Soit λun nombre r´eel positif.
Soit pj(λ) = e−λ.λj
j!, j ∈N.
La variable al´eatoire Xd´efinie par P(X=j) = pj(λ) suit une loi de Poisson.
Soit guune estimation de la densit´e num´erique volumique moyenne des particules Udu nuage
universel, `a tout le moins dans une vaste r´egion spatiale englobant largement l’espace exp´erimental
sur une dur´ee englobant elle-mˆeme largement la date t. On suppose que guest sensiblement invariante
dans cette r´egion spatiale et durant toute cette dur´ee.
Le nombre nde particules U, dans le volume spatial de mesure v, est la variable al´eatoire ayant
la loi de probabilit´e d´efinie par P(n=j) = pj(v.gu)
v.guest la valeur moyenne (ou esp´erance math´ematique) de la variable al´eatoire nainsi d´efinie.
Nous proposons gu≈.29 par unit´e naturelle de volume, id est gu≈2.E34 par m`etre cube. Nous
indiquons d’o`u sort ce chiffre dans ce qui suit.
4) Chaque particule U, de masse mu, de vitesse vu, a une ´energie cin´etique wu=mu.v2
u/2.
La loi de Poisson ´etant associ´ee `a une exponentielle n´egative, nous supposons que la densit´e de
probabilit´e de vuest proportionnelle `a exp(−vu/¯
vu), ¯
vud´esignant la valeur moyenne de vu.
Nous n’affirmons nullement que cette hypoth`ese sur la distribution des vitesses soit la seule
compatible avec notre hypoth`ese pr´ec´edente sur la distribution du nombre de particules dans un
volume d´etermin´e, mais c’est la plus appelante. On peut noter qu’elle rejoint sensiblement l’analyse
de Boltzmann en vertu des propri´et´es de la fonction exponentielle. Selon l’analyse de Boltzmann, la
densit´e de probabilit´e de l’´energie cin´etique wud’une particule Userait proportionnelle `a exp(−wu
k.Tu),
kd´esignant la constante de Boltzmann et Tula temp´erature en degr´es Kelvin du nuage.
Soit pu, la densit´e de probabilit´e de vu. Avec pu= (1/¯
vu).exp(−vu/¯
vu), on v´erifie que
R0,∞vu.pu.dvu=¯
vu. Soit ¯wula valeur moyenne de wu. On peut v´erifier ´egalement que
¯wu=R0,∞wu.pu.dvu=mu.¯
v2
u.
Nous estimerons la temp´erature Tudu nuage par Tu= ¯wu/k.
Nous proposons dans ce qui suit un jeu de valeurs de mu,¯
vuet ¯wu.
Nous ignorons tout autre caract`ere que pourrait avoir la particule U. Il est possible que la
particule Une soit pas ´el´ementaire o`u encore qu’elle contienne deux charges ´electriques oppos´ees.
En bref, le nuage est homog`ene, isotrope et la densit´e de probabilit´e des vitesses absolues des
particules est proportionnelle `a une exponentielle n´egative de cette vitesse absolue.
Soit deux particules identiques, par exemple deux ´electrons, E1et E2dans le nuage. Les particules
Uheurtent les ´electrons et, sous r´eserve de savoir exactement les conditions d’existence d’un heurt
et les effets de tout heurt, on peut d´eduire de ces heurts l’interaction apparente entre E1et E2. La
d´efinition d’un heurt passe g´en´eralement par la d´efinition d’une section efficace, analogue `a la section
m´eridienne d’une sph`ere repr´esentative d’une particule, mais nous allons voir que cette d´efinition
est tr`es insuffisante.
Quelle que soit la d´efinition du heurt, les sym´etries du syst`eme imposent une certaine forme au
r´esultat attendu moyen. Dans le cas pr´esent, les sym´etries du syst`eme consid´er´e, le nuage universel
et deux particules identiques, imposent que l’interaction entre les deux particules, immobiles, soit
radiale, attractive ou r´epulsive. C’est, par exemple, une force f=x. r
r.ry,xnombre r´eel positif ;
ynombre r´eel quelconque, rvecteur reliant convenablement les positions des deux particules ´etant
entendu que la vitesse de ces particules est beaucoup plus petite que la vitesse d’une particule U.
Les observations montrent que x'α
2.π et que y' −2, la force ´etant r´epulsive.
Soit maintenant deux particules identiques sauf par leur charge, un ´electron et un positon. Les
sym´etries du syst`eme ainsi que les observations sugg`erent que l’interaction est la force attractive
f=−α
2.π .r
r.r−2´egale en valeur absolue `a la pr´ec´edente.
Soit maintenant deux particules distinctes, un ´electron et un proton, Eet P, dans le nuage. Le
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