DPC 2016 : DOULEURS
des cas et strictement unilatérale dans 16% des cas seulement. Néanmoins certains
signes doivent être recherchés :
des antécédents familiaux (au premier degré) de céphalée ont été trouvés chez
80 % des enfants (chez la mère dans 67 % des cas, chez le père dans 27% des
cas).
la douleur est pulsatile (53%), aggravée par l’activité physique (54%),
s’accompagnant de pâleur inaugurale (65%), nausées (55%), vomissements (32%),
phonophobie (81%), photophobie (71%), vertige (44%). Elle est améliorée par le
sommeil (77%). L’aura n’existe que dans 20 % des cas.
Des recommandations de bonne pratique AFSSAPS précisent les traitements de crise et
les traitements de fond.
Objectifs :
Identifier une céphalée primaire (migraine et céphalée de tension) chez
l’enfant et l’adolescent.
Prescrire les examens complémentaires devant des céphalées de l’enfant à bon
escient.
Traiter les céphalées primaires en accord avec les recommandations de bonne
pratique chez l’enfant
Arthrose. Vieillir avec son arthrose
Près de 40% des plus de 65 ans sont porteurs d’une arthrose symptomatique,
coxarthrose et gonarthrose en étant les deux manifestations les plus invalidantes.
Aucun traitement ne peut modifier l’évolution des altérations articulaires et osseuses.
En dehors de la chirurgie, les options thérapeutiques pour soulager la douleur sont
limitées
Diverses mesures non pharmacologiques semblent d’autant plus utiles et
efficaces qu’elles sont centrées sur les réels besoins et préférences du patient. A
intégrer dans une véritable éducation thérapeutique du patient (ETP) arthrosique ?
L’épaule douloureuse. De l’antalgie à la chirurgie
Une prise en charge qui relève le plus souvent des soins primaires et une évolution
souvent longue nécessitant une bonne coordination des soins et l’implication du patient.
La plupart des lésions de l’épaule résultant d’un surmenage articulaire peuvent être
traitées au cabinet du généraliste, sans avis spécialisé. La moitié des épisodes
douloureux se résolvent dans les 6 mois et certains persistent à un an. Si les antalgiques
doivent être recommandés en première intention, les AINS utilisés en courte durée en
l’absence de contre-indication, l’activité doit être encouragée. Le niveau de preuve de la