Chapitre 7 : L’optique physique (II)
Exercices
E1. On combine l’approximation des petits angles, sin tan  l’équation 6.5 et l’équation
7.1.
(a) La largeur 21du pic central est donnée par les positions des minima (=1) qui le
bornent:
21=2tan 1=2sin 1=2
=2(18)(680×109)
6×105= 408 cm
(b) La distance entre les minima de premier (=1)et deuxième (=2)ordre est donnée
par
=21=tan 2tan 1=sin 2sin 1=
=2

=
=18(680×109)
6×105= 204 cm
E2. Le résultat obtenu en E1(a) indique que la largeur 21du pic central est proportionnelle
à, ce qui permet d’écrire un rapport pour les deux longueurs d’onde A et B :
2B
2A=B
A=2B=(2A)B
A=(3×102)(436×109)
589×109= 222 cm
E3. On donne 21=8mm. On utilise le résultat obtenu E1(a) et on obtient
21=2
==2
21=2(2)(546×109)
8×103= 273 ×104m
E4. On donne =21=3cm. On utilise le résultat obtenue en E1(b) et on obtient
=
==
=280(480×109)
3×102= 448 ×105m
E5. (a) On cherche la fréquence sonore qui remplit la condition =4. Avec l’équation = ,
on peut écrire
=4
==4
=4(340)
076 = 179 ×103Hz
(b) On utilise l’équation 7.1 avec =1, ce qui permet d’obtenir
sin ==
==arcsin³
 ´=arcsin³340
076(179×103)´=145
E6. Cette situation est similaire à celle de l’exemple 7.2, dans lequel on compare les gures
d’interférence et de diractionpourunsystèmeàdeuxfentes.Sionposequelangle
est le même dans les équations (i) et (ii) de l’exemple 7.2, on arrive à
=
.Comme
on cherche le nombre complet d’ordre à l’intérieur du pic central de diraction, on pose
=1et on obtient
=
=(1)(06×103)
015×103=4
v5 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) 135
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Ainsi, la frange d’interférence constructive associée à =4coïncide avec le premier
minimum de diraction. On peut donc observer le pic central d’interférence de Young
(=0) et les trois franges qui se trouvent de part et d’autre de ce pic central, soit
7franges .
E7. On sait, grâce à l’équation 2.5c,que=
=340
10000 =34×102m. On sait aussi que
la largeur angulaire du pic central est de =2,oùest la position angulaire du
premier minimum lorsque l’onde traverse une ouverture circulaire. Cet angle est donné
par l’équation 7.2, sin =122
.
(a) Pour =8cm, on obtient
=2arcsin³122
´=2arcsinµ122(34×102)
8×102=625
(b) Pour =30cm, on obtient
=2arcsin³122
´=2arcsinµ122(34×102)
30×102=159
E8. Lepicdediraction circulaire est borné par le premier minimum. La position angulaire
de ce premier minimum est donnée par l’équation 7.2, sin =122
,danslaquelle=
2=2(05mm). Si on fait appel à l’hypothèse des petits angles, sin tan ,e
l’équation 6.5, on calcule ainsi la largeur de ce pic :
=2tan =2sin =2³122
´=
=2¡22×102¢µ122(500×109)
2(5×104)=268 ×104m
E9. Comme à l’exemple 7.3 du manuel, pour trouver la distance minimale entre les deux
sources, on doit d’abord calculer l’angle critique cconsidérer ensuite que la séparation
angulaire entre les sources est telle que =cet nalement calculer d’après =c
en faisant appel à l’hypothèse des petits angles (tan ), ce qui donne
c=122
=122(600×109)
8×104=915 ×104rad =
=c=16¡915 ×104¢=146 cm
E10. On suit le même raisonnement qu’à l’exemple 7.3 du manuel ou qu’à l’exercice 9, et on
obtient
c=122
=122(3×102)
1=00366 rad =
=c=¡2×104¢(00366) = 732 m
E11. On suit le même raisonnement qu’à l’exemple 7.3 du manuel. Si on combine c=122
et =con obtient directement =122
136 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) v5
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(a) Si l’image est perçue par une caméra miniature (=5mm),onobtient
=122
=122(550×109)(384×108)
5×103=515km
(b) Si l’image est perçue par un télescope (=45m),onobtient
=122(550×109)(384×108)
45=573m
E12. On utilise l’équation de l’exercice 11 et on trouve
=122
=122(280×109)(18×105)
3×101= 0205 m
E13. Bien que les deux petits objets ne soient qu’à 25 cm de l’œil, comme la pupille ne possède
qu’un diamètre de 3mm, on peut encore supposer valide l’hypothèse des petits angles.
On utilise donc l’équation de l’exercice 11, ce qui donne
=122
=122(500×109)(025)
3×103=508m
E14. Le côté droit de l’équation 7.3 a pour valeur :
122
=122(550×109)
15×102=447 ×105
Le résultat étant petit, on peut considérer valide l’hypothèse des petits angles. On utilise
donc l’équation de l’exercice 11 et on obtient
=122
==
122=2(15×102)
122(550×109)= 447 ×104m
E15. (a) On utilise l’équation de l’exercice 11 et on obtient, pour le télescope du mont Palomar
(=508 m)
=122
=122(500×109)(1×1016)
508 = 120 ×109m
(b) Pour le radiotélescope d’Arecibo (= 305 m),ontrouve
=122
=122(21×101)(1×1016)
305 = 840 ×1012 m
E16. (a) En utilisant l’équation de l’exercice 11, on obtient, pour l’œil (=5mm)
=122
==
122=(18)(5×103)
122(650×109)=113km
(b) Pour le télescope (=28m),ontrouve
=
122=(18)(28)
122(650×109)= 636 ×106m
E17. Ayant trouvé un pas de réseau =333×106m, on peut calculer la séparation angulaire
=21=arcsin³2
´arcsin ³1
´, de l’ordre 
(a) Pour le premier ordre, on obtient
=arcsin³6562×109
333×106´arcsin ³4101×109
333×106´==429
(b) Pour le second ordre, on obtient
=arcsinµ2(6562×109)
333×106arcsin µ2(4101×109)
333×106==895
v5 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) 137
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(c) On cherche à savoir si 2(=2)1(=3), c’est-à dire si l’égalité suivante est vraie :
arcsin µ2(6562×109)
333×106arcsin µ3(4101×109)
333×106=232217
À7%près, on peut estimer que les deux maxima d’intensité se chevauchent. La largeur
du réseau étant inconnue, on ne peut en être certain, car on ne peut calculer l’angle
critique de résolution. La réponse est oui .
E18. Partant simultanément de la source, les trajets de deux rayons parallèles, parce qu’ils
sont incidents, dièrent une première fois en faisant un angle avec la normale au niveau
des fentes. Une des fentes, la fente supérieure, est ainsi plus éloignée de la source d’une
distance sin  À la position angulaire  une distance sin s’ajoute au trajet du rayon
provenant de la fente inférieure de sorte que la diérence de marche équivaut à la somme
des deux contributions, soit =(sin ±sin )= =CQFD
Le signe à choisir entre les deux sinus dépend de la direction du rayon incident. Dans la
gure qui suit, le signe approprié est le signe négatif :
E19. On trouve le nombre d’ordres complets de la lumière visible perçus en utilisant pour les
calculs la longueur d’onde supérieure, plus fortement déviée.
Avec =1×102
6000 =167 ×106m, =90
et = 700 nm, on obtient
sin = ==sin
=(167×106)(1)
700×109=239
La valeur maximale pour est donc 2, et on voit, en comptant le maximum central, 5
ordres complets.
E20. On cherche langle =21exprimé par
=arcsin³2
´arcsin ³1
´=arcsinµ2(5896×109)
2×106arcsin µ2(589×109)
2×106
En gardant susamment de chires signicatifs, on obtient
=36128633608608= 00426
E21. Pour trouver la position angulaire des maxima d’intensité, on doit trouver le pas du
138 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) v5
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réseau ou le poser égal aux deux expressions suivantes :
=11
sin 1et =22
sin 2
où les indices 1et 2désignent respectivement les longueurs d’ondes 640 nm et 490 nm.
En résolvant ces deux équations, on obtient
11
sin 1=22
sin 2=2=arcsin³22sin 1
11´=arcsinµ2(490×109)sin(11)
(1)(640×109)=170
E22. On calcule d’abord le pas du réseau . On divise ensuite la largeur du réseau par son
pas pour obtenir le nombre de traits que comporte le réseau, ce qui donne
=
sin =2(468×107)
sin(21)=261 ×106m==
=28×102
261×106= 107 ×104fentes
E23. Cette situation est similaire au cas de trois fentes décrit à la section 7.5. On traite le
problème en considérant trois vecteurs de Fresnel dont la projection verticale correspond
àlacomposanteselondu champ électrique issu de chaque fente. On cherche °
°
e°
°le
module du vecteur de Fresnel résultant décrit à la gure 7.13bdu manuel; cette quantité
correspond à l’amplitude du champ électrique résultant
E.
On sait que
e=
e1+
e2+
e3et, par suite de la description fournie de
E1
E2et
E3,
on peut écrire que
e1=0sin ()
i+0cos ()
j
e2=0sin ( +)
i+0cos ( +)
j
e3=0sin ( +2)
i+0cos ( +2)
j
Commeonlevoitàlagure 7.13 du manuel, le module de
ene dépend pas de  On
choisit donc d’évaluer °
°
e°
°à=0À cet instant, on a
e1=0
j
e2=0sin ()
i+0cos ()
j
e3=0sin (2)
i+0cos (2)
j
de sorte que l’amplitude du champ électrique résultant a pour valeur
°
°
e°
°=°
°
e1+
e2+
e3°
°=
°
°
e°
°=q(0+0sin ()+0sin (2))2+(0cos ()+0cos (2))2=
°
°
e°
°=0q(1 + sin ()+sin(2))2+(cos()+cos(2))2
(a) Avec =30
on obtient
°
°
e°
°=0q(1 + sin (30)+sin(2(30
)))2+ (cos (30)+cos(2(30
)))2=
°
°
e°
°=2730
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