Droit civil Introduction Page 2
engage. Un acte juridique peut être écrit ou oral. (achat baguette de pain est un acte juridique oral)
Tout acte juridique contient une ou plusieurs obligations à exécuter par une ou plusieurs personnes.
Les faits juridiques :
C'est un événement auquel la règle de droit attache des conséquences juridiques qui n'ont pas été
spécialement recherchées. Parmi les faits juridique, il y a les faits juridiques involontaires (la
naissance qui est source de la personnalité juridique qui fait donc acquérir des droits, la majorité qui
permet le droit de vote et donne la pleine capacité, le décès avec transmission du patrimoine,
l'écoulement du temps qui induit l'acquisition ou l'extinction de droit).
Il y a aussi les faits juridiques volontaires, le comportement volontaire de l'homme fait naître un
droit subjectif sans que la conséquence juridique que la loi y attache ai été spécialement recherchée.
C'est le cas de la responsabilité civile. Article 13082 du code civil au terme duquel « tout fait
quelconque de l'homme qui cause à autrui un dommage doit être réparé ».
Il résulte de ces notions que c'est le droit subjectif qui doit être démontré et non le droit objectif.
En effet, je n'ai pas à prouver la règle de droit par contre je dois prouver les actes et les faits
juridiques. En d'autres termes, la preuve de l'événement qui provoque l'application de la règle de
droit doit être démontrée. Au terme de l'article 12 du code de procédure civile, le juge tranche le
litige conformément aux règles de droit qui lui sont applicables. Article 6 du code de procédure civil,
à l'appui de leur prétention, les parties ont la charge d'alléguer les faits propres à les fonder. Article
9 du code de procédure civile, il incombe à chaque partie de prouver conformément à la loi, les faits
nécessaires au succès de sa prétention.
Celui à qui incombe la charge de la preuve est celui qui allègue une prétention.
Il existe cependant les exceptions ou présomptions. Certains faits vont être présumés Article 1349
du code civil « les présomptions sont des conséquences que la loi ou le magistrat tirent d'un
fait connu à un fait inconnu ».
Parmi les présomptions, il existe des présomptions légales et des présomptions du fait de l'homme.
Parmi les présomptions légales (prévues par la loi) il y a les présomptions irréfragables et des
présomptions réfragables.
Les présomptions légales sont :
Les présomptions irréfragables sont insuceptibles de preuves contraires exemple : une
décision de justice revêtue de l'autorité de la chose jugée est présumée irréfragablement exacte
Les présomptions réfragables sont contestables : comme par exemple la présomption
prévue à l'article 312 du code civil : l'enfant conçu ou né pendant le mariage à pour père le mari.
Les présomptions du fait de l'homme sont tout indice ou faisceau d'éléments dont le juge déduira
la preuve d'un acte ou d'un fait juridique.
Pour prouver mon acte ou fait juridique, tout d'abord je peux le faire par écrit
La preuve par écrit n'est pas automatiquement une preuve par support papier mais peut aussi être
une preuve électronique. Je l'apporte soit par un acte authentique (établi par officier public huissier,
greffier, notaire, maire) ou par un acte sous seing privé (établis entre particuliers). L'acte
authentique est la reine des preuves. Il fait foi jusqu'à inscription de faux. Si je souhaite contester un
acte authentique, je dois engager la responsabilité de l'auteur de l'acte. Concernant l'acte de sous
seing privé il engage des particuliers entre eux (compromis de vente, acte de location par contrat de
bail etc...). L'acte sous seing privé peut être contesté par tout moyen.
Dans l'hypothèse où j'ai un acte sous seing privé unilatéral, pour être valable, cet acte devra
répondre à des exigences de formes particulières. Pour par exemple une reconnaissance de dette, il
faut mentionner clairement le montant de la dette en lettre et chiffre, pour un testament, il faudra