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individus souffrant d'un trouble maniaco-dépressif (n=17) à d'autres présentant
un
trouble de
la
personnalité limite (n=17) quant à
la
fréquence du déni, du clivage, de
l'identification projective et de l'idéalisation, ainsi qu'au niveau de sévérité (1, 2 et 3) du
déni au Rorschach. Les diagnostics du trouble maniaco-dépressif et du trouble de
la
personnalité limite ont été établis grâce au SCID-I-P (First, Spitzer, Gibbon, &
Williams,
1997) et II (Spitzer,
Williams,
& Gibbon, 1990). Les différents mécanismes
de défense ont été relevés à l'aide du Rorschach et cotés avec
le
Lerner Defense Scale
(Lerner & Lerner, 1980). L'échantillon non aléatoire se compose de 34 participants âgés
de 22 à
52
ans recrutés au Centre universitaire de services psychologiques (CUSP) de
l'Université du Québec à Trois-Rivières, au Centre de détention de Trois-Rivières et
dans trois hôpitaux de la Mauricie.
Le
principal matériel utilisé avec chaque participant
est un formulaire de consentement, un questionnaire sociodémographique et des
instruments de mesure. Les SCID-I-P et SCID-II ont été administrés aux participants
afin d'établir les diagnostics du trouble maniaco-dépressif et du trouble de
la
personnalité limite.
Le
Rorschach a été utilisé pour relever les mécanismes de défense
présents chez les participants. Par la suite, ces mécanismes ont été cotés avec
le
Lerner
Defense Scale. Les résultats de
la
recherche démontrent que
les
individus ayant un
trouble maniaco-dépressif présentent plus de déni de niveau 2 que
les
individus souffrant
d'un trouble de la personnalité limite. Par contre, en ce qui a trait aux niveaux
de
sévérité 1 et 3 du déni,
les
deux groupes ne présentent aucune différence significative.
De plus, en ce qui concerne
la
fréquence du déni, du clivage, de l'identification
projective et de l'idéalisation,
il
n'y a également aucune différence significative entre
les