour les patients du groupe
témoin.

A 3 mois, 6 mois et 9 mois, la cure augmente d’environ 50% le nombre de
patients améliorés de manière pertinente en termes de douleur et de
fonction.
2. Le syndrome de Raynaud
Qu'est-ce que le syndrome de Raynaud ?
Le syndrome de Raynaud est un trouble de la circulation sanguine qui se
manifeste souvent par un engourdissement ou des douleurs dans les extrémités
(mains, orteils, nez, lèvres …). Il a été découvert par le médecin Maurice Raynaud
(du 19 ème siècle), et porte donc son nom. Il décrit cette maladie dans une de
ses thèses (1862) : « de l’asphyxie focale et de la gangrène syétrique des
extrémités ».
On peut distinguer le syndrome de la maladie de Raynaud :
-Le syndrome : C’est un effet secondaire dû à la prise de certains médicaments
ou d'autres maladies. Le syndrome est plus rare et plus grave que la maladie de
Raynaud. La principale cause du syndrome est le froid, qui cause une
sclérodermie : atteinte des vaisseaux sanguins, ils se rétrécissent.
-La maladie de Raynaud : Elle n'a pas de causes définies (elle est une cause
secondaire dans 10 à 20 % des cas). Elle est plus bénigne que le syndrome. Elle
peut être dû à la température ou au stress par exemple. Il y a plusieurs phases
de coloration des extrémités :
*rose à blanc : c’est la syncopale
*rose à bleu : c’est l’asphyxie
*rose à rouge : c’est l’hyperhémique
Dans les deux cas, les facteurs sont les mêmes, il y a une baisse de la pression et
une augmentation de la viscosité sanguine (l’épaisseur du sang), une diminution du
diamètre de l’artère, d’où les changements brutaux de couleurs des extrémités.
Dans les deux cas le pouce est généralement épargné.
Les symptômes sont également les mêmes : on observe rapidement une
décoloration des doigts (violet, jaune, blanc …), ainsi que des douleurs aux
extrémités, ou encore des fourmillements, de fortes pulsations, des
engourdissements avec ou sans pertes de sensibilité.
Quelles réactions du corps mènent à ce changement brutal de couleur des
extrémités ?
Il faut savoir que le corps humain d’un malade ou non cherche continuellement à
réduire sa perte de chaleur en resserrant les petites artères situées sous la
peau (artérioles) c’est la vasoconstriction. Chez un malade cette réaction est
excessive, les nerfs contrôleurs du resserrement des artérioles sont hyper
sensibles et provoques un spasme.
Existe-t-il une prévention ?
Oui en effet, on peut se protéger pour éviter cette vasoconstriction excessive, il
existe quelques moyens simples comme :
- se protéger les doigts du froid, porter des gants
- ne pas fumer car le tabac à des propriétés hypertensives tout comme le café
En revanche, l’alcool a des effets bénéfiques à court terme, il a des propriétés
vasodilatatrices, le sang circule mieux.
La prévalence estimée à 6 à 10 % de la population générale, atteinte plus
fréquente chez les femmes). Il est l’expression d’un arrêt brutal, transitoire, de
la circulation artérielle digitale, exacerbé par le froid, l’humidité et parfois
l’émotion, majoré par un tabagisme.
Un test au froid automatisé (examen CT) a montré trois mois après les
soins, une diminution significative du temps de réchauffement (7 minutes soit 25
%) et une augmentation du taux final de réchauffement (+ 22 %). L’évaluation
clinique montre une meilleure adaptation au froid en période hivernale (tendance
vers une diminution du nombre de crises).
L’étude des conditions météorologiques locales de la région Clermont-Ferrand /
Royat a permis de mettre en évidence un environnement climatique d’inconfort
pour les mois de novembre à février inclus.
Cure thermale : qu’est ce qu’on fait pdt la cure ?
résultats de la cure : diminution du nombre, de la durée et de l'intensité des
crises, meilleure adaptation au froid en hiver.
Médecine générale : vasodilatateur , prévoir de bonnes chaussettes et
chaussures contre le froid et en cas d'échec : un médicament AMLOR qui est un
inhibiteur calcique
Autre :
-masser les mains ( mélange huiles essentielles - huile végétales) ; gélules (
Origanum majorana )
-Allopathie: Le terme « allopathie » est un concept utilisé par les homéopathes
et désignant un ensemble de pratiques thérapeutiques ne reposant pas sur le
principe de l'homéopathie
-homéopathie : pour lutter contre une maladie, il faut absorber des substances
qui provoquent les même symptômes, moyennant toutefois de très fortes
dilutions pour ne pas mettre en péril la vie des malades.
À l'inverse, l'allopathie consisterait à combattre des symptômes en absorbant
des substances allant contre les symptômes.
Réserver la cure :
Le médecin traitant prescrit une cure thermale et remplit « la demande de prise
en charge » en indiquant le lieu d'orientation (centre + maladie)
Il faut envoyer un formulaire de demande de prise en charge à la Caisse
d'Assurance Maladie, qui peut permettre de bénéficier d'une participation aux
frais de transport et d'hébergement (si besoin est)
Il faut renvoyer le bulletin de réservation en indiquant le service, les dates, le
nom du médecin thermal, et un chèque de 40 euros.
Réserver un hébergement (si besoin est)
Il faut prendre RDV avec le médecin thermal (obligatoire pour l'inscription aux
thermes)
III/ Limites
1. les contre-indications
Les cures thermales sont réservées aux maladies chroniques et aux convalescents des
maladies aiguës. Elles sont donc contre-indiquées au cours des maladies aiguës sauf l’eczéma.
Elles le sont également dans les cancers, les tuberculoses, l’hypertension artérielle sévère,
l’insuffisance cardiaque, rénale et hépatique, ainsi que dans la sénilité extrême.
- cancers évolutifs,
- maladies inflammatoires en poussée,
- toute affection aiguë temporaire,
ou plus spécifiquement cardiovasculaires :
- infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, angioplastie, tous ces
événements datant de moins de 6 mois,
- insuffisance cardiaque ou coronaire et hypertension artérielle non stabilisées.
Les incidents propres aux pratiques thermales de ROYAT sont mineurs et
rares :
- sensation de fatigue générale et/ou douleurs articulaires en cours de cure, liée
à la mobilisation du patient pour sa cure,
- démangeaisons, en particulier aux jambes, liées essentiellement aux bains d’eau
et aux douches,
- tachycardie (accélération du rythme cardiaque) et/ou syndrome vagal (petit
malaise sans perte de connaissance), hématomes superficiels aux points
d’insufflation du gaz,
- sensation de constriction thoracique due à la sangle de contention du sac du
bain de gaz et/ou inhalation minime de gaz lors de ce même bain.
L'établissement recommande de prendre une douche le matin avant les soins,
ainsi qu’après les soins utilisant l’eau thermale, en séchant bien les zones de plis
de la peau, les membres inférieurs ainsi que les espaces entre les orteils, sans
frotter mais en tamponnant, surtout si le patient souffre d’une artérite des
jambes et/ou d’une insuffisance veineuse.
Bien qu’aucune infection cutanée n’ait été rapportée aux pratiques thermales de
Royat, une infection cutanée locale au point d’insufflation du gaz ne peut être
totalement exclue. L'établissement ne prescrit pas de soins thermaux collectifs
aux patients porteurs de plaies aux jambes, même minimes ou en voie de
cicatrisation.
2. la psychologie
Face aux maladies chroniques, la prise en charge thermale est un gage de
soulagement, d’amélioration de la qualité de vie et d’évolution des comportements
physiques et hygiéno-diététiques. Du temps pédagogique et sanitaire qui est loin
d’être perdu dans la prise en charge des patients atteints de maladies
chroniques. Par ailleurs, le thermalisme, médecine sociale et responsable est très
actif dans la prise en charge et l’accompagnement des populations fragiles et des
patients les plus susceptibles de basculer dans la dépendance. La thérapeutique
proposée est plus douce que des stages de rééducation ou la prise de
traitements médicamenteux lourds, et est donc bien adaptée à une population
plus fragile.
Biblio :
Encyclopédia universalis
Cneth : site internat
Wikipédia
Encyclopédie Larousse
Cours sur les eaux thermales de Vincent Valles
Entretien avec médecin thermal
Auvergne-thermale.com
thermes-de-royat.com
Téléchargement