2 – La perception 2.1-Fonctionnement général a- La sensation b- L’organisation perceptuelle : à quoi l’objet ressemble c- Identification et reconnaissance : Quel est cet objet, quel est sa fonction 2.2- La psychophysique : mesurer la perception La psychophysique est une branche de la psychologie expérimentale qui cherche à déterminer les relations quantitatives qui existent entre un stimulus physique et la perception qu'on en a. Ernst Heinrich Weber : 1795-1878 Gustav Theodor Fechner : (1801-1887) On utilise des lois mathématiques pour expliquer les phénomènes psychologiques 2 – La perception 2.2- La psychophysique : mesurer la perception a- La mesure des seuils b- Types de seuils c- Techniques de mesure On met donc en relation l’intensité d’un stimulus physique (en décibel, en lux…) avec l’intensité du vécu sensoriel. Mais il n’y a pas d’unité propre à ce vécu. A partir de quand considère-t-on qu’un choc électrique est léger, modéré ou insoutenable ? De plus, il existe une très grande variabilité inter individu : un enfant n’aura certainement pas les mêmes réactions qu’un rugbyman . Les seuils évoluent avec le temps (habituation). La technique utilisée consiste à mesurer des seuils, c’est-à-dire, à mesurer quel est le plus petit ou le plus faible stimulus qu’un organisme peut détecter. On place des individus dans une situation de détection (un son par exemple) On présente les stimuli physiques à des intensités variables (intensité faible à élevée par exemple). On construit ensuite une fonction psychométrique : sur l’axe des X on reproduit l’intensité, et sur l’axe des Y, le pourcentage de détection. Le seuil correspond à l’intensité à laquelle le signal est détecté dans 50% des cas. Le seuil est toujours une mesure théorique. Il n’est jamais calculé directement. La mesure des seuils est primordiale, indispensable dans l’élaboration d’un diagnostic. C’est la base de toute intervention, la première étape à toute analyse de cas. 2 – La perception 2.2- La psychophysique : mesurer la perception a- La mesure des seuils b- Types de seuils c- Techniques de mesure Seuil absolu : le minimum d’énergie physique nécessaire pour générer une réponse de l’individu (intensité minimum perceptible). Seuil différentiel : plus petite différence d’intensité perceptible. 2 – La perception 2.2- La psychophysique : mesurer la perception a- La mesure des seuils b- Types de seuils c- Techniques de mesure 3 techniques : - Méthode d’ajustement - Méthode des limites - Méthode des constantes METHODE D ’AJUSTEMENT Intensité I seuil Principe: Le participant règle lui-même la valeur du stimulus à un niveau qui lui permet de juste le détecter Temps Avantage: a) Rapide b) Facile Inconvénients: a) Peu fiable b) Aucun moyen de construire la fonction psychométrique. METHODE DES LIMITES Principe: Le participant est soumis à plusieurs séries de stimulation par valeurs croissantes puis par valeurs décroissantes. Pour chaque série, on note la valeur d ’intensité qui correspond à un changement de perception. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 = non perçu ; 1 = perçu Seuil = 6+8+4+7+5+5+7+8 8 Avantage: a) Rapide b) Facile pour le participant c) Le seuil calculé est bien théorique Inconvénients: Conduit à deux types d ’erreurs: a) Erreur de persévération b) Erreur d ’anticipation = 6.25 Principe: Le participant est soumis plusieurs fois à des stimuli de différentes intensités dans un ordre aléatoire. A chaque stimulation, le sujet répond oui ou non, selon qu ’il perçoit ou non le stimulus. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Eff. Eff.% 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 0 0 0 1 0 1 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1 2 3 7 7 12 14 17 19 19 20 0 5 10 15 35 35 60 70 85 95 95 100 Effectifs en % METHODE DES CONSTANTES 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 95 95 100 85 70 60 35 35 0 1 5 2 10 3 15 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Seuil Intensité Avantage: a) Permet de tracer la fonction psychométrique b) Permet d ’éviter les erreurs d ’anticipation et de persévération Inconvénients: Longue et fastidieuse 2 – La perception 2.1-Fonctionnement général 2.2- La psychophysique : mesurer la perception 2.3- Le système visuel a- L'oeil L’œil : fonction optique. Permet de projeter sur la rétine les rayons lumineux réfléchis par les objets. 2.3- Le système visuel a- L'oeil b- La rétine : zone fovéale/parafovéale c- Les voies visuelles La rétine : tissus nerveux extrêmement complexe permettant le transcodage de la lumière. Tapissée de cônes et de bâtonnets ayants des fonctions et une répartition différentes. Zone où l’acuité visuelle est au maximum Champ visuel gauche Champ visuel droit Le champ visuel correspond à l’espace que l’œil peut percevoir lorsqu’il est immobile : il a l’avantage d’être large, mais malheureusement, seule une infime partie de cet espace, située au centre, permet une vision précise. Par conséquent, pour explorer son environnement, l’œil doit se déplacer… Pour explorer une image complexe comme celle-ci, l’œil procède grâce à une série de bonds très rapides appelés saccades oculaires. Ces déplacements rapides sont suivis de périodes de fixations (l’oeil est immobile) permettant l’analyse. 2.3- Le système visuel a- L'oeil b- La rétine : zone fovéale/parafovéale c- Les voies visuelles Le fonctionnement des voies visuelle est complexe : La partie droite de chaque œil projette dans l’hémisphère droit Et la partie gauche, dans l’hémisphère gauche. En bleu : champ visuel droit. Projette vers hémi. gauche En rouge : champ visuel gauche. Projette vers hémi. droit Les informations sont ensuite rassemblées : exemple de la lecture. Tout se passe dans l’hémisphère gauche ! Le cerveau optimise le temps de traitements en localisant dans des régions proches les informations qui doivent être combinées (ici, les lettres, les sons, les significations) L’apprentissage du principe alphabétique (correspondance graphèmes-phonèmes) n’est pas forcément évident pour l’enfant (pour nous, ça l’est). C’est la méthode la plus rapide pour acquérir, chez la majorité des enfants, la lecture et la compréhension. Mais pas pour tous… On apprend, par apprentissage, à positionner son regard d’une certaine façon qui facilitera ensuite la lecture. ??ble ?able fable gable jable sable table 5 items amble bible bleui cible câble fable gable jable noble omble roble râble sable table yèble 16 items Base de 50 000 mots T ABLE • il y a dominance de l’hémisphère gauche pour le langage • intérêt a projeter une grande partie du mot vers cet hémisphère 1– Histoire et objet de la psychologie 2 – La perception 3 – L’apprentissage 3.1-Conditionnement classique 3.2-conditionnement opérant 3.3-Influences cognitives sur l’apprentissage Apprentissage : toute modification stable des comportements ou des activités psychologiques attribuable à l'expérience de l’individu. Les capacités d’apprentissage évoluent en fonction de la phylogenèse (évolution des espèces). Elles deviennent de plus en plus complexes. 3 – L’apprentissage 3.1-Conditionnement classique 3.2-conditionnement opérant 3.3-Influences cognitives sur l’apprentissage Conditionnement classique, ou de type I, découvert par hasard par le physiologiste russe Yvan Pavlov, en 1889. Il travaillait sur la digestion (il reçut le prix Nobel pour ses travaux sur cette question). Au cours de ses expériences, il étudiait les conditions de production de la salive chez les chiens. Seuls 2 facteurs déclenchaient cette production de salive : de la viande ou une solution acide. Mais Pavlov remarqua que d'autres stimulations pouvaient avoir le même effet : la présence de l'assistant qui apportait habituellement la viande, ou le son de l’ascenseur utilisé par le personnel du laboratoire etc... Comment ces stimulus nouveaux deviennent-ils capables d'entrainer une salivation ? Le conditionnement pavlovien est fondé sur l’association entre 2 stimuli : un stimuli provoquant une réponse réflexe est systématiquement associé à un autre qui ne déclenche pas de réponse (stimulus neutre). A force de répétition, la présentation du stimulus neutre entraine une réponse (réponse conditionnée). SI RI Le conditionnement pavlovien est fondé sur l’association entre 2 stimuli : un stimuli provoquant une réponse réflexe est systématiquement associé à un autre qui ne déclenche pas de réponse (stimulus neutre). A force de répétition, la présentation du stimulus neutre entraine une réponse (réponse conditionnée). SI SC ou neutre RI Pas de réponse Le conditionnement pavlovien est fondé sur l’association entre 2 stimuli : un stimuli provoquant une réponse réflexe est systématiquement associé à un autre qui ne déclenche pas de réponse (stimulus neutre). A force de répétition, la présentation du stimulus neutre entraine une réponse (réponse conditionnée). SI SC ou neutre RI Pas de réponse conditionnement SC + SI = RI Le conditionnement pavlovien est fondé sur l’association entre 2 stimuli : un stimuli provoquant une réponse réflexe est systématiquement associé à un autre qui ne déclenche pas de réponse (stimulus neutre). A force de répétition, la présentation du stimulus neutre entraine une réponse (réponse conditionnée). SI SC ou neutre RI Pas de réponse conditionnement SC + SI = RI SC = RC ATTENTION : la réponse inconditionnelle n’est pas identique à la réponse conditionnée.