Santé Canada, qui approuve les médicaments en fonction de leur innocuité et de leur efficacité;
les régimes publics d'assurance maladie, qui approuvent l'inscription de médicaments sur leur liste de
médicaments assurés que remboursera le gouvernement au moyen de son programme de
médicaments public.
Le rôle du CEPMB est double :
sur le plan réglementaire, il protège les consommateurs et contribue au système de santé canadien en
veillant à ce que les prix demandés par les fabricants de médicaments brevetés ne tombent pas dans l’excès;
sur le plan de la communication d'information, il aide les dirigeants à prendre des décisions éclairées en
communiquant de l'information sur les tendances pharmaceutiques et les dépenses en recherche et
développement par titulaire de brevet.
(2) Le Programme commun d'évaluation des médicaments de l'ACMTS
L'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) fournit aux décideurs les
données scientifiques, les résultats d'analyse, les conseils et les recommandations dont ils ont besoin pour
prendre des décisions éclairées en matière de santé. Financée par le gouvernement fédéral ainsi que les
provinces et les territoires, l'ACMTS est une agence indépendante à but non lucratif capable de fournir
rapidement de l'information scientifique aux décideurs du domaine de la santé sur l'efficacité des
technologies de santé. Le Programme commun d'évaluation des médicaments (PCEM) est un programme
pancanadien visant à réaliser des examens objectifs et rigoureux de l'efficacité et de la rentabilité de
médicaments approuvés. Il recueille aussi les commentaires des patients concernant les médicaments et
formule des recommandations d'inscription à la liste de médicaments assurés pour les régimes publics
d'assurance maladie du Canada à l'exception du Québec. La proportion du budget en santé au Canada
allouée aux médicaments sur ordonnance monte en flèche, ce qui accroît la pression exercée sur les régimes
publics d'assurance maladie. C'est pourquoi il est important que les provinces et les territoires aient accès à
des données probantes et à des conseils d'experts sur les bienfaits de tel ou tel médicament, et ce, de la
manière la plus rentable possible. Les décisions prises dans le cadre du PCEM aident les régimes publics
d'assurance maladie à déterminer s'ils inscriront ou non un médicament à leur liste.
Il est important de garder en tête que des restrictions peuvent être imposées si le médicament à l'étude se
révèle très similaire à des médicaments déjà sur le marché canadien ou semble trop cher pour une utilisation
ordinaire. Seul un minuscule pourcentage de médicaments n'est pas approuvé pour des raisons d'innocuité.
(3) Alliance pancanadienne d'établissement des prix des médicaments
L'Alliance pancanadienne d'établissement des prix des médicaments fait partie d'une initiative dans le cadre
de laquelle les provinces et les territoires (à l'exclusion du Québec) ont adopté une approche coordonnée pour
la fixation des prix des médicaments génériques et pour des négociations communes touchant les
médicaments de marque déposée. Les coûts des médicaments génériques les plus courants ont été réduits,
car les provinces et les territoires ont travaillé ensemble à l’établissement de prix équivalant à 18 pour cent
de celui des médicaments de marque déposée. Individuellement, les provinces et les territoires déboursaient,
pour des génériques, l’équivalent de 25 à 40 pour cent du prix de leur équivalent de marque déposée. À ce
jour, les prix des 10 médicaments génériques les plus largement utilisés ont été diminués, mais aucun d'entre
eux n'est contre l'ostéoporose.