Méthodes comportementales (psychophysiques) Temps de réaction – le temps qui s’écoule entre la présentation d’un stimulus et la réponse comportementale Ex : «34+28=62 » le sujet doit dire s’il la réponse est bonne ou pas ! Dans cette mesure de temps réactions, différents moteurs sont en route. Temps de réaction : -simples (TRS) détection d’un stimulus (ex : presser le bouton) -de choix (TRC) il y a au moins deux possibilités (ex : presser le bouton de gauche si grand, presser le bouton droit si petit) Plus on complexifie la tache, plus on demande au sujet de faire des traitements, plus le temps réaction est grand. 1° détecter l’image 2° dire si elle est en couleur 3° dire si elle représente un champignon 4° nommer l’image => la tache se complexifie, et le traitement prend plus de temps. a) Mesures psychophysiques de la sensibilité Chaque système perceptif possède une sensibilité Sensibilité – mesures de seuils Les seuils varient selon les individus et selon l’age ! Seuil de détection : la plus petite intensité de stimulation qui permet de détecter un stimulus. Pour la vision il s’agit de l’étendu de la zone du visible Pour l’audition il s’agit de l’étendu de la zone audible Il existe quatre mesures de la sensibilité : 1. Mesure des seuils de détection 2. Mesure des seuils de discrimination (seuils différentiels) Intensité voisine supraliminaires. Les seuils auxquels un individus perçoit des différences entre deux objets peu différent 3. Méthode d’égalisation et d’appariement Illusions, on tend a égaliser les angles et les segments (ex : la figure de Müller-Lyer) 4. Méthode de jugement 2) le système visuel 2.2 structure Le système visuel est composé de plusieurs organes et de plusieurs systèmes. C’est la lumière qui fait nous pouvons voir les choses. Le premier organe impliqué, c’est l’œil. Dans la rétine, il y a des capteurs qui changent la lumière en signal nerveux. Ces signaux sont envoyés dans le cortex visuel primaire. C’est dans ce système que commence le traitement de l’information. D’autres régions cérébrales entre en jeux plus tard, chacun traite un aspect de la perception visuel (la couleur, le mouvement etc.) on suppose que certaines informations sont traités en priorités. Chacun œil perçoit différemment les objets, mais une association des deux perceptions sont faites pour ne former qu’une seule image. Pour le champ visuel droit, c’est juste la partie nasale de l’œil droit qui traite l’image et la partie temporale de l’œil gauche. Et inversement pour le champs visuel gauche. Ce qui est vu par les cotés droit d’un œil est uniquement traité par le cortex cérébrale gauche et inversement. Notre rétine ne perçoit pas les choses de manière uniforme. Il y a des divisions au sein de la rétine. De nombreux cônes et les bâtonnets sont liés à une seule cellule nerveuse particulière, il s’agit des champs réceptifs Il y a deux voies La voie pariétale la voie du « comment » La voie ventrale : la voie du « quoi » 2.2 Traitement de l’information précoce A. traitement des formes Formes : une distribution spatiale d’intensité lumineuse (luminance) et de longueurs d’ondes sur la rétine Contour : limite continue entre deux régions de l’espace Tout changement brusque de luminance qui continu spatialement. Mécanismes sensoriels ou processus cognitifs ? Processus cognitif : interprétation qu’il y a quatre disques entier masqués par une surface. Processus sensoriels : montrer chez les animaux Montrer avec d’autres éléments Comment se fait le traitement de contours virtuels ? Grâce aux deux mécanismes 1° mécanisme de luminosité 2° mécanismes de contours (colinéarité et liages des terminaisons) B. Traitement de volumes Vision stéréoscopique statique Disparité rétinienne Plus l’objet est éloigné de l’observateur plus l’angle est important. La disparité nous informe sur la distance d’un objet, cela nous donne la profondeur. D’autres informations pour le traitement du volume (de la profondeur) : Indices picturaux Perspective linéaire – hauteur dans le champ. Ce qui est plus haut (dans le champ visuel éloigné) est perçu comme état plus prêt Les lignes convergent avec la distance. Cela nous aide a percevoir la profondeur. Perspective atmosphérique. Ce qui est éloigné a une apparence plus floue, comme si elle était dans un brouillard. Tout cela est utilisé par notre système visuel, mais traité assez tardivement. C traitement du mouvement visuel Des neurones dans V1 sélectifs au mouvement. En mouvement car les objets se déplacent, tout comme l’observateur. Ces neurones sont spécialisés, il y en qui traite les mouvements de bas en haut, d’autres de gauche à droite. Le neurone s’active si le mouvement qui lui est spécifique est percu, sinon il est inactif. Le phénomène du mouvement consécutif visuel, si on regarde un élément bouger vers le bas, on verra après son arrêt un mouvement apparent vers le haut. Les neurones peuvent être saturés et être paralysés. Ils produisent ensuite une image en négatif Les images consécutives Ce phénomène est expliqué par l’adaptation neuro-sensorielle des neurones activés par les caractéristiques du stimulus. Ils sont ensuite moins sensibles. III perception visuelle et connaissances 1) Représentations Perception : ensemble d’activités complexes liées à la prise de connaissances implicites ou explicites de notre monde environnant et de nos actions propres Deux buts de perception - Contemplation (voie centrale) : percevoir pour connaître Action (voie pariétale) : percevoir pour agir La perception n’est pas forcement consciente. Elle est d’ailleurs inconsciente la plupart du temps Les patients hémianopsie (qui ne voit pas sur une moitié du chant visuel) dans un procédure oui/non « je ne vois rien » consciemment il ne détecte pas le stimulus présenté dans le champ défaillant Puis on lui demande de pointer avec le doigt une direction, s’il déteste le stimulus, c’est une perception inconsciente. Stimulus visuel Traitement Information provenant du traitement Appariement à des représentations stockées en mémoire Trois types de représentations 1° structurale : spécifie la forme de l’objet 2° sémantique : contient toutes les connaissances conceptuelles 3° lexicale : spécifie le nom de l’objet et se trouve dans le lexique phonologique Structurale : c’est la forme du stimulus (exemple, la lettre A,a) Sous quel format les connaissances sont elles stockées ? -analogique (image mentale, pas économique) -propositionnel : (contient la description des éléments et leur arrangement) Représentation analogique L’objet est reconnu peu importe le point de vue de l’observateur Comment est ce possible ? Point de vue canonique. Représentation structurale canoniques : le point de vue qui donne le plus d’information sur l’objet. Cela nous donne Images mentales Preuves intuitives : possibilité de visualiser mentalement, même si cela n’est pas nécessaire. Shepart et Metzler (1971) : rotation mentale. Tache : dire si les deux images sont identiques. Le temps de rotation augmente linéairement avec le degré rotation de l’image C’est une preuve pour l’existence d’images mentales et aussi de représentations analogiques Représentation prépositionnelle Biederman (1987) : Existence de composantes géométriques élémentaires : Géons La reconnaissance est indépendante du point de vue Les géons constituent un « alphabet » de composantes élémentaires. A coté de cela il existerait une grammaire qui définirait les définitions spatiales entre les géons Pourquoi avons-nous l’impression de constance perceptive ? -constance de position -constance d’orientation -constance de couleur -constance de taille constance d’orientation inversion haut/bas d’une image n’affecte pas le TR de reconnaissance Contraire pour les visages : le temps de réaction augmente Taches utilisées pour étudier les mécanismes de reconnaissance : -jugement identique/différent -appariement à un modèle -reconnaissance -dénomination -objet possible/impossible Illusion d’optiques Est ce nos sens qui nous trompent ? La perception doit tout d’abord assurer notre survie. Notre perception s’est adaptés à un environnement dans le but de survivre et au fur et a mesures, certaines perceptions sont devenues prédominantes. Les illusions d’optiques nous renseignent sur les mécanismes de la perception Elles peuvent être expliquées par des -traitements sensoriels précoces -traitements plus tardifs