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travailler) peut être renforcé positivement (par de la sympathie, de l’attention, un congé), ce qui
peut en soi augmenter la perception de la douleur.
Le rôle de l’affect
L’anxiété : Fordyce et Steger (1979) ont démontré que l’anxiété était différemment reliée aux
deux types de douleurs. La douleur aigue augmente l’anxiété, l’efficacité du traitement antidouleur
diminue alors la douleur qui a son tort diminue l’anxiété. Ceci peut alors causer une baisse de
douleur. En contraste à la douleur chronique, les traitements médicamenteux n’ont
malheureusement que peu d’effet sur ce type de douleur, ce qui va augmenter l’anxiété, qui à son
tour peut augmenter la douleur. Dans la relation entre l’anxiété et la douleur, un mécanisme
d’augmentation de la douleur est observé.
La peur : Certaines recherches suggèrent que la peur peut être impliquée dans l’exacerbation
d’une douleur déjà présente et peut transformer une douleur aigüe en une douleur chronique. De
plus, Linton et ses collègues (2000) ont suggéré que l’évitement de la peur de la douleur (par
exemple, en évitant de bouger de certaines façons) peut être relié au déclenchement précoce de
la douleur.
Le rôle de la cognition : elle peut être divisée en quatre dimensions, la catastrophisation, la
signification, l’auto-efficacité et l’attention. La catastrophisation (rumination, magnification et
impuissance) a été reliée à la fois au déclenchement de la douleur et au développement de
problèmes chroniques de douleur (Sulliivan et al., 2001). La signification, Beecher (1956) a
argumenté que les différences dans la perception de la douleur étaient reliées à la signification
de la douleur pour l’individu. L’auto-efficacité face à la douleur peut être un facteur important pour
déterminer le degré de perception de la douleur (Turk et al., 1983) mais elle jouerait aussi un rôle
dans la réduction de la douleur. Et finalement en ce qui concerne la dernière dimension
« l’attention », la plupart des études ont démontrés que l’attention portée à la douleur conduit à
son exacerbation, alors que la distraction permet de la diminuer.
Le troisième processus du modèle de la douleur décrit les processus comportementaux
(comportement de douleur et gains secondaires). Il a été suggéré que les comportements de
douleur sont renforcés par l’attention, par la reconnaissance qu’ils reçoivent et à travers des gains
secondaires, comme ne pas avoir à aller au travail. Et ces comportements renforcés positivement
peuvent augmenter la perception de la douleur.
Comme la psychologie a un rôle important dans la douleur, elle est, de plus en plus, intégrés dans