Ly- 1ES- Questionnement sur les budgets publics Introduction : rechercher comment les notions de budget de l’Etat et de loi de finance sont liées Accès aux sources sur vzouly pearltrees rubrique éco- dépense publique ou dessine moi l’éco 1- A quoi servent les dépenses publiques ? a. Identifier les 3 administrations publiques b. Quelle est celle qui dépense le plus ? c. Quelle est celle dont les dépenses ont le plus augmenté ? d. Quelles sont les 4 dépenses les plus importantes des APU ? de l’Etat ? e. Quelle est la part des dépenses publiques dans le Pib ? f. Pourquoi est-il si difficile de réduire les dépenses publiques ? SourcesHors-série A éco. 98- les chiffres 2014- a quoi sert l’argent public ? P.Frémeaux, Baisser les dépenses publiques ? Pas si simple, alternatives économiques, HS100, l’état de l’économie 2014 2- Quelles sont les recettes publiques ? a. Que sont les prélèvements obligatoires ? b. Présentation des ordres de grandeur et de leur évolution en valeur absolue et par rapport au Pib c. Quelles sont les trois principales recettes de l’Etat ? d. Le discours de politique générale Mr Valls va-t-il dans le sens d’une augmentation ou d’une réduction de la pression fiscale ? 3- D’où viennent les dettes et déficits publics ? Quelles sont les limites imposées par l’UE ? Ces limites sont-elles respectées par la France ? Par les autres pays de la zone euro ? Quelle administration publique a-t-elle le déficit le plus important ? Quand le budget de l’Etat a-t-il été en équilibre pour la dernière fois ? Quel est le déficit de l’Etat cette année ? Qu’est-ce que le déficit de l’Etat ? e. Pourquoi moins de croissance= plus de déficit ? f. Comment la dette publique est-elle liée aux déficits publics ? g. Pourquoi la dette qui a pour cause la hausse des dépenses publiques a-t-elle aussi pour conséquence la hausse de ces mêmes dépenses. 4- Comment le budget de l’Etat agit sur l’économie ? a. b. c. d. http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politiqueeconomique/221172552/finir-debat-austerite http://www.marianne.net/Sauver-l-euro-une-politique-criminelle-selon-un-prix-Nobel-deconomie_a220180.html a. b. c. d. Quels sont les deux camps opposés du débat sur l’austérité ? Quels sont les avantages de la dépense publique cités dans ce texte ? Pourquoi l’aide à la pierre est-elle inefficace ? Pour quelle raisons les auteurs du texte veulent-ils en finir avec ce débat ? Que proposent-ils à la place ? Ly- 1ES- Questionnement sur les budgets publics e. Le prix Nobel Stiglitz est-il de l’avis du doc1 ? http://www.courrierinternational.com/article/2013/05/30/un-remede-pire-que-le-mal Doc1 Qu’on la nomme politique de rigueur ou politique rigoureuse pour les plus inventifs, l’austérité est au centre de toutes les attentions. Plusieurs économistes, à l’image du collectif des "économistes atterrés", n’ont pas trouvé de mots assez durs pour condamner les politiques de réduction des dépenses publiques qui seraient responsables selon eux de la récession. (…)Dépenser toujours plus pour stimuler la croissance, il est vrai que l’idée a de quoi séduire… Il y a en effet plusieurs raisons de justifier la dépense publique. Comme l’ont montré de nombreux travaux (1), en investissant dans des infrastructures qui ne peuvent être développées par le secteur privé par coût ou par nécessité (routes, écoles, lignes de TGV, système judiciaire…), elle crée un climat propice à la croissance et au développement. Par ailleurs, les externalités négatives engendrées par le secteur marchand justifient l’intervention publique pour compenser le coût d’une activité sur l’ensemble de la société. L’exemple souvent cité est celui de la pollution créée lors du processus de production. La puissance publique peut alors intervenir en taxant les acteurs à hauteur du dommage estimé (taxe pigouvienne) ou fixer des droits à polluer librement échangeables au prix du marché comme l’a fait l’Union européenne. Enfin, en mettant en place un système de redistribution, elle favorise la cohésion sociale en rendant plus acceptables certaines inégalités. En période de récession, son rôle de soutien à la demande et à l’investissement est essentiel puisque l’effet multiplicateur y est plus fort (2). "L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables" Soyons clairs : il n’existe aucune étude sérieuse qui définisse un niveau optimal de dépense publique par rapport au PIB. Ce niveau est le résultat d’un héritage culturel et surtout de choix politiques. En soi, la dépense publique n’est ni bonne ni mauvaise. Dans les années 1980, la politique d’austérité menée par Margaret Thatcher permettait au Royaume-Uni de réduire considérablement sa dette, de renouer avec la croissance et de mieux maîtriser son inflation. Inflation de près de 20 %, endettement croissant, déficit commercial, croissance inférieure à ses voisins, emprunt auprès du FMI : la situation du Royaume-Uni des années 1970 n’avait alors rien à envier à celle que connaissent aujourd’hui les pays européens. Peut-être plus spectaculaire, l’exemple du Canada a de quoi faire rêver ! Entre 1993 et 1997, malgré un contexte économique difficile, la réduction drastique des dépenses publiques a permis de passer d’un déficit budgétaire de 5,5 % à un excédent de 1,1 %. Dans le même temps, la croissance et le nombre de créations d’emplois du Canada devenaient les plus élevés du G7. Il ne s’agit pas ici de faire l’éloge de l’austérité ou de comparer des économies structurellement différentes, mais simplement de montrer que le lien entre réduction des dépenses publiques et baisse de la croissance n’a rien d’évident. La dépense publique est utile à condition de créer davantage de richesse que celle qui aurait pu l’être par les agents privés : comme se plaisait à le répéter Margaret Thatcher, "l’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables". Son utilisation doit donc faire l’objet d’une attention toute particulière. En France, de multiples politiques publiques ont vu leur efficacité contestée par des évaluateurs indépendants sans toutefois être remises en cause. En matière de logement par exemple, plusieurs études (3) ont montré l’effet contre-productif des aides à la pierre qui contribuent à accroître le prix de l’immobilier sans rendre les logements plus accessibles dans un contexte d’offre trop faible par rapport à la demande. Les sommes allouées à ces dispositifs pourraient permettre de réaliser des Ly- 1ES- Questionnement sur les budgets publics économies substantielles ou d’être réorientées vers la construction de logements pour être réellement efficaces. Mieux dépenser Le véritable enjeu n’est donc pas de maintenir les dépenses pour relancer l’économie, mais de dépenser de manière plus efficace : dans une étude publiée en 2008 (4), U.Mandl, A.Dierx et F.Ilzkovitz comparent les niveaux d’efficacité des dépenses publiques des pays européens et montrent ainsi qu’il est possible d’améliorer les rendements des investissements publics. À condition de développer une culture de l’évaluation des politiques publiques telle qu’elle peut exister dans d’autres pays (en Australie par exemple, la pérennisation d’un dispositif est conditionnée à une évaluation tous les cinq ans), la France pourrait espérer dépenser moins sans pour autant sacrifier sa croissance économique. Le délai supplémentaire de réduction des déficits accordé à la France ne doit pas servir d’alibi à un report des réformes de structure (suppression des dispositifs fiscaux inefficaces, réforme du marché du travail…). Opposer baisse des dépenses publiques et croissance n’a qu’une utilité limitée. Dans le cas français, il s’agit davantage de dépenser mieux en investissant massivement dans l’éducation et la formation par exemple et de réduire le poids des dépenses de fonctionnement. Le gouvernement doit être à la hauteur de ces défis en engageant un véritable chantier de réflexion sur l’efficacité de la dépense publique et opérer les réformes structurelles nécessaires au maintien de notre compétitivité. C’est à cette condition que la France retrouvera les chemins de l’équilibre budgétaire et de la croissance. Doc2 Criminelle», rien de moins : c’est ainsi que Joseph Stiglitz , prix Nobel d’économie, qualifie la politique actuelle de l’Europe visant à sauver l’euro et basée sur toujours plus de rigueur : politique d’Angela Merkel comme de François Hollande, malgré les velléités de politique de croissance de ce dernier, politique de Draghi, de van Rompouy et de Barroso. Le raisonnement est clair : les politiques menées par l’Europe – et particulièrement celles qui sont imposées aux pays faibles – ne peuvent qu’entraîner l’Europe dans la récession : «Les conséquences de cette précipitation de l’Europe vers l'austérité seront durables et probablement sévères. Si l'euro survit, ce sera au prix d'un chômage élevé et d’une énorme souffrance, notamment dans les pays en crise.» Il ajoute que «la souffrance que l’Europe, notamment celle des jeunes et des pauvres, est en train de subir, n'est pas nécessaire». «C'est ainsi que le plus grand atout d'une société, son capital humain, est en train d'être gaspillé voire anéanti.» «Il n'est aucun exemple d'une grande économie – et celle d’Europe est la plus grande au monde – qui se redresse grâce à l'austérité.»C’est ainsi que l’illustre économiste va jusqu’à dire que «l'obstination de ses dirigeants dans l'ignorance des leçons du passé est criminelle». http://www.marianne.net/Sauver-l-euro-une-politique-criminelle-selon-un-prix-Nobel-deconomie_a220180.html Vos dépenses sont mon revenu, mes dépenses sont vos revenus. Si vous et moi essayons de réduire nos dettes en réduisant nos dépenses, le montant de nos revenus respectifs en sera diminué – et une chute des revenus peut aggraver l’endettement, dans la mesure où elle génère aussi du chômage de masse. http://www.courrierinternational.com/article/2013/05/30/un-remede-pire-que-le-mal Krugman, prix Nobel d’économie 2008