Hypertension artérielle pulmonaire: quel rôle à jouer pour le radiologue? Lombard. V, Ropion-Michaux. H, Fairise. A, Proust. C, Mandry. D, Régent. D CHU NANCY-BRABOIS JFR 2010 Plan 1) Introduction 1 2) Définition, physiopathologie, anatomo-pathologie 3) Diagnostic positif (dépistage) Radiologie standard Scanner 4) Diagnostic étiologique Radiologie standard Scanner 5) Place de l’IRM 6) Conclusion 6 5 4 3 2 Introduction o L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) peut être primitive suite à une dysfonction primaire de l’endothélium (HTAP idiopathique, associée, maladie veino-occlusive pulmonaire: MVOP ou hémangiomatose capillaire pulmonaire). Elle peut être secondaire à une pathologie cardiaque, respiratoire ou à une maladie thromboembolique. o Le premier rôle du radiologue consiste à dépister l’hypertension artérielle pulmonaire: bilan de dyspnée ou suivi de pathologies connues pour être associées à une HTAP. La radiologie standard et le scanner sont en première ligne dans cette étape. o Après cette phase de dépistage, le diagnostic doit être confirmé en centre spécialisé (échocardiographie et surtout cathétérisme cardiaque). o La découverte d’une HTAP doit conduire à la réalisation d’un bilan étiologique rigoureux car la prise en charge dépend de l’étiologie. o La radiographie thoracique, mais surtout le scanner participent activement au bilan étiologique, en complément du bilan général (biologie, gazométrie, spirométrie, sérologie, etc..) o L’HTAP idi idiopathique thi ((sporadique di ou ffamiliale) ili l ) estt un diagnostic di ti d’exclusion. o Le scanner, mais de plus en plus l’IRM, déterminent la sévérité de cette HTAP pour la mise en place d’une thérapeutique adaptée. Définition, physiopathologie et anatomo-pathologie DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE DEFINITION o Pap normale inférieure à 20 mmHg o L’HTAP est définie par: Une Pap moyenne supérieure à 25mmHg au repos Une Pap moyenne supérieure à 30 mmHg à l’effort Une Pap systolique supérieure à 35-40 mmHg DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE PHYSIOPATHOLOGIE o La Circulation pulmonaire est à haut débit, faible résistance et à basse pression: Pap – Pog = R (résistance) * Q (débit) DONC: Pap = R * Q + Papo en pratique Pog = Papo Pap: Pression artérielle pulmonaire Pog: Pression oreillette gauche Papo: Pression artérielle pulmonaire occlusive L’augmentation d’un des facteurs va favoriser l’HTAP o N.B: La résistance est modulée grâce au recrutement et à la distension du réseau artériel pulmonaire, permis par la structure histologique des artères et artérioles pulmonaires. Les modifications histologiques vont donc altérer ces propriétés et amener (dans les HTAP primitives) ou majorer (dans les HTAP secondaires) l’HTAP. DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE CLASSIFICATION HÉMODYNAMIQUE o Pap = Rvp * Q + Papo 1 HTAP hypercinétique: Q Shunt g gauche-droite ((cardiopathie p congénitale) g ) pouvant p se compliquer p q du syndrome d’Eisenmenger (inversion du shunt par hyperpression: HTAP alors “fixée”) 2 HTAP post-capilllaire: Papo Origine cardiaque et veines pulmonaires: tableau d’OAP Cardiopathies gauches au sens large, maladie veino-occlusive (MVOP), fibrose ou tumeur médiastinale.. 3 HTAP pré-capillaire: Rvp Appareil respiratoire (avec ou sans hypoxie), réseau artériel pulmonaire. DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE CLASSIFICATION DE VENISE Classification de venise (2003): 1 HTP-P: . Primitive: sporadique ou familiale . Associée (pas d’atteinte du parenchyme pulmonaire) anorexigènes, HIV, connectivites, hypertension portale, drogues.. . Anomalies veinulaires (MVOP) ou capillaire (hémangiomatose capilllaire pulmonaire) . Hypertension persistante du nouveau-né, nouveau né, cardiopathies congénitales 2 HT-VP: cardiopathie et valvulopathie gauches 3 HTP- pathologie respiratoire et/ou hypoxémie: BPCO, Pneumopathies interstitielles diffuses, SAOS, altitude, fibrose, dysplasie alvéolo-capillaire.. 4 HTP-TEC: maladie thrombo-embolique proximale ou distale 5 HTP-diverses: (rares) sarcoïdose, histiocytose X, compression des vaissseaux pulmonaires (adénopathies, fibrose médiastinale, tumeur). DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE PHYSIOPATHOLOGIE/ CLASSIFICATION o La classification hémodynamique regroupe les différentes étiologies en fonction de leur localisation (pré ou post capillaire) et de leur étiopathogènie. o La classification de Venise regroupe des étiologies aux formes cliniques proches, ayant des modifications histologiques similaires et également une prise en charge thérapeutique comparable. DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE PHYSIOPATHOLOGIE/ CLASSIFICATION o Le groupe 1 regroupe les HTAP “primitives”, avec des lésions initiales vasculaires endothéliales; centrées sur les artères pulmonaires, les capillaires (hémangiomatose) ou les veinules (MVOP). (MVOP) = Dysfonction primitive de l’endothélium o Les autres groupes rassemblent les HTAP “secondaires”: les modifications histologiques du réseau artériel existent (elles participent et majorent l’HTAP), mais sont secondaires à une autre pathologie: maladie thrombo-embolique, fibrose pulmonaire, hypoxémie… DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE ANATOMO-PATHOLOGIE On distingue les artères élastiques (gros calibre) jusqu’au réseau sous-segmentaire, qui par leur propriété élastique vont se dilater lors de l’HTAP. Puis les artères musculaires (jusqu’aux bronchioles terminales) et les artérioles. Enfin fi lles capillaires, ill i les l veinules i l et les l veines i pulmonaires. l i Nous allons détailler les modifications histologiques rencontrées dans le groupe 1, primum movens de la pathologie hypertensive pulmonaire idiopathique = artériopathie plexiforme: constriction et remodelage Puis donner quelques modifications rencontrées dans les HTAP secondaires permettant une corrélation anatomo-radiologique DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE ANATOMO-PATHOLOGIE HTAP G Groupe 1 Artériopathie plexiforme DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP groupe 1 Artériopathie plexiforme Retour au plan ANATOMO-PATHOLOGIE o Maladie de l’endothélium des artères (HTAP idiopathique), des capillaires (hémangiomatose) ou des veinules (MVOP) dont les mécanismes ne sont pas encore complètement compris: déséquilibre dans la production des médiateurs endothéliaux. o Conduit à une vasoconstriction et à un remodelage vasculaire provoquant in fine l’HTAP. 1 Hypertrophie de la média. 2 Fibrose intimale. Sténose concentrique de l’artère (non spécifique des HTAP grpe 1) 3 Lésion plexiforme 4 Artériopathie de dilatation et/ou artériopathie thrombotique DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP groupe 1 Artériopathie plexiforme ANATOMO-PATHOLOGIE 1 HYPERTROPHIE DE LA MÉDIA o Multiplication des cellules musculaires lisses. o Augmentation de la matrice conjonctive et des fibres élastiques Hypertrophie de la media Cellule endothéliale normale DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP groupe 1 Artériopathie plexiforme ANATOMO-PATHOLOGIE 2 FIBROSE INTIMALE: o Multiplication des cellules endothéliales et fibrose sous-endothéliale F Foyer d de fib fibrose intimale i ti l DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP groupe 1 Artériopathie plexiforme ANATOMO-PATHOLOGIE 3 LESION PLEXIFORME: o Prolifération focale de cellules endothéliales entourées de myofibroblastes, de cellules musculaires lisses et de matrice extracellulaire. Invagination possible au sein de la paroi fragilisée. DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP groupe 1 Artériopathie plexiforme ANATOMO-PATHOLOGIE 4 LESION DE DILATATION ET/OU LESION THROMBOTIQUE o Fibrose et fragilisation conduisant aux dilatations. o Thromboses locales provoquant des obstructions artérielles avec phénomènes de recanalisation. Dilatation et lésion plexiforme Thrombose DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP groupe 1 Artériopathie plexiforme ANATOMO-PATHOLOGIE o Ces différentes formes de lésions pariétales peuvent être isolées. o Elles peuvent être diversement associées entre-elles en fonction de l’étiologie et du stade de la maladie. Ex: les lésions plexiformes seraient plus fréquentes dans l’HTAP idiopathique, l’hypertension portale et les shunts cardiaques. o Elles peuvent être associées à une atteinte des veinules (MVOP) ou des capillaires (hémangiomatose capillaire pulmonaire)… RQ: Dans ces 2 variantes de l’HTAP primitive il existe une hémosidérose pouvant être détectée par le LBA, et servant au diagnostic différentiel. DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE ANATOMO-PATHOLOGIE HTAP groupe I MALADIE VEINO-OCCLUSIVE PULMONAIRE: o Maladie rare, mécanisme mal compris, parfois associée à une prise de contraceptif, des chimiothérapies dans un contexte de greffe de moëlle osseuse ou à une maladie auto-immune. o Thromboses répétées des veines et veinules pulmonaires donnant un tableau de dyspnée progressive et d’OAP. Normal MVOP (12) DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE ANATOMO-PATHOLOGIE HTAP groupe 1 MALADIE VEINO-OCCLUSIVE: o Thrombose puis fibrose intra-luminale des veinules para-septales. Phénomènes de recanalisation. Absence de lésion plexiforme o S’associe une prolifération capillaire, une hypertrophie des petites artères intra intra-lobulaires, lobulaires une hémosidérose et un oedème lymphatique. Thrombose et recanalisation Thrombose et fibrose apicale DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE ANATOMO-PATHOLOGIE HTAP groupe 1 HEMANGIOMATOSE CAPILLAIRE PULMONAIRE: o Pathologie très rare et grave; médiane de survie à 3 ans. o La prolifération capillaire intra-lobulaire est au premier plan, on retrouve associés des thromboses veinulaires, hypertrophie artérielle intra-lobulaire, intra lobulaire hémosidérose et oedème lymphatique. lymphatique Absence de lésion plexiforme Prolifération capillaire donnant des micronodules à contours flous en imagerie (12). DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE ANATOMO-PATHOLOGIE HTAP “secondaires” DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP secondaires ANATOMO-PATHOLOGIE 1 MALADIE THROMBO-EMBOLIQUE: groupe IV o Thrombus excentré réalisant un épaississement intimal excentré. o Calcifications possibles Thrombus excentré Thrombus pariétalisé calcifié DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP secondaires ANATOMO-PATHOLOGIE 2 HTAP “ VEINEUSE”: POST-CAPILLAIRE: groupe II Modifications veineuses: - Artérialisation des veines: production de fibres élastiques et fibrose intimale. Modifications artérielles: - Hypertrophie de la média et fibrose intimale (pas de lésion plexiforme) Modifications parenchymateuses: - Congestion capillaire et prolifération, infarcissements veineux. - Fibrose interstitielle liée aux phénomènes de transssudation. - Hémorragies alvéolaires anciennes, macrophages pigmentés (coloration de Pearl). - Métaplasie osseuse dans les zones de fibrose post-hémorragique (rare). DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP secondaires ANATOMO-PATHOLOGIE 2 HTAP ” VEINEUSE”: POST-CAPILLAIRE: groupe II Dilatation veineuse avec fibrose intimale Infarcissement veineux lobulaire Hémorragie intra-alvéolaire (foyers brunâtres) pouvant s’ossifier DEFINITION, PHYSIOPATHOLOGIE, ANATOMOPATHOLOGIE HTAP secondaires ANATOMO-PATHOLOGIE 3 HTAP et MALADIES RESPIRATOIRES: groupe III o Il peut exister une sténose concentrique des artères par hypertrophie médiale et intimale mais les éléments de l’artériopathie plexiforme sont absents. o Lésions histologiques en rapport avec la pathologie causale Diagnostic positif Dépistage DIAGNOSTIC POSITIF: DEPISTAGE RADIOLOGIE STANDARD DIAGNOSTIC POSITIF: DEPISTAGE RADIOLOGIE STANDARD o Le cliché thoracique de face est souvent réalisé en première intention dans un bilan de dyspnée ou dans le suivi de pathologie susceptible d’entraîner une HTAP. o Sa réalisation est standardisée (niveaux de référence diagnostic) - Rayon horizontal postéro-antérieur. - Inspiration profonde. - Tension = 125 Kv - Intensité = 75 mA - Contrôle de dose, diaphragme… - Calibre de l’artère lobaire inférieure droite augmenté. - Réduction rapide du calibre artériel. - Déplacement latéral de l’arc médiastinal inférieur droit. - Aspect de ventriculomégalie droite. DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF RADIOLOGIE STANDARD o Dilatation des artères proximales VASCULAIRE o Dilatation des artères lobaires (16mm H et 15 mm F) o Réduction rapide du calibre des artères. o Hypertrophie cardiaque droite. CARDIAQUE DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF RADIOLOGIE STANDARD o Dilatation des artères proximales o Dilatation des artères inter- lobaires (16 mm H et 15 mm F) o Réduction rapide du calibre des artères o Hypertrophie cardiaque droite DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF RADIOLOGIE STANDARD o Dilatation des artères proximales o Dilatation des artères inter- lobaires (16 mm H et 15 mm F) o Réduction rapide du calibre des artères o Hypertrophie cardiaque droite DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF RADIOLOGIE STANDARD o Dilatation des artères proximales o Dilatation des artères inter- lobaires (16 mm H et 15 mm F) o Réduction rapide du calibre des artères (sauf cardiopathies) o Hypertrophie cardiaque droite DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF RADIOLOGIE STANDARD o Dilatation des artères proximales o Dilatation des artères inter- lobaires (16 mm H et 15 mm F) o Réduction rapide du calibre des artères o Hypertrophie cardiaque droite DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF Dilatation de l’oreillette droite DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF RADIOLOGIE STANDARD o Dilatation des artères proximales o Dilatation des artères inter- lobaires (16 mm H et 15 mm F) o Réduction rapide du calibre des artères o Hypertrophie cardiaque droite DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF z Dilatation du ventricule droit DIAGNOSTIC POSITIF: DEPISTAGE SCANNER DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER Protocole également standardisé: o Acquisition spiralée infra-centimétrique (0.625mm) sur le thorax en inspiration profonde bloquée. Départ: Smart-Prep (départ croisé avec ROI dans l’artère pulmonaire et dans l aorte). l’aorte) Injection à haut débit: 3 à 4 mL/s (1,5cc/Kg). Reconstructions multiplanaires ++, MIP, minMIP (perfusion en mosaïque).. o Acquisition hélicoïdale sur l’abdomen à 180 secondes, épaisseur de 1,25mm: opacification “veineuse” recherche de thrombose veineuse profonde, néoplasie ou pathologie inflammatoire associée.. o Acquisition sur le thorax en expiration forcée (avant injection) afin de caractériser une éventuelle perfusion en mosaïque. DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à 1,1x le calibre b bronchique hi d dans 3 des d 4 lobes. l b VASCULAIRE o Réduction rapide du calibre artériel o Dilatation et tortuosité des artères bronchiques o Dilatation et hypertrophie droite o Perfusion en mosaïque CARDIAQUE PARENCHYME DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à 1,1x du calibre bronchique dans 3 des 4 lobes. o Réduction rapide du calibre artériel o Dilatation et hypertrophie VD o Perfusion en mosaïque o Dilatation des artères bronchiques o Autres: gravité DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à 1,1x du calibre bronchique dans 3 des 4 lobes. o Réduction rapide du calibre artériel o Dilatation et hypertrophie VD o Perfusion en mosaïque o Dilatation des artères bronchiques o Autres: gravité DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à 1,1x 1 1x du calibre bronchique dans 3 des 4 lobes. o Réduction rapide du calibre artériel (sf étiologie cardiaque) o Dilatation et hypertrophie VD Mip o Perfusion en mosaïque o Dilatation artères bronchiques o Autres: gravité DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER VD/VG sup 1,1 o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à 1,1x 1 1x du calibre bronchique dans 3 des 4 lobes. o Réduction rapide du calibre artériel o Dilatation et hypertrophie VD o Perfusion en mosaïque o Dilatation artères bronchiques o Autres: gravité Epaisseur VD sup à 6 mm DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER + fréquente dans la maladie thrombo-embolique o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à - Zones en verre dépoli non pathologiques, calibre artériel augmenté par redistribution vasculaire dans les territoires perfusés. - Pas de modification du gradient de densité lors de l’expiration forcée. 1,1x 1 1x du calibre bronchique dans 3 des 4 lobes. o Réduction rapide du calibre artériel o Dilatation et hypertrophie VD INSPI EXPI o Perfusion en mosaïque (50%) o Dilatation artères bronchiques o Autres: gravité DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER Perfusion en mosaïque: diagnostic différentiel inspi expi - Bronchopathies primitives, accentuation du gradient lors de l’expiration forcée. - Calibre artériel non augmenté dans les territoires sains (verre dépoli). - “Piégage aérien” dans les zones hypodenses. Diagnostic parfois difficile avec les autres étiologies: lésions alvéolo-interstitielles (inflammatoires, infectieuses), OAP cardiogénique ou lésionnel, MVOP… Bronchopathies et embolie: Zone dense = zone saine (aspect dense lié à une redistribution vasculaire) Lésions « alvéolo-interstitielles »: Zone dense = zone pathologique (comblement alvéolaire) OAP MVOP: verre dépoli = oedème! Alvéolite allergique extrinsèque DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER Plus fréquent dans l’origine thrombo-embolique.. o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à 1,1x 1 1x du calibre bronchique dans 3 des 4 lobes. o Réduction rapide du calibre artériel o Dilatation et hypertrophie VD o Perfusion en mosaïque o Dilatation artères bronchiques o Autres: gravité DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à 1,1x 1 1x du calibre bronchique dans 3 des 4 lobes. o Réduction rapide du calibre artériel N.B: o Dilatation et hypertrophie VD - Jusqu’à 2 art bronchiques G naissent juste en dessous de la crosse aortique. o Perfusion en mosaïque -Souvent 1 artère bronchique D nait également de l’origine de l’Ao descendante o Autres: gravité o Dilatation artères bronchiques DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER 9 Dilatation VCI et veines sushépatiques 9 Reflux cavo-sus hépatique 9 Septum paradoxal 9 Foie cardiaque et cirrhose, reflux azygos… o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à 1,1x 1 1x du calibre bronchique dans 3 des 4 lobes. o Réduction rapide du calibre artériel o Dilatation et hypertrophie VD o Perfusion en mosaïque o Dilatation artères bronchiques o Autres: gravité: témoin IVD DÉPISTAGE ET DIAGNOSTIC POSITIF SCANNER 9 Dilatation VCI et veines sushépatiques 9 Reflux cavo-sus hépatique 9 Septum paradoxal 9 Foie cardiaque et cirrhose, reflux azygos… o Diamètre AP sup à 29 mm ou sup à celui de l’aorte. o Branches segmentaires sup à 1,1x 1 1x du calibre bronchique dans 3 des 4 lobes. o Réduction rapide du calibre artériel o Dilatation et hypertrophie VD o Perfusion en mosaïque o Dilatation artères bronchiques o Autres: gravité: témoin IVD Diagnostic étiologique DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE: RADIOLOGIE STANDARD SCANNER DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE: Groupe I DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe I: HTAP “primitives” RADIOLOGIE STANDARD/ SCANNER 1 HTAP primitives sporadiques ou familiales. = diagnostic d’exclusion: bilan radiologique et général négatifs 2 HTAP associées: anoxorigènes, SIDA, connectivites (sclérodermie et lupus surtout), h hypertension i portale, l drogues.. d = bilan radiologique négatif N.B: certaines connectivites atteignent également le parenchyme pulmonaire ce qui contribue à l’HTAP. 3 MVOP et hémangiomatose capillaire pulmonaire. = signes radiologiques à rechercher et LBA 4 Hypertension persistante du nouvau-né et cardiopathies congénitales. = signes radiologiques à rechercher DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe I: HTAP primitives RADIOLOGIE STANDARD/ SCANNER Idiopathique ou associée Sujet plutôt jeune, parenchyme pulmonaire normal, pas de signe de surcharge hydrique ni de maladie thrombo-embolique.. 96% des HTAP; 600 à 700 patients en France 92 nouveaux cas/an/million d’habitant 9Age moyen: 40 ans 9Délai de survie: 2,8 année DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe I: HTAP primitives RADIOLOGIE STANDARD/ SCANNER Cardiopathies congénitales w CIA avec retour veineux pulmonaire anormal dans l’ oreillette droite DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe I: HTAP primitives RADIOLOGIE STANDARD/ SCANNER Maladie veino-occlusive pulmonaire Enfant ou sujet jeune, rare. Thromboses répétées des veinules et veines pulmonaires (HTAP post-capillaire non cardiaque!) DONC: CLINIQUE: dyspnée progressive avec épisodes aigus RADIOLOGIE: Epaississements septaux (thrombose veineuse et/ou oedème interstitiel et/ou fibrose) Verre dépoli (ou opacité radiologique) lors des épisodes Aigus ou à un stade avancé. MAIS ABSENCE d’hypertrophie cardiaque gauche Discordance entre veines pulmonaires centrales non dilatées et veines périphériques dilatées. (12) DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe I: HTAP primitives RADIOLOGIE STANDARD/ SCANNER Maladie veino-occlusive pulmonaire Décompensation aigüe avec composante d’oedème l é l i ett interstitiel. i t titi l alvéolaire Hors décompensation (12) Perfusion en mosaïque: les septas épaissis doivent orienter vers une origine post-capillaire.. Absence de cardiomégalie devant remettre en cause l’origine cardiaque.. DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe I: HTAP primitives RADIOLOGIE STANDARD/ SCANNER Hémangiomatose capillaire pulmonaire + rare que la MVOP. Prolifération capillaire au premier plan, donnant en imagerie un infiltrat micro-nodulaire à contour flou qui associé à une HTAP doit suggérer le diagnostic. (12) DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe I: HTAP primitives RADIOLOGIE STANDARD/ SCANNER Cirrhose hépatique Complique 2 à 5% des cirrhoses (12). 3 mécanismes sont évoqués (12): - Synthèse de substance vaso-actives qui auraient une action pulmonaire après passage par les shunts porto-systémiques. - Micro-thrombus Micro thrombus passant également par les shunts porto porto-systémiques systémiques vers le système artériel pulmonaire distal. - Modifications de l’équilibre du “lit” pulmonaire en réponse à l’hyperdébit cardiaque présent dans la cirrhose. Contours crénelés: nodules de régénération Varices peri-spléniques Stéato-cirrhose et décompensation Oedèmato-ascitique DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE: Groupe II: Cardiopathies DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches RADIOLOGIE STANDARD/SCANNER Tableau radiologique commun de surcharge hydrique. Les causes les plus fréquentes sont l’HTA et les cardiopathies ischémiques (recherche de calcifications athéromateuses coronaires). On trouve également les sténoses mitrales qui sont des étiologies plus rares mais qui conduisent à une HTAP sans dysfonction de la fonction ventriculaire gauche et qui possèdent des signes radiologiques propres: - Discordance dilatation volumineuse de OG vs VG peu ou non dilaté. - OAP asymétrique: LSD: rare - Hémosidérose: rare - Ossification pulmonaire: rare: maladie mitrale vieillie DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches RADIOLOGIE STANDARD Signes de surcharge parenchymateuse d’origine cardiaque: OAP Epanchement pleural ou scissural Cardiomégalie Hypertrophie hilaire en ‘aile de papillon” Redistribution vasculaire aux sommets Lignes de Kerley B (base) DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches RADIOLOGIE STANDARD Signes de surcharge parenchymateuse d’origine cardiaque: OAP Epanchement pleural ou scissural Cardiomégalie: ICT sup à 0,5 Hypertrophie hilaire en ‘aile de papillon” Redistribution vasculaire aux sommets Lignes de Kerley B (base) IC congestive DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches RADIOLOGIE STANDARD Signes de surcharge parenchymateuse d’origine cardiaque: OAP Epanchement pleural ou scissural Cardiomégalie Hypertrophie hilaire en ‘aile de papillon” Redistribution vasculaire aux sommets Lignes de Kerley B (base) DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches RADIOLOGIE STANDARD Signes de surcharge parenchymateuse d’origine cardiaque: OAP Epanchement pleural ou scissural Cardiomégalie Hypertrophie hilaire en ‘aile de papillon” Redistribution vasculaire aux sommets Lignes de Kerley B (base) DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches RADIOLOGIE STANDARD Signes de surcharge parenchymateuse d’origine cardiaque: OAP Epanchement pleural ou scissural Cardiomégalie Hypertrophie hilaire en ‘aile de papillon” Redistribution vasculaire aux sommets Lignes de Kerley B (base) DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches SCANNER Signes de surcharge parenchymateuse d’origine cardiaque: OAP 9 Epanchement pleural et cardiomégalie. 9 Epaississement septal: oedème lymphatique interstitiel. 9 Verre dépoli ou condensation parenchymateuse: oedème alvéolaire. 9 Redistribution vasculaire aux sommets (l’hyperpression au niveau des bases pulmonaires liée au gradient de P orthostatique provoque une redistribution apicale) 9 Dilatation des veines pulmonaires DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches SCANNER Signes de surcharge parenchymateuse d’origine cardiaque: OAP Redistribution vasculaire aux sommets Epanchement pleural DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches SCANNER Signes de surcharge parenchymateuse d’origine cardiaque: OAP Dilatation des veines pulmonaires Oedème lymphatique: épaississement septal DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches SCANNER Signes de surcharge parenchymateuse d’origine cardiaque: OAP Oedème alvéolaire: verre dépoli ou consolidation alvéolaire DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches SCANNER Bilan étiologique: Coronaropathie: Calcifications athéromateuses à signaler: permet d’explorer la coronaropathie pour la rattacher ou non à l’HTAP (et également de la traiter). DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches SCANNER Coronaropathie: TDM avec gating cardiaque (n’est pas réalisé dans notre service en première intention dans le bilan d’une HTAP), permet une analyse des vaisseaux coronaires avec estimation des sténoses, détermine également les fonctions ventriculaires gauche et droite. Réalisation encore limitée par les conditions de réalisation technique et l’irradiation l irradiation. DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches RADIOLOGIE STANDARD Bilan étiologique: Sténose mitrale Double contour du coeur Droit (9) DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE RADIOLOGIE STANDARD/SCANNER Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches Sténose mitrale: 9Calcifications valvulaires, non corrélées au degré de sténose 9 OAP asymétrique, rare, surcharge dans le LSD en raison d’une régurgitation parfois préférentielle vers l’ostium de la veine pulmonaire supérieure droite (9). DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches RADIOLOGIE STANDARD/SCANNER Sténose mitrale: 9 Ossification pulmonaire, densité osseuse au sein du parenchyme pulmonaire, prédomine dans les lobes inférieurs (9). DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe II: cardiopathies et valvulopathies gauches RADIOLOGIE STANDARD/SCANNER Sténose mitrale: 9 Hémosidérose Accumulation d’hémosidérine dans les macrophages et l’interstitium (9): - nodules à contours flous - réticulations grossières DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE: Groupe III: maladie thrombo-embolique DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe III: maladie thrombo-embolique SCANNER Migrations emboliques répétées ou dans les suites d’une embolie initialement étendue. Signes vasculaires reflétant la pariétalisation du thrombus (diagnostic différentiel avec une embolie aigüe) et la reperméabilisation l luminale, i l calcifications l ifi ti possibles: ibl - Epaississement pariétal - Sténose et image en WEB (reperméabilisation incomplète, tissu fibreux intra-luminal séquellaire) - Arrêt du produit de contraste (image en cupule) - Dilatation des artères bronchiques (non spécifique de la maladie embolique) Signes parenchymateux: - Perfusion en mosaïque (non spécifique de la maladie embolique) - Infarctus pulmonaire - Bronchectasies cylindriques possibles. DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe III: maladie thrombo-embolique SCANNER SIGNES VASCULAIRES Pariétalisation Sténose/Web Arrêt du produit de contraste Calcifications possibles Dilatation des artères bronchiques DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe III: maladie thrombo-embolique SCANNER SIGNES VASCULAIRES Pariétalisation Sténose/Web Arrêt du produit de contraste Evolution après quelques mois de traitement chez une même patiente Dilatation des artères bronchiques DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe III: maladie thrombo-embolique SCANNER SIGNES VASCULAIRES Pariétalisation Sténose/Web Arrêt du produit de contraste Sténose après recanalisation incomplète, aspect parfois tortueux des artères en aval. Dilatation des artères bronchiques DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe III: maladie thrombo-embolique SCANNER SIGNES VASCULAIRES Pariétalisation Sténose/Web Arrêt du produit de contraste Web Tissu fibreux intra-luminal Dilatation des artères bronchiques DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe III: maladie thrombo-embolique Arrêt brutal et précoce du produit de contraste (image en cupule). SCANNER SIGNES VASCULAIRES Pariétalisation Sténose/Web Arrêt du produit de contraste L’artériographie n’est plus réalisée à but diagnostic, le scanner multi-détecteurs (64 canaux) permet une analyse satisfaisante (résolution spatiale augmentée avec possibilité de reconstruction multiplanaire, diminution des artéfacts cinétiques et respiratoires..) Dilatation des artères bronchiques DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe III: maladie thrombo-embolique SCANNER SIGNES VASCULAIRES Pariétalisation Sténose/recanalisation Arrêt du produit de contraste Dilatation et tortuosité des artères bronchiques Web Dilatation des artères bronchiques DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe III: maladie thrombo-embolique SCANNER Inspi Pas de majoration de l’aspect en verre dépoli lors de l’expiration forcée. Expi Calibre artériel augmenté au au sein du verre dépoli par un phénomène de redistribution vasculaire. SIGNES PARENCHYMATEUX Perfusion en mosaïque Infarctus Bronchectasies cylindriques DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe III: maladie thrombo-embolique SCANNER SIGNES PARENCHYMATEUX Perfusion en mosaïque Infarctus Lésion triangulaire à base pleurale Bronchectasies cylindriques Fibrose rétractile séquellaire DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE: Groupe IV: appareil respiratoire DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe IV: appareil respiratoire SCANNER Anomalies du parenchyme pulmonaire. Conduisent à des remaniements locaux (emphysème, fibrose…) qui modifient les conditions circulatoires et les propriétés d’adaptation du système y artériel. Patients chez qui peut se développer une insuffisance respiratoire chronique caractérisée par une hypoxémie qui induit également une HTAP (modifications histologiques de la paroi en réponse à l’hypoxémie). Patients fragiles: infections respiratoires répétées, hypoxémie ou insuffisance cardiaque aigüe venant aggraver de manière ponctuelle mais répétée l’HTAP. L’HTAP est généralement modérée. DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe IV: appareil respiratoire SCANNER Patient atteint de bronchectasies, SaOS et .. HTAP Perfusion en mosaïque liée à la Bronchopathie chronique!! DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE SCANNER Groupe IV: appareil respiratoire Connectivite avec atteinte du parenchyme pulmonaire: sclérodermie (lupus et syndrome de Sharp sont les 2 autres connectivites les plus fréquemment associées à une atteinte du parenchyme) Fibrose et Dilatation oesophagienne Epaississements pleuraux irréguliers bronchectasies DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE: Groupe V: autres DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe V: autre SCANNER Sarcoïdose Histiocytose X Fibrose médiastinale Compression des veines pulmonaires (tumeur, adénopathies..) DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe V: autre SCANNER Histiocytose X DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE SCANNER Groupe V: autre Sarcoïdose compliquée d’une médiastinite fibrosante 40’ 80’ Fibrose médiastinale et hilaire (prise de contraste tardive après injection) associée à de multiples adénopathies calcifiées Aspect “perlé” de la plèvre: sarcoïdose DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Groupe V: autre SCANNER Sarcoïdose compliquée d’une médiastinite fibrosante Engainement de l’artère pulmonaire gauche et de la branche lobaire f par p la ffibrose créant un inférieure ralentissement circulatoire avec artéfact de flux (disparition sur l’acquisition tardive). Maladie thromboembolique associée ? Place de l’IRM PLACE DE L’IRM: L’IRM n’est pas réalisée systématiquement dans le bilan initial d’une HTAP. Elle vient en complément, notamment dans les étiologies thromboemboliques, pour organiser la prise en charge thérapeutique (ex: décision chirurgicale). Elle permet une étude de la fonction cardiaque droite et gauche. Elle permet également l’estimation des flux au sein des principaux vaisseaux (aorte, artère pulmonaire, artères pulmonaires droite et gauche). Plusieurs séquences sont utilisées: IRM en contraste de phase et ciné-IRM. PLACE DE L’IRM: IRM EN CONTRASTE DE PHASE Permet l’estimation de la vitesse moyenne du flux vasculaire au travers d’une coupe. Cette coupe peut intéresser l’aorte, l’artère pulmonaire, l’artère pulmonaire droite ou l’artère pulmonaire gauche. Cette vitesse moyenne rapportée à la surface de la coupe donne le débit instantané. Si on intègre le débit instantané sur un intervalle cardiaque il est possible d’isoler le volume d’éjection. Le volume d’éjection multiplié par la fréquence cardiaque donne le débit cardiaque. Intérêts: 9Permet d’estimer le débit et donc l’obstruction à droite et à gauche en vue d’une intervention chirurgicale. 9Meilleure estimation du débit pulmonaire global en additionnant droit et gauche. 9Différence débit aortique et débit AP indique le shunt bronchique (hors CIA et CIV) qui un facteur de bon pronostic d’une cure chirurgicale (embolectomie). PLACE DE L’IRM: IRM EN CONTRASTE DE PHASE Conditions techniques: Application d’un gradient bipolaire devant être orienté dans le sens du flux du vaisseaux étudié: Coupe oblique pour l’AP, double oblique pour l’artère pulmonaire droite… Séquence en apnée (20s) ou en respiration libre (2 min). Estimer E i avant l’ l’acquisition i ii la l vitesse i maximale i l pour éviter é i les l phénomènes hé è d‘aliasing. AP AP gauche PLACE DE L’IRM: CINÉ-IRM Séquence rapide. Obtention du cycle cardiaque avec une résolution temporelle augmentée par rapport au scanner. Epaisseur de coupe adaptée à la morphologie en limitant le gap inter-coupe. Plans principaux: long axe et 4 cavités. cavités Contourage semi-automatique des cavités permettant de déterminer le volume télé-systolique (VTS) et le volume télé-diastolique (VTD): Puis VTD-VTS = volume d’éjection (Ve) Puis fraction d’éjection = Ve / VTD Et débit = Fe * Fréquence Etude possible à droite et à gauche PLACE DE L’IRM: CINÉ-IRM Courbure septale aplatie Conclusion Conclusion Le dépistage rapide d’une HTAP (dyspnée progressive+++) et la bonne conduite du bilan étiologique sont fondamentaux dans la prise en charge de l’HTAP. La prise en charge précoce permet de limiter les f histologiques gq de la p paroi vasculaire q qui vont transformations “fixer” l’HTAP et diminuer l’action thérapeutique. Les progrès récents (mais encore insuffisants..) dans la compréhension de la dysfonction endothéliale ont permis le développement de thérapeutiques plus ciblées qui améliorent la qualité de vie et la survie; ce qui renforce la nécessité d’une prise en charge rapide et adaptée dans laquelle la radiologie tient une place importante. Références: o Eva Castaner, MD, et al. CT diagnosis of chronic Pulmonary Thromboembolism. Radiographics 2009; 29:31-53 (1) o Steven L.Primark, MD, et al. Pulmonary Parenchymal Abnormalities Of Vascular Origin: High Resolution CT Findings. Radiographics 1994; 14:739-746 (2) o S.Tissier, C.Lefevre-Tissier, D.Mandry, D.Régent. Pathologie embolique pulmonaire: particularités de l’exploration et de l’interprétation en imagerie TDM moderne. JFR 2008 (3) o Sitbon.O, Humbert.M, Simonneau.G. Les traitements de l’hypertension artérielle pulmonaire à l’heure de la T2A. Press Med 2005;34:1456-64 (4) o Resten.A, Maitre.S, Petit.F, Paul.JF, Simonneau.G, Musset.D. Imagerie du cœur pulmonaire chronique post-embolique. JFR 2006 (5) o Brunot.S, Corneloup.O, Latrape.V, Montaudon.M, Laurent.F. Reproductibility of multidetector spiral computed tomography in detection of sub segmental acute pulmonary embolism embolism. EurRadiology 2005;15:2057-63 (6) o N.Galie, N.Kim.Pulmonary microvascular disease in chronic thromboembolic pulmonary emboli: angiographie-CT correlation. AmJ Roentgenol 2006; 186:5421-29 (7) o S.Abi Khalil, Al.gourdier, C.Nedelar, E.Moubarak, S.El Rai, C.Aubé. Critères sémiologiques au scanner multi-canaux de l’embolie pulmonaire chronique. JFR 2009 (8) o K.Waley, MD, P.Stark, MD. Pulmonary Parenchymal Manifestations Of Mitral Valve Disease. Radiographics 1999; 19:965-972 (9) o Dartevelle.P, Fadel.E, Mussot.S, et al. Chronic thromboembolic pulmonary hypertension. EurRespi 2004; 23: 637-648 (10) o Yoon Kyung Kim, MD, et al. Thoracic complications of Liver Cirrhosis. Radiographics 2009; 29:825-837 (11) o Aletta Ann Fragier, MD, et al. Pulmonary Veino-occlusive disease and Pulmonary capillary Hemangiomatosis. Radiographics 2007; 27: 867-882 (12) Quiz La perfusion en mosaïque est plus fréquente dans: Le groupe I : HTAP primitive Le groupe II : cardiopathies Le groupe III : maladie thrombo thrombo-embolique embolique La perfusion en mosaïque est plus fréquente dans: Le groupe I : HTAP primitive Le groupe II : cardiopathies Le groupe III : maladie thrombo thrombo-embolique embolique RQ: La découverte d’une perfusion en mosaïque lors de la réalisation d’un scanner pour bilan de dyspnée (souvent réalisé sans injection) doit faire rechercher une HTAP. Quel signe doit orienter vers une MVOP devant la présence de comblement alvéolaire et d’épaississements septaux: Infiltrat micro-nodulaire Absence de cœur gauche Calcifications pariétales Quel signe doit orienter vers une MVOP devant la présence de comblement alvéolaire et d’épaississements septaux: Infiltrat micro-nodulaire Absence de cœur gauche Calcifications pariétales RQ: La MVOP appartient aux HTAP post-capillaires sans altération valvulaire ou ventriculaire gauche. Une étiologie ne provoque pas un rétrécissement vasculaire précoce (oligémie périphérique) Cardiopathie congénitale Histiocytose Lymphangiomatose capillaire pulmonaire Une étiologie ne provoque pas un rétrécissement vasculaire précoce (oligémie périphérique) Cardiopathie congénitale Histiocytose Lymphangiomatose capillaire pulmonaire RQ: dilatation harmonieuse des artères et des artérioles (redistribution vasculaire aux sommets et augmentation de la pression orthostatique aux bases, sténose concentrique des artères largement retardée par rapport à la vitesse d’ installation de l’HTAP post-capillaire)