Le doc 1 montre que la surface agricole disponible par habitant diminue, puisque la population
augmente. Cette surface passe ainsi de 0.3 à 0.15 ha/hab de 1960 à 2020.
Problème :
Comment l’agriculture peut-elle nourrir toute la population ?
I. Les facteurs de la production agricole
Le doc 2 montre les zones cultivées sur Terre. On observe que ces zones sont inégalement réparties, et
qu’elles représentent une faible proportion de la surface terrestre. Les principales zones cultivées se
trouvent en Europe, en Inde, à l’Est de la Chine, à l’est des USA et au Sud Est de l’Amérique du Sud.
Le document 3 montre la répartition des précipitations : on observe que celles-ci sont mal réparties sur
Terre.
Le document 4 donne les caractéristiques des sols : peu sont propices à la culture (certains sont trop
pentus, trop secs, trop froids, …)
On peut donc conclure que les zones cultivables dépendent à la fois des précipitations et des sols. Il
faut que les deux facteurs soient favorables, ce qui explique que ces zones soient restreintes.
II. L’évolution des rendements
Le document 5 montre l’évolution des rendements des principales cultures. On observe que tous les
rendements ont augmenté depuis les années 60, et que les projections laissent encore espérer des
augmentations. Le riz, par exemple, a vu son rendement doubler en 40 ans.
Cette augmentation peut s’expliquer par l’utilisation massive d’engrais : le document 6 montre que la
consommation d’engrais a été multipliée par 5 entre 1960 et 1990. On note toutefois que cette
consommation tend à se stabiliser.
L’augmentation des rendements et les changements dans l’agriculture ne peuvent se faire sans influer
sur les écosystèmes…
III. L’influence de l’agriculture sur les écosystèmes
L’écosystème est formé du milieu de vie et des êtres vivants. L’agriculture aura des effets différents
sur les écosystèmes.
D’une part, l’agriculture, toujours à la recherche de variétés plus productives, va donner naissance à
de nouvelles espèces, qu’elle va propager. C’est le cas des cerisiers Burlat, comme nous le montre le
document 7.
D’un autre côté, le document 8 nous montre que les pesticides utilisés par l’agriculture éliminent une
grande partie de la flore adventice. Ceci n’est pas sans effet sur la faune qui, privée de nourriture, tend
aussi à disparaître.
Enfin, le document 9 nous montre que les agriculteurs ne conservent qu’un nombre très réduit de
variétés végétales : seules 0.2% des variétés de pommes sont encore en vente en France…
L’agriculture est confrontée aujourd’hui à un défi majeur : nourrir une population toujours plus
nombreuse alors que les surfaces agricoles n’augmentent pas. Les technologies modernes permettent
d’obtenir de fortes augmentations de rendement, mais au prix d’un déséquilibre dans les écosystèmes.