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AdBlockers
L’UBA a déjà rédigé un Position Paper sur le sujet (disponible via notre Knowledge Center),
qui est toujours d’actualité. L’importance du consommateur ainsi que l’établissement et
l’entretien d’une relation de confiance entre lui et les marques ont été remis au centre des
préoccupations.
À côté de cela, le business model des sociétés produisant des AdBlockers devra également
être examiné de manière critique. Il faut remettre en question la pratique de ces sociétés
demandant aux marques une rétribution pour être reprises dans une «
White List
», et
ainsi autoriser la publicité sur certains médias.
L’UBA travaille avec la WFA sur un plan d’action tel que décrit dans le Position Paper.
Le Native Advertising
Le Native Advertising est considéré comme une « nouvelle » forme de publicité dans
laquelle les marques proposent du contenu premium aux consommateurs, le tout en
partenariat avec le média. Cette forme de publicité existe tant en média dit « classique »
qu’en média online.
D’après l’ICC et les directives européennes, la communication commerciale et le contenu
rédactionnel doivent être distincts. Par ailleurs, la société à l’origine du message
commercial doit pouvoir être identifiable de manière visible par le consommateur. Ce point
peut causer un problème pour le Native Advertising. Le Conseil de la Publicité a déjà
formulé une recommandation à ce sujet.
Les annonceurs souscrivent au principe général qu’un message commercial doit être
reconnaissable comme tel, et que l’émetteur doit être identifiable. Le Native Advertising
existe cependant sous différentes formes et ne répond dès lors plus toujours à la définition
du message commercial tel que décrit dans les règlementations. La frontière entre la
communication rédactionnelle, commerciale et le Native Advertising devient très fine et
dépend du contexte dans lequel elle est diffusée.
Les annonceurs ne souhaitent pas l’utilisation d’éléments visuels pour distinguer le Native
Advertising. Des règles évidentes et des standards sont difficilement définissables, vu le
fait que le caractère même du Native Advertising et son niveau d’acceptation sont
directement liés au contexte du média dans lequel il apparaît.
Le principe de base est que la publicité ne génère pas de confusion. Il est évident que la
mention de la marque doit rester. Le rédacteur en chef est, en fin de compte, la personne la
mieux placée pour juger de la pertinence du contenu Native Advertising en rapport avec le
public cible du média dont il est responsable. Dans ce but, il peut rédiger ensemble avec sa
rédaction et sa régie publicitaire, une sorte de « fiche technique » reprenant ce qui est