Perspectives Prévisions de rendements - | 5
Rendements Influences à moyen terme* Rendements Rendements Risques
Obligations Long terme Macro Valorisations - - Volatilité
Obligations d’Etats de bonne qualité*
Liquidités ou marchés monétaires
Crédits Investment Grade
Obligations High Yield
Dette des marchés émergents
Actions
Marchés développés*
Marchés émergents
Matières premières
Immobilier indirect*
½%
½%
¼%
¼%
%
%
½%
%
%
-/-
+
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=
=
=
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-/-
-/-
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-/-
+
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-/-
↓ ¼%
¾%
↓ ¾%
↓ %
↓ %
↓ ½%
↓ ¾%
↓ ½%**
↓ %
½%
¾%
½%
½%
½%
¾%
¼%
%
¼%
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%
%
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%
Tableau 1 : perspectives des rendements 2015-2019 et évolutions des perspectives à 5 ans
* Les influences à moyen terme au sein des classes d’actifs sont relatives aux obligations gouvernementales de bonne qualité de la zone
euro et aux actions des marchés développés. L’immobilier est comparé aux actions.
** La baisse des chiffres est liée à un changement de la méthodologie utilisée pour estimer les rendements des matières premières.
Source: Robeco
pendant des années, en particulier si les banques centrales poursuivent des politiques actives de soutien
comme c’est actuellement le cas sur les marchés obligataires. C’est ce qui rend la navigation difficile…
Toutefois, sur un horizon de cinq ans, la valorisation joue un rôle important, surtout si nous nous
attendons à ce que les choses reviennent à la normale. Le passage d’un rendement obligataire de 1 %
à un niveau plus habituel de 3 % aboutira naturellement à une baisse des performances car les faibles
coupons n’offrent que peu de protection contre les ajustements défavorables des niveaux de prix. Du côté
des actions, la forte reprise continue de ces dernières années ne s’est pas accompagnée d’une croissance
des bénéfices, poussant les valorisations à la hausse (survalorisation) pour la classe d’actifs dans son
ensemble. Toutefois, le renforcement de la croissance économique et une faible inflation ont créé un
environnement plus favorable aux actions qu’aux obligations. Nous nous attendons cependant à ce que
les rendements soient inférieurs aux prévisions à cinq ans que nous avions publiées l’année dernière. Sur
une base absolue, ceux des actions devraient être mis en sourdine (5,5%). Cependant, en termes relatifs,
par rapport aux obligations gouvernementales, les actions devraient encore générer des rendements
supérieurs à la moyenne. Au sein des actions, leur valorisation par rapport aux marchés développés étant
actuellement faible, les marchés émergents semblent la meilleure option. Cette faiblesse peut avoir une
raison, bien sûr. Il convient donc de noter que la volatilité de cette classe d’actifs, même si elle a diminué
au cours des dernières années, est traditionnellement plus élevée.