DOSSIER
Neurologies • Février 2012 • vol. 15 • numéro 145 69
2e PARTIE - TROUBLES DÉPRESSIFS DANS LES PATHOLOGIES NEUROLOGIQUES
EPIDÉMIOLOGIE
MIGRAINES
ET TROUBLES DÉPRESSIFS
Toutes les études eectuées en po-
pulationrale avec des critères
diagnostiques précis démontrent
qu’il existe un risque 2 à 4 fois plus
éle d’être déprimé chez les mi-
graineux que chez les non migrai-
neux (1-4).
En population consultante, la
moitié des migraineux a souert
ou sourira d’une pression ma-
jeure et, à l’inverse, un tiers des dé-
primés soure de migraine.
Cette association entre migraine
et dépression est plus forte pour
la migraine avec aura que pour
la migraine sans aura. Le taux de
suicide est également plus impor-
tant chez les migraineux que chez
les contrôles, et ceci indépendam-
ment de la présence d’un trouble
dépressif (1).
*Clinique Neurologique, Hôpital Salengro, CHRU de Lille
MIGRAINES
ET TROUBLES ANXIEUX
De me, le risque de sourir dun
trouble anxieux est plus élevé chez
les migraineux que chez les non mi-
graineux : 3 à 5 fois plus important
pour le trouble panique, 2 à 2,5 fois
pour les troubles phobiques et 5 à
5,5 fois pour l’anxté ralisée
(1, 5-7). On note une coexistence
entre dépression et anx chez
environ 30 % des migraineux (8).
Le stress est également considé
comme un facteur déclenchant par
plus deux tiers des migraineux. Les
énements traumatiques pcoces
semblent plus fréquents chez les
migraineux que chez les contrôles
(9-10) et sont un facteur de risque de
chronicisation des migraines (10-11).
IMPACT DE LA COMORBIDITÉ
PSYCHIATRIQUE CHEZ LE
MIGRAINEUX
Trois études ont été réalisées en
population nérale française sur
la thématique migraine et comor-
bidités psychiatriques.
• L’étude Framig 3 (12) nous avait
permis de montrer que le han-
dicap et l’altération de la qualité
de vie chez les migraineux sont
d’autant plus grands qu’il existe
une dimension anxieuse ou une
dimension dépressive, et qu’il est
encore plus fort lorsque les di-
mensions anxieuse et dépressive
coexistent
(Fig. 1)
. Par ailleurs, l’ef-
ficacité et la satisfaction du trai-
tement de crise sont réduits en
présence d’une comorbidité psy-
chiatrique.
Létude SMILE (13-14) avait
montré plus d’adaptation dys-
fonctionnelle face à la migraine
chez les patients sourant de co-
morbidité psychiatrique (stress
perçu, conduites d’évitements et
dramatisation plus importants)
(Fig. 2)
.
Enfin, l’étude GRIM 3 (15-16)
nous avait appris que le nombre
de jours de crise est plus élevé chez
les migraineux sourant de ces co-
morbidités.
xxxxx
xxxxx
xxxxxx
xxxxx
5pression et migraine
A rechercher lors de toute
consultation d’un migraineux
n
La comorbidité migraine-troubles anxio-pressifs est connue depuis longtemps. Cette co-
morbidiest d’autant plus présente que la migraine est chronique ou que la migraine évolue
vers une phalée chronique quotidienne avec abus médicamenteux. Elle induit une altération
encore plus marquée de la qualité de vie que dans la migraine épisodique, aggrave le handicap
de la maladie migraineuse et entraîne des coûts médico-économiques élevés. C’est pourquoi il
est fondamental de la rechercher lors de toute consultation d’un migraineux car des traitements
médicamenteux et non médicamenteux ont une action prophylactique dans la migraine et la
comorbidité anxio-dépressive
Christian Lucas*
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TROUBLES DÉPRESSIFS DANS LES PATHOLOGIES NEUROLOGIQUES - 2e PARTIE
PARTICULARITÉS
DES SYMPMES
PRESSIFS DANS LA
MIGRAINE
Il est parfois dicile au neu-
rologue de faire le diagnostic
de dépression : le patient vient
consulter pour ses maux de te
et il craint, s’il se plaint de symp-
tômes psychiques, que l’on mette
ses douleurs sur le compte de son
état mental. Par ailleurs, les symp-
tômes psychiques sont mis sur le
compte des douleurs et considérés
comme secondaires par le patient
qui refuse une prise en charge au-
tonome de ces derniers.
C’est pourquoi il importe de re-
chercher activement des symp-
tômes de dépression qui sans cela
passeront inaperçus : tristesse
de l’humeur, irritabilité, anxié,
troubles du sommeil qui sont
d’ailleurs un facteur de risque de
chronicisation de la migraine.
Les cognitions dépressives sont
souvent centes sur les pha-
lées avec le sentiment de ne plus
pouvoir faire face à la douleur, de
ne plus la supporter, le découra-
gement quant à une possible amé-
lioration. Laggravation du cours
évolutif de la migraine, la mul-
tiplication des prises de médi-
caments de crise doivent aussi
alerter quant à une éventuelle
survenue dun épisode dépressif.
Certains patients focalisent leurs
cognitions anxieuses sur la surve-
nue des crises (phobie des cépha-
lées, angoisse anticipatoire). Ils
peuvent adopter une stratégie de
coping évitante : multiplier les
prises médicamenteuses, ce qui
peut conduire à une situation de
céphalées par abus médicamen-
teux (16-17). Ils peuvent en arri-
ver à des conduites d’évitement
de tous les éventuels facteurs
déclenchants de crises (vent, lu-
mière, bruits, aliments…) ce qui
peut conduire à une restriction du
mode de vie considérable.
LES TRAITEMENTS
Il faut privigier les molécules
ayant une ecacité sur la mi-
graine et sur la comorbidi
psychiatrique comme (18) :
- l’amitryptiline (elle n’a pas d’ef-
fets antidépresseurs aux doses
habituellement utilisées pour la
migraine mais agit sur l’anx et
les troubles du sommeil) ;
- le divalproate de sodium qui a un
eet thymorégulateur ;
- le topiramate dont l’ecaci pré-
ventive dans le trouble bipolaire
reste à démontrer, mais qui pour-
rait être intéressant pour traiter
et prévenir la dépression chez les
patients bipolaires. Cependant la
dépression peut aussi être un eet
secondaire de ce traitement.
Il est important de dépister la
bipolari chez les migraineux
déprimés et, dans ce cas, préférer
les thymogulateurs aux antidé-
presseurs.
Il arrive que les patients migrai-
neux aient un trouble anxieux
généralisé justifiant la mise sous
inhibiteurs de la recapture de la
Figure 1 - Evaluation de l’impact de la comorbidité anxio-dépressive chez les migrai-
neux en population générale (étude Framig 3) à l’aide du score MIDAS et de l’échelle
de qualité de vie SF12. Noter qu’en présence d’une comorbidité anxio-dépressive le
handicap est plus grand et la qualité de vie plus altérée.
Figure 2 - Evaluation de l’impact de la comorbidité anxio-dépressive chez les migrai-
neux vus en médecine générale (étude SMILE) à l’aide des score de stress perçu, de dra-
matisation et d’évitement. Noter qu’en présence d’une comorbidité anxio-dépressive
le patient a des stratégies dysfonctionnelles pour faire face à la maladie migraineuse.
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2e PARTIE - TROUBLES DÉPRESSIFS DANS LES PATHOLOGIES NEUROLOGIQUES
sérotonine (IRS). Il faut savoir,
dans ce cas, relativiser le risque
de syndrome sérotoninergique du
fait de l’association entre triptans
et IRS : il s’agit d’une complication
excessivement rare (19).
• On retiendra également que la
relaxation a un intérêt (grade B
dans les recommandations de la
Haute Autoride Santé) (18) chez
les patients migraineux anxieux.
Il existe en eet une ecacité dé-
montrée par 70 études contrôlées
du biofeedback, de la relaxation et
des thérapies de gestion du stress.
La diculté étant de trouver un
thérapeute rompu à ces tech-
niques.
On sera particulièrement vigi-
lant quant au risque de céphalées
par abus médicamenteux chez
les patients présentant une co-
morbidité psychiatrique (17).
BESOINS NON
SATISFAITS
Il n’existe pas, à ce jour, de molé-
cule idéale pour la prise en charge
de la dépression ou de l’anxié
chez un migraineux : l’amitryptil-
line est utilie dans la migraine
entre 15 et 75 mg/j mais n’a pas
d’action antidépressive à ces doses.
De plus, la tolérance est souvent
moyenne (prise de poids, séche-
resse buccale, constipation…).
Le divalproate peut entrner des
eets secondaires bien connus :
tremblements, troubles digestifs,
prise de poids, hépatotoxici
(nécessi de surveiller les tran-
saminases les 3 premiers mois du
traitement).
Le topiramate nécessite des aug-
mentations très progressives de la
posologie et peut entraîner des ef-
fets secondaires neuropsychiques
graves même à petites doses (rap-
tus suicidaires, aggravation ou ap-
parition d’un syndrome dépressif,
troubles mnésiques…).
Les IRS n’ont pas d’action de pro-
phylaxie sur la migraine.
PERSPECTIVES :
CHRONOBIOLOGIE ET
PHALÉES PRIMAIRES
Le caractère chronobiologique
dans les céphalées primaires est
clairement établi dans l’algie vas-
culaire de la face (AVF).
La physiopathologie de l’AVF fait
intervenir le sysme trigémino-
vasculaire (unilatéralité et locali-
sation de la douleur, signes sym-
pathiques et parasympathiques)
et un générateur hypothalamique
postéro-inférieur (caractère cy-
clique et à heures fixes des crises
suggérant un rythme circadien
via la mélatonine et l’acide gam-
ma-aminobutyrique) (20-21). La
chronobiologie est même double
circadienne et circannuelle avec
des périodes “fécondes” de crises
aux intersaisons.
Ce caractère chronobiologique est
moins bien établi dans la mi-
graine, mais existe également
cliniquement (patients ayant par
exemple électivement des crises
nocturnes). Par ailleurs, des varia-
tions des concentrations plasma-
tiques de mélatonine ont été ob-
seres dans la crise de migraine
(22), sans que l’on sache s’il s’agit
d’une conséquence dune co-parti-
cipation hypothalamique (celui-ci
étant vraisemblablement impli-
qué dans la physiopathologie de la
migraine).
Mashura et al. (23) ont montré,
dans une étude portant sur 146 pa-
tients migraineux vs 74 témoins,
une diminution de latonine
durant les crises de migraine. Il
existe également des arguments
biochimiques de l’implication des
voies mélatoninergiques dans la
migraine chronique (24) qui af-
fecte 2 à 3 % des adultes, soit 1,5 à
2 millions de nos concitoyens (25).
Ces modifications plasmatiques
de la mélatonine semblent témoi-
gner d’une désynchronisation des
rythmes dans la crise de migraine
(de nombreux migraineux ont par
exemple des crises déclenchées
par la dette ou l’excès de sommeil)
C’est pourquoi des thérapeutiques
ayant des proprs de resyn-
chronisation des rythmes seraient
intéressantes à évaluer dans la ma-
ladie migraineuse. n
Correspondance
Dr Christian Lucas
Clinique Neurologique
Hôpital Salengro, CHRU Lille
Tél. : 03 20 44 68 14
Fax : 03 20 44 60 28
E-mail : clucas@chru-lille.fr
Conflits d’intérêt
Investigateur principal ou co-investi-
gateur d’essais cliniques ou mission de
conseils ou intervenant avec les labora-
toires suivants : Allergan, Almirall, Astra-
Zeneca, Boehringer Ingelheim, Bouchara
Recordati, Euthérapie, GSK, Ménarini,
MSD, Pfizer.
Mots-clés :
Migraine, Céphalées, Dépression,
Suicide, Anxiété, Trouble panique,
Troubles phobiques, Stress, Troubles
du sommeil, Céphalée chronique
quotidienne, Abus médicamen-
teux, Qualité de vie, Amitryptiline,
Divalproate de sodium, Topiramate,
Thymorégulateurs, Inhibiteurs de la
recapture de la sérotonine, Mélato-
nine, Chronobiologie
DOSSIER
72Neurologies • Février 2012 • vol. 15 • numéro 145
TROUBLES DÉPRESSIFS DANS LES PATHOLOGIES NEUROLOGIQUES - 2e PARTIE
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BiBliographie
PRIX
Prix France Alzheimer et Fondation de France
Prix Institut de France- Fondation Allianz
France Alzheimer et la Fondation de France lancent un ap-
pel à projet exceptionnel pour l’attribution d’un prix spé-
cial d’un montant de 400 000 euros destiné à un travail de re-
cherche en sciences médicales d’envergure internationale sur
la maladie d’Alzheimer et/ou les maladies apparentées. L’ob-
jectif est de favoriser l’obtention de résultats à fort impact sur
la compréhension et/ou la prise en charge de la maladie. L’ap-
pel à projets vise à promouvoir un programme de recherche in-
terdisciplinaire fondé sur la mise en œuvre d’une collaboration
eective entre au moins deux équipes travaillant dans des
domaines distincts. Il n’est pas réserà un axe thématique
particulier (physiopathologie, génétique, neuropathologie,
biomarqueurs, diagnostic, cibles thérapeutiques...).
Ce prix, d’un montant de 75 000 euros pour 2012, est destiné à
compenser le responsable de recherches médicales ou bio-
dicales, fondamentaliste ou clinicien, dont l’œuvre conduit ou
peut conduire à des applications susceptibles d’accroître l’espé-
rance de vie par des actions préventives ou curatives.
Il peut être attribué à un chercheur travaillant à l’étranger
lorsque l’origine ou le développement de ses travaux a été ef-
fectué en liaison étroite avec des équipes françaises.
Tout chercheur doit faire parrainer sa candidature par une per-
sonnalité scientifique de renommée internationale.
Pour présenter un projet
Faire parvenir un formulaire d’intention - téléchargeable sur
www.francealzheimer.org, (rubrique Recherche) ou sur www.
fondationdefrance.org - avant le 19 mars 2012.
Les candidats présélectionnés seront ensuite invités à envoyer
un dossier complet pour le 21 mai au plus tard.
Contact
Lyne Valentino
Association France Alzheimer (Service études et recherche)
Tél. : 01 42 97 48 91 - E-mail : aap@francealzheimer.org n
Adresser un dossier de candidature à :
Président de la Commission Scientifique
de la Fondation Allianz
Institut de France - 87, rue de Richelieu, Case Courrier A 420
75113 Paris cedex 02
Date limite : 9 mars 2012.
Renseignements complémentaires : Pauline Couturier
Tél. : 01 44 86 72 83 - E-mail : fondation@allianz.fr
Site : www.institut-de-france.fr/
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