Publicité N° 82/16 – SEM 41/2 39.90 59.90 Pointures Talon 36 – 41 50 mm 078.2641.9.1 noir Pointures Talon 36 – 42 40 mm Culture culinaire suisse Le meilleur de la production indigène 071.1255.7.4 gris/argenté 39.90 49.90 Pointures 36 – 42 39.90 051.1204.7.1 noir Pointures Talon 36 – 42 45 mm 074.2665.7.4 gris/argenté Pointures 36 – 42 051.1204.7.6 bordeaux ✁ 39.90 59.90 CHF 10.– Bon d’achat Valable jusqu’au 31 octobre 2016 Dès CHF 49.90 d’achat dans toutes les succursales Bingo Shoe-Discount et dans la boutique en ligne bingo-shoes.ch avec le code Bingoin001 Sont exclus de cette offre les articles déjà réduits et les bons cadeaux. Vous ne pouvez utiliser qu’un seul bon par achat. Non cumulable avec d’autres promotions. Pointures 36 – 42 074.2584.7.1 noir Pointures Talon 36 – 42 50 mm Entrevue avec Martin Weiss, auteur de la collection de livres «Urchuchi» 071.1254.7.1 noir/argenté 012-011611_BINGO_Inserat_df.indd 1 «La gastronomie typiquement suisse» 23.09.16 13:52 «La culture culinaire suisse est aussi diversifiée que le pays lui-même. Chaque canton a ses propres spécialités. Influencée par les migrations et les pays voisins, notre cuisine acquiert toujours plus d’ouverture et d’esprit d’expérimentation. Notre entrevue avec Martin Weiss.» Si vous faites figurer des röstis avec un œuf au plat sur votre carte, il faut que ce soient «les meilleurs rösti de l’ouest»! L’œuf doit provenir d’un élevage en plein air. Et pourquoi ne pas le présenter comme le restaurant zurichois «Bank» à Helvetiaplatz: un œuf au plat servi dans un verre sur un lit d’épinards et parsemé de petits morceaux de noix? Il s’agit de réinterpréter les vieilles recettes et de surprendre, le tout avec «le moins de folie écologique possible» (dixit «Bank»). « Le terme «cuisine suisse» désigne une culture culinaire qui tire parti de ce que la production indigène fournit de meilleur et l’apprête de manière créative. » Entrevue avec Martin Weiss Martin Weiss est journaliste et auteur de livres. Il a connu le succès avec sa collection de livres «Urchuchi». Une autre façon de servir les röstis. Existe-t-il réellement une «gastronomie suisse» typique? Il n’y a pas vraiment de cuisine suisse, car notre pays est topographiquement trop «ramifié» pour cela. Chaque canton, chaque vallée a développé ses spécialités au cours de l’histoire. Les «capuns» sont un bon exemple. La recette de base, originaire de Surselva, est demeurée inchangée: on prépare une pâte pour spätzli, on l’enrichit de salzis ou de viande séchée des Grisons et on enroule le tout dans des feuilles de bettes. Les «rouleaux» sont ensuite cuits dans du bouillon. Charly Bieler, qui a consacré un livre à ces «fantastiques rouleaux», en recense pas moins de 131 variantes! Il en va de même pour un grand nombre de recettes: on prend ce qui est disponible dans la région et on en fait une création propre. Des milliers de variations gastronomiques ont vu le jour de cette façon. Ce qui distingue le plus notre cuisine alpestre? C’est l’une des plus variée du monde. Aucun autre pays ne dispose d’autant de spécialités de saucisses, ni de plus de sucreries. En bref, la cuisine suisse est aussi une des plus inventives qui soient. Mais influencée tout de même par la gastronomie des pays voisins? Certainement, car les frontières sont poreuses. Par exemple, les Tessinois ont piqué le risotto au Milanais, parce que le Tessin ne cultivait pas de riz depuis longtemps. Ou prenons la Suisse romande et la fondue: une soupe au fromage fondu existe aussi dans la vallée d’Aoste et les Alpes savoyardes. Qui a été le premier? Que la fondue «moitié moitié» ait vu le jour dans le canton de Fribourg est incontestable, car le gruyère et le vacherin fribourgeois ne sont produits que dans cette région. En Suisse alémanique, par contre, la fondue ne s’est imposée que depuis une soixantaine d’années. C’est à partir de là qu’elle est devenue ce que l’on nomme aujourd’hui un «plat national». Et même pour la fondue, on connaît actuellement une douzaine de variantes! tout en un! Le magazine culinaire «marmite» a élaboré avec de grands chefs une «Charte pour une Nouvelle cuisine Suisse». Car c’est de cela qu’il s’agit: des produits régionaux frais et excellents (et disponibles en grande quantité) et une responsabilité écologique. Aujourd’hui, le terme «cuisine suisse» désigne aussi une culture culinaire qui tire parti de ce que la production indigène fournit de meilleur et l’apprête de manière créative. C’est pour cela qu’elle est perçue comme «suisse» par les touristes, car elle est ouverte, expérimentatrice et, de plus, écologique. Voilà la nouvelle interprétation de la cuisine suisse. Vous trouvez plus d’infos sur marmite-events.ch. Recette// La recette préférée de Martin Weiss pour 3-4 Muffins Läckerli Muffins de Bâle Tanja Grandits (du restaurant Stucki de Bâle) a élaboré cette recette pour «Globis Schweizerküche». Martin Weiss la trouve fantastique: elle transforme de manière surprenante une spécialité bâloise en un dessert et est ultra simple à réaliser! 3 100 g Läckerli bâlois * de chocolat noir 100 g de beurre 100 g de sucre 50 g de farine 3 oeufs – beurre pour graisser 1 Râper finement le Läckerli avec la râpe à légumes, jusqu’à remplir une cuillerée à soupe env. 2 Faire fondre le chocolat dans une petite poêle en remuant constamment. Incorporer le beurre et mélanger. 3 Dans un bol, mélanger le sucre, la farine, les œufs et le Läckerli râpé. Ajouter le mélange chocolat et beurre, puis remuer le tout. 4 Déposer la pâte dans de petits moules et les faire cuire au four préchauffé à 170 degrés pendant 10 minutes. Les petits gâteaux doivent avoir un cœur liquide. Il est aussi possible de placer la pâte dans un moule à manqué démontable préalablement beurré et la faire cuire au four pendant env. 15 minutes. * Au lieu d’un Läckerli, il est aussi possible d’utiliser ½ cuillère à soupe d’épices pour Läckerli ou pain d’épice. Publicité Du fait des migrations, la Suisse devient de plus en plus multiculturelle. Comment cela influence-t-il la culture culinaire ou cuisine suisse? Les Italiens sont arrivés les premiers avec leur pâtes et pizza, suivis des Chinois et leur cuisine «avec des baguettes» et des Turcs avec leurs kebabs. Aujourd’hui, toutes les gastronomies du monde sont représentées en Suisse. Je trouve cela passionnant et, en fin de compte, très utile pour notre cuisine: elle peut ainsi mieux se profiler et se développer, ce qui est d’ailleurs en train d’arriver. La reproduction, même partielle, d’articles, d’illustrations ou de contributions requiert l’autorisation préalable de l’éditeur/de la rédaction. Imprimé sur du papier blanchi sans chlore, 100% recyclable. Au cas où vous auriez reçu l’IN- par erreur, veuillez nous en informer au tél. 0800 69 69 69, afin que nous puissions prendre les mesures nécessaires. Editeur: IN-Media SA, case postale, CH- 4018 Bâle, [email protected] Ventes: IN-Media SA, T +41 61 338 98 98 Conception: IN-Media SA Texte: wortstark-zuerich.ch Impression: Media Impression, CH-3322 Schönbühl Tirage total: 1’434’000 Ex. (D:1’212’000 , F: 115’000, I: 107’000) Photo de couverture: gettyimages Photo intérieure: gettyimages Cuisine suisse et culture culinaire – entrevue avec Martin Weiss «La cuisine suisse est ouverte, expérimentatrice et écologique» Que recommanderiez-vous à un restaurateur qui souhaite adapter sa carte au nouveau comportement alimentaire tout en conservant sa «suissitude»? in-online.ch