Devoir Commun de 1e S février 2017 Exercice 1 Partie A 1°) a) AB = ( xB – xA ; yB – yA ) = ( 2 – (- 1) ; 2 – 3 ) = ( 3 ; - 1 ) b) 1ère méthode : d’après le cours on sait que si une droite a pour équation cartésienne ax + by + c = 0 alors u( b ; - a ) est vecteur directeur. donc AB = ( 3 ; - 1 ) donne x + 3y + c = 0, et il suffit d’utiliser l’un des points A ou B pour déterminer c : A( - 1 ; 3 ) appartient à (AB) ses coordonnées vérifient l’équation de (AB) (- 1) + 3(3) + c = 0 c=-8 Réponse : (AB) : x + 3y - 8 = 0 2ème méthode : Soit M( x ; y ) un point quelconque de (AB), donc représentatif de tous les points de (AB). M est sur (AB) donc les points M, A et B sont alignés, donc AM et AB sont colinéaires, donc x y’ – x’ y = 0 AB = ( 3 ; - 1 ) AM = ( x + 1 ; y – 3 ) x y’ – x’ y = 0 (- 1)( x + 1 ) – 3( y – 3 ) = 0 - x – 1 – 3y + 9 = 0 - x – 3y – 8 = 0 x + 3y - 8 = 0 2°) a) (Δ) : - 3x + y – 1 = 0 donne u( 1 ; 3 ) avec la 1ère méthode de la question 1° a), avec la 2ème méthode on détermine deux points de la droite : par exemples C( 2 ; y ) donne – 3(2) + y – 1 = 0 donc y = 7 donc C( 2 ; 7 ) D( 5 ; y ) donne – 3(5) + y – 1 = 0 donc y = 16 donc D( 5 ; 16 ) CD = ( 5 – 2 ; 16 – 7 ) = ( 3 ; 9 ) est un vecteur directeur de la droite. ⅓ CD = ⅓ ( 3 ; 9 ) = ( 1 ; 3 ) aussi. b) (AB) : x + 3y - 8 = 0 3y = - x + 8 y = - ⅓ x + (8/3) donc (AB) a pour coefficient directeur - ⅓ (Δ) : - 3x + y – 1 = 0 y = 3x + 1 donc (Δ) a pour coefficient directeur 3 Les coefficients directeurs sont différents, donc les droites ne sont pas parallèles, donc elles sont sécantes. Autre méthode : si les droites sont parallèles leurs vecteurs directeurs sont colinéaires. AB = ( 3 ; - 1 ) et u( 1 ; 3 ) x y’ – x’ y = 3×3 – (- 1)×1 = 9 + 1 = 10 x y’ – x’ y ≠ 0 les vecteurs directeurs ne sont pas colinéaires les droites ne sont pas parallèles elles sont sécantes c) Soit N( x ; y ) N ϵ (AB) y = - ⅓ x + (8/3) N ϵ (Δ) y = 3x + 1 Il faut donc résoudre le système d’équations linéaires. Par substitution on obtient 3x + 1 = - ⅓ x + (8/3) 3x + ⅓ x = (8/3) – 1 (10/3)x = 5/3 x = 5/10 = ½ = 0,5 qui donne y = 3(0,5) + 1 = 2,5 = - ⅓ (0,5) + (8/3) = ( - 0,5 + 8)/3 = 7,5/3 = 2,5 Réponse : N( 0,5 ; 2,5 ) 3°) a) (Δ) : - 3x + y – 1 = 0 y = 3x + 1 P( 0 ; 1 ) appartient à (Δ) car ses coordonnées vérifient son équation : 1 = 3(0) + 1 b) A B P (AB) (Δ) Le repère est orthonormé, donc || BP || = xBP ² + yBP ² BP = ( 0 – 2 ; 1 – 2 ) = ( - 2 ; - 1 ) donc || BP || = (- 2)² + (- 1)² = 5 4°) BP = 5 = AP et P est sur (Δ) (Δ) est la médiatrice de [AB] d’après la connaissance de collège « tout point de la médiatrice est à égale distance des extrémités du segment ». Autre méthode : d'après la connaissance du cours, "deux vecteurs ( a ; b ) et ( - b ; a ) sont orthogonaux si les coordonnées sont celles dans un repère orthonormé", ce qui est le cas pour u( 1 ; 3 ) et AB( 3 ; - 1 ), donc ils sont orthogonaux, et comme ils sont des vecteurs directeurs des deux droites, les deux droites sont orthogonales. Il reste à déterminer le milieu de [AB], et à démontrer que (∆) passe par ce milieu. Partie B 1°) JB + ⅔ PJ = 0 ⅔ PJ = - JB PJ = 1,5 BJ PJ = - (3/2) JB d’après Chasles PJ = 1,5 ( BP + PJ ) PJ = 1,5 BP + 1,5 PJ - 0,5 PJ = 1,5 BP PJ - 1,5 PJ = 1,5 BP PJ = - (1,5/0,5) BP 2°) On utilise PJ = 3 PB pour obtenir J : A J B P (AB) (Δ) On utilise PU = 2 PA pour obtenir U, et PL = 2 BA – 4 BP = 2 BA + 4 PB pour obtenir L : PJ = 3 PB L U A J B P (AB) (Δ) 3°) PL = 2 BA – 4 BP = 2 ( BP + PA ) – 4 BP d’après Chasles = 2 BP + 2 PA – 4 BP = 2 PA – 2 BP = 2 PA + 2 PB 4°) PL = 2 PA + 2 PB L a pour coordonnées ( 2 . 2 ) dans le repère ( P ; PA ; PA ) PL a pour coordonnées ( 2 . 2 ) dans ce repère. On sait que N( ½ ; ½ ) dans ce repère PN = ½ PA + ½ PB PN a pour coordonnées ( ½ ; ½ ) dans ce repère. x’ y – x y’ = 2(½) - ½(2) = 1 – 1 = 0 x’ y – x y’ = 0 les vecteurs PN et PL sont colinéaires les points P, N et L sont alignés. On pouvait aussi montrer que PL = 2 PA + 2 PB = 4 ( ½ PA + ½ PB ) = 4 PN donc que les vecteurs PN et PL sont colinéaires puisqu’il existe un réel k tel que PL = k PN. Exercice 2 Partie A 1°) a) f(0) = 2 et f(2) = 4 ( ordonnées des points ) b) f '(0) = 7 et f '(2) = - 1 ( coefficients directeurs des tangentes ) 2°) Les tangentes à la courbe d'une fonction ont toutes pour équation y = mx + p ( si la tangente avait pour équation x = k ce ne serait pas la tangente à la courbe d'une fonction ), avec m le coefficient directeur et p l'ordonnée à l'origine, et par lecture graphique on trouve : y = 7x + 2 pour la tangente en A, et y = - x + 6 pour la tangente en B. 3°) f '(x) = 0 la tangente est de coefficient directeur nul x ≈ 1 ou x ≈ 2,3 graphiquement ( correspond aux antécédents d'extremums locaux ). Partie B 1°) Le point A appartient à la courbe ses coordonnées vérifient l'équation de la courbe 2 = 03 - 5(0²) + 7(0) + d d=2 On peut aussi utiliser le point B : 4 = 23 - 5(2²) + 7(2) + d d = 4 - 8 + 20 - 14 = 2 2°) a) f '(x) = 3x² - 5(2x) + 7(1) + 0 = 3x² - 10x + 7 f ' est une fonction polynôme donc elle est dérivable sur R ( en admettant que f soit définie aussi sur R ). b) f '(2) = 3(2²) - 10(2) + 7 = 12 - 20 + 7 = - 1 qui correspond bien à la lecture graphique de la question A1°a). c) Soit M( x ; y ) un point quelconque de la tangente T en A, donc représentatif de tous les points de T. yM - yA coefficient directeur de la tangente = xM - xA y - f(a) f '(a) = y = f '(a) ( x - a ) + f(a) x-a f '(2) = - 1 f(2) = 4 Tangente en A d'abscisse 2 : y = f '(2) ( x - 2 ) + f(2) =-1(x-2)+4 =-x+2+4 =-x+6 qui correspond bien à la lecture graphique de la question A2°. 3°) Droite d d'équation cartésienne 2y - 34x + 10 = 0 2y = 34x - 10 y = 17x - 5 La tangente en un point d'abscisse b est parallèle à d donc elles ont le même coefficient directeur f '(b) = 17 3x² - 10x + 7 = 17 3x² - 10x - 10 = 0 C'est un joli polynôme de degré 2 donc je peux utiliser la méthode du discriminant : ∆ = (- 10)² - 4 (3)(- 10) = 100 + 120 = 220 ∆ > 0 donc l'équation admet deux solutions. 4°) a) ( x - 2 )² ( x - 1 ) = ( x² - 4x + 4 ) ( x - 1 ) = x3 - 4x² + 4x - x² + 4x - 4 = x3 - 5x² + 8x - 4 b) La courbe de f croise la courbe de g ( correspondant à la tangente ) f(x) = g(x) f(x) – g(x) = 0 La courbe de f est au-dessus de la courbe de g f(x) > g(x) f(x) – g(x) > 0 La courbe de f est en-dessous de la courbe de g f(x) < g(x) f(x) – g(x) < 0 Il suffit donc d’étudier le signe de f(x) – g(x) f(x) - g(x) = [ x3 - 5x² + 7x + 2 ] - [ - x + 6 ] = x3 - 5x² + 7x + 2 + x - 6 = x3 - 5x² + 8x - 4 = ( x - 2 )² ( x - 1 ) -∞ x d'après la question précédente 1 +∞ 2 (x-2)² + + x-1 - 0 + f(x)-g(x) - 0 + 0 + + 0 + Réponse : la courbe de f croise la tangente pour x dans { 1 ; 2 } est au-dessus de la tangente pour x dans ] 1 ; 2 [ union ] 2 ; + ∞ [ est en-dessous de la tangente pour x dans ] - ∞ ; 1 [ ce qui correspond bien au graphique. Partie C 1°) u ‘ f ‘(x) = u’ v – v’ u = v 3 ( x + 2 ) – 1 ( 3x – 2 ) = v² ( x + 2 )² 3x + 6 – 3x + 2 = 8 = ( x + 2 )² Réponse c ( x + 2 )² 2°) 1 f ‘(x) = ( u × v )’ = u’ v + v’ u = 2 √x + 2x 2 √x = 2 √x + √x = 3 √x Réponse c Exercice 3 Tim : Tom : Mise 5 € X= Mise 5 € Y= (1)250 245 (5)20 15 (4)50 45 (10)15 10 (25)2 -3 (15)10 5 (70)0 -5 (20)5 0 (50)0 -5 1°) valeurs en bleu et en vert 2°) valeurs xi prises par X 245 45 -3 -5 p ( X = xi ) 0,01 0,04 0,25 0,7 valeurs yi prises par Y p ( Y = yi ) 15 10 5 0 -5 0,05 0,1 0,15 0,2 0,5 3°) p ( X ≥ 5 ) = 0,01 + 0,04 = 0,05 p ( Y ≥ 5 ) = 0,05 + 0,1 + 0,15 = 0,3 4°) E(X) = Σ pi xi = 0,01×245 + 0,04×45 + 0,25×(- 3) + 0,7×(- 5) = 2,45 + 1,8 - 0,75 – 3,5 = 0 E(Y) = Σ pi yi = 0,05×15 + 0,1×10 + 0,15×5 + 0,2×0 + 0,5×(- 5) = 0,75 + 1 + 0,75 + 0 – 2,5 = 0 Les deux espérances sont nulles, donc les deux jeux sont équitables. 5°) V(X) = Σ pi xi ² - ( E(X) )² = 0,01×245² + 0,04×45² + 0,25×(- 3)² + 0,7×(- 5)² - 0² = 701 σ(X) = 701 ≈ 26,5 V(Y) = Σ pi yi ² - ( E(X) )² = 0,05×15² + 0,1×10² + 0,15×5² + 0,2×0² + 0,5×(- 5)² - 0² = 37,5 σ(Y) = 37,5 ≈ 6,1 Eva ne va pas choisir selon la probabilité de gagner car on ne peut pas éliminer les cas perdants. Les deux jeux donnent les mêmes résultats en moyennes probables ( espérances ). Eva va donc choisir selon l’écart-type : comme elle veut prendre peu de risques, elle prendra la tombola de Tom car en moyenne probable elle s’écartera moins de la moyenne ( elle risque de peu gagner comme de peu perdre ). 6°) valeurs xi prises par X p ( X = xi ) 250-M 50-M 2-M -M 0,01 0,04 0,25 0,7 L’organisateur veut gagner 300 €, donc en moyenne 3 € par ticket, donc chaque joueur perd 3 € en moyenne probable : E(X) = - 3 E(X) = Σ pi xi = 0,01×(250–M) + 0,04×(50-M) + 0,25×(2-M) + 0,7×(- M) =-3 2,5 – 0,01M + 2 – 0,04M + 0,5 – 0,25M – 0,7M = - 3 5–M=-3 -M=-3–5 M=8 7°) E(Z) = E( 2Y – 5 ) = 2 E(Y) – 5 = 2(0) – 5 = – 5 On vient d’utiliser une propriété du cours : la linéarité de la moyenne. On peut aussi déterminer toute la loi de probabilité de la variable aléatoire Z, puis en déduire son espérance, mais ce sera plus long … Exercice 4 Partie A f(x) = x - x² + 4x – 2 = x - x² + 3x – 2 = 0 C'est un joli polynôme de degré 2 donc je peux utiliser la méthode du discriminant : ∆ = (3)² - 4 (- 1)(- 2) = 9 - 8 = 1 = 1² ∆ > 0 donc deux racines -3+1 x1 = -2 = 2(- 1) -3-1 = 1 et x2 = -2 -4 = 2(- 1) =2 -2 Partie B 1°) a) Méthode : u0 est l’image de 0, donc donne le point ( 0 ; u0 ). u1 = f(u0) mais f : x → y donc il faut rabattre u0 en x, pour obtenir u1 en y. 2 1 0 1 2 On applique la même méthode pour les points suivants. 2 1 0 1 2 b) Apparemment, la suite est strictement croissante. Sa limite est alors + ∞, ou une limite réelle. Soit on continue la construction ( mais ce sera long…), soit on utilise sa calculette ( on tape 1,2 EXE puis – 1 × Ans² + 4 × Ans – 2 EXE EXE EXE etc… ) pour constater que un tend vers 2. 2°) a) 𝑈 prend la valeur 1,2 𝑈 prend la valeur −𝑈²+4𝑈−2 𝑁 prend la valeur 0 𝑁 prend la valeur 𝑁+1 𝑈≤1,9 oui non Afficher 𝑁 qui correspond à u0 = 1,2 un+1 = f(un) 𝑁 prend la valeur 0 𝑁 prend la valeur 𝑁+1 𝑈≤1,9 non Afficher 𝑁 oui On continue d’utiliser la boucle tant que un ≤ 1,9, donc on va déterminer tous les successifs jusqu’au dernier un avant de sortir de la boucle, donc cet algorithme permet d’obtenir le n du plus grand terme un le plus proche ( par défaut ) de 1,9. b) Si l’on remplace U ≤ 1,9 par U ≤ 3, on ne sortira jamais de la boucle car aucun terme n’atteindra 3 ( puisque la limite est de 2 ). L’algorithme n’affichera rien, il ne sert à rien. Partie C 1°) wn = f(n) = - n² + 4n – 2 Le 1er terme est u2 = - 2² + 4(2) – 2 = - 4 + 8 – 2 = 2 u3 = - 3² + 4(3) – 2 = - 9 + 12 – 2 = 1 u4 = - 4² + 4(4) – 2 = - 16 + 16 – 2 = - 2 2°) wn+1 = f(n+1) = - (n+1)² + 4(n+1) – 2 = - ( n² + 2n + 1 ) + 4n + 4 – 2 = - n² - 2n - 1 + 4n + 4 – 2 = - n² + 2n + 1 3°) wn+1 - w = (- n² + 2n + 1) – (- n² + 4n – 2) = - n² + 2n + 1 + n² - 4n + 2 = - 2n + 3 qui s’annule en 1,5, donc pour n ≥ 2 on a wn+1 - w < 0 la suite est strictement décroissante. Autre méthode : Soit la fonction f définie sur R par f(x) = - x² + 4x – 2 f ‘(x) = - 2x + 4 On étudie son signe, puis on utilise le théorème de la monotonie : x f ‘(x) f(x) -∞ +∞ 2 + 0 - On en déduit ensuite le sens de variation de la suite : x f ‘(x) -∞ 2 + 0 3 etc… +∞ - f(x) la suite est strictement décroissante. Partie C : la fin. Soit la suite (𝑤𝑛) définie pour tout entier naturel 𝑛≥2 par : 𝑤𝑛=(𝑛). 1) Calculer les 3 premiers termes de la suite (𝑤𝑛). 2) Exprimer 𝑤𝑛+1 en fonction de 𝑛. 3) Déterminer le sens de variation de la suite (𝑤𝑛).