S Jerbi Omezzine, M Ben Ali, M Missaoui, K Ben Rhouma, I Thabet

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Exploration
Radiologique d’une
masse médiastinale
S Jerbi Omezzine, M Ben Ali, M Missaoui, K Ben Rhouma, I Thabet,
HA Hamza
Service d’imagerie médicale. CHU Tahar Sfar Mahdia - Tunisie
INTRODUCTION
- Le terme de masse médiastinale (MM) désigne tout processus
expansif du médiastin. Il englobe : les tumeurs, les ADP, les masses
vasculaires, et les collections.
-La radiographie conventionnelle garde une importance primordiale
dans la détection des MM souvent asymptomatiques et de
découverte fortuite.
- La TDM, 2ème examen clef permettant une analyse plus précise de
la topographie et une approche de la nature des lésions qui avec la
clinique sont les bases du diagnostic étiologique.
- Le diagnostic étiologique dépend de la topographie de la masse.
Le but de l’imagerie:
- D’affirmer le siège médiastinal de la masse
- De la localiser dans un des compartiments du
médiastin
- De préciser sa nature liquide, tissulaire,
graisseuse ou vasculaire
- De guider une ponction biopsie
- D’évaluer l’efficacité du traitement.
II/- CIRCONSTANCES CLINIQUE DE
DECOUVERTE
Les MM sont Latentes, de découverte fortuite sur une
radiographie de thorax lors d’un examen systématique.
Parfois elles sont découverte à l’occasion :
- d’une Compression d’un organe médiastinal:
syndrome cave supérieur, dysphagie.
- d’une maladie générale
III/-MOYENS D’EXPLORATION
„
„
„
„
„
Les Rx conventionnelles
+
TDM hélicoïdale
Echographie thoracique
IRM
Autres :
„
„
„
„
Scintigraphie
ETO
Angiographie
Ponction Biopsie
Permettent le
diagnostic de siège,
d’origine et de
nature.
A/- LA RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE
1/- La radiographie du thorax
- Réalisée de face et de profil.
- La numérisation constitue une évolution majeure de la
radiographie
conventionnelle,
elle
permet
une
résolution en contraste optimale pour l'étude du
médiastin et de ses lignes
2/- Le transit oesophagien
il est d’indication limitée depuis l’avènement du scanner et de la
fibroscopie oesophagienne.
Il permet :
- De rechercher une lésion oesophagienne pariétale
- De préciser le rapport d’une lésion médiastinale moyenne
avec l’oesophage.
3/- Les radiographies du rachis
Lorsque la lésion est postérieure, elles recherchent un
retentissement sur le rachis (lyse osseuse, tassement vertébral).
B/- LA TDM : C’est l’examen le plus performant.
1/- Technique
Coupes axiales centimétriques ou acquisition hélicoïdale sans et
après injection de produit de contraste depuis les apex jusqu’aux
bases ou plus bas en cas de masse thoraco-abdominale.
Des coupes fines voire millimétriques et des reconstructions
multiplanaires sont parfois nécessaires pour étudier les rapports de
la masse avec les structures voisines.
Le champ d’étude doit couvrir le thorax en entier pour ne pas
méconnaître des lésions costales ou pleurales (métastases par ex.)
Les coupes sans injection de PDC sont utiles pour étudier la densité
spontanée et rechercher des calcifications.
Les coupes avec contraste permettent l’étude :
- Du comportement vasculaire de la masse ;
- Les rapports avec les structures vasculaires ;
- La perméabilité des structures vasculaires.
2/- Résultat
- Excellente sensibilité permettant la détection des petites
masses tumorales, invisibles sur les clichés simples.
- Elle permet un diagnostic topographique précis en montrant le
siège, l’extension et les rapports avec les organes de voisinage.
- Elle détermine la structure solide, liquide, calcifiée, homogène,
hétérogène de la lésion. nature
- Elle étudie le comportement vasculaire de la lésion contribuant
fortement au diagnostic étiologique.
-Elle détermine l’extension locorégionale
- Elle permet de guider une biopsie percutanée.
C/- L’ECHOGRAPHIE
- Technique complémentaire surtout utile chez l’enfant et
dans l’exploration des masses au contact des orifices
cervico- thoracique et thoraco- abdominal.
- Elle permet de démontrer le caractère solide ou liquide
de la lésion.
- L’écho endoscopie est particulièrement intéressante pour
les masses péri oesophagiennes.
- L’échographie abdominale ou pelvienne peut être
réalisée dans le cadre d’un bilan d’extension.
E/- L’IRM
Réalisée de seconde intension en complément de la
TDM.
1/- Avantages
Ses avantages sont multiples :
- Non irradiante ;
- Exploration multiplanaire ;
- Visualisation spontanée des vaisseaux sans
injection de produit de contraste.
2/- Technique
Les séquences :
- En échos de spin rapide T1 et T2 avec gating cardiaque avec
éventuellement un gating respiratoire.
- En saturation de graisse: permettent de supprimer la graisse et
d’augmenter la sensibilité de l’IRM pour la détection des
petites masses médiastinales.
- En écho de gradient: sont particulièrement utiles pour étudier
les flux et la cinétique cardiaque.
L’épaisseur des coupes varie en fonction de la lésion
explorée, de 3 mm à 1,5 cm.
L’injection de Gadolinium, inutile pour certains auteurs,
permet d’étudier le rehaussement de la masse. Elle doit être
toujours comparée aux coupes sans injection.
3/- Indications
- Confirmation du caractère kystique d’une lésion ;
- Déterminer les rapports précis ;
- Appréciation de l’extension aux organes de voisinage ;
- Etude de l’extension rachidienne des tumeurs médiastinales
postérieures d’origine nerveuse (extension endocanalaire).
- Différenciation entre récidive et fibrose post thérapeutique.
F/- La myélographie
Réalisée devant une masse médiastinale postérieure, nerveuse
avec signes neurologique.
Elle est actuellement concurrencée par l’IRM.
G/- Scintigraphie thyroïdienne, osseuse.
d/- Les explorations vasculaires
L’angiographie a vu ses indications diminuer voire disparaître
depuis l’avènement du scanner et de l’IRM.
Elle peut être utilisée pour une éventuelle malformation
vasculaire ou pour réaliser un geste interventionnel
L’IRM se substitue à la TDM:
- les masses cervico-thoraciques
- les masses de la gouttière costo- vertébrale
- les masses au contact du coeur
IV/- ANATOMIE RADIOLOGIQUE NORMALE
A/- Radiographie du Thorax de
face
1/-Les limites du médiastin
MEDIASTIN
Le médiastin est limité par :
-En haut, le défilé cervicothoracique
- En bas, la face supérieure du
diaphragme ;
-En avant, le sternum ;
-En arrière le rachis ;
- Latéralement, les deux poumons
recouverts de plèvre.
A/- Radiographie du Thorax de face
3/- Les bords du médiastin
Le bord droit «veineux »
1- TVBC
2- VCS
1
2
3- L’OD
4- VCI
3
4
A/- Radiographie du Thorax de face
3/- Les bords du médiastin
Le bord gauche "artériel"
5- l'artère sous-clavière G
6- bouton aortique
7- AP, et l'auricule gauche
8- ventricule gauche
A/- Radiographie du Thorax de face
4/- Les lignes de réflexion médiastinale
- Toutes les lignes du médiastin ne sont pas toujours
simultanément visibles.
- Leur connaissance peut permettre de détecter très
facilement des petites anomalies médiastinales : leur
trajet peut être refoulé, attiré, effacé ou écarté.
La ligne médiastinale antérieure :
déterminée par l’adossement des
deux
languettes
pulmonaires
antérieures, elle se traduit par une
fine opacité linéaire, légèrement
para-médiane gauche, se divisant
en haut dessinant un V ouvert vers
le haut, ne dépassant jamais le
manubrium sternal.
La
ligne
médiastinale
postérieure:
créée par le contact des 2 poumons
en arrière de l’œsophage, réalisant
une ligne verticale médiane se
prolongeant
au
dessus
du
manubrium sternal.
La ligne para-aortique :
créée par la tangence entre
le lobe inférieur gauche et
le bord gauche de l’aorte
descendante, s’étend de la
crosse aortique à la hauteur
de D11 – D12.
La ligne para-vertébrale gauche :
créée par l’adossement du lobe
inférieur gauche sur le tissu extra
pleural de la gouttière latérovertébrale. Elle s’étend du bouton
aortique jusqu’à D1O- D11 où elle
rejoint la ligne para-aortique.
La ligne para-vertébrale droite :
créée par la tangence entre le lobe
inférieur droit et les parties molles
qui tapissent le bord droit du rachis,
c’est une ligne verticale située à
environ 2 à 5 mm du rachis.
La
ligne
para-azygooesophagienne :
vue au dessous de la crosse
de l’azygos, créée par la
réflexion de la plèvre
médiastinale droite contre la
crosse de l’azygos et la paroi
droite de l’œsophage, elle a
la forme d’un S allongé dont
le tiers supérieur est concave
à droite et les 2/3 inférieurs
convexes vers la droite.
La bande trachéale droite
fine (3 à 5 mm d'épaisseur) et
régulière. Elle est verticale et
se termine à la bifurcation
trachéale. Elle s'épaissit au
contact de la crosse de
l'azygos.
A/- Radiographie du Thorax de face
2/- Les trois étages du médiastin
Les trois étages du médiastin sont
facilement repérés sur un cliché de
thorax de face.
-Le médiastin supérieur:
au dessus du bord supérieur du
bouton aortique.
-Le médiastin moyen:
situé sous cette limite et au dessus
d'un plan passant par la carène.
-L'étage inférieur:
est sous la carène.
La radiographie du Thorax de
Face
„ reconnaissance
des principales
lignes et bandes médiastinales
„ analyse
des zones ganglionnaires
les plus importantes
RX Thorax de Face
2D Latéro-trachéal supérieur droit
2G Latéro-trachéal supérieur gauche
4D
Latéro-trachéal inférieur droit
(gg. azygos)
4G Latéro-trachéal inférieur gauche,
en dedans du ligament artériel
5
Aorto-pulmonaire, en dehors du
ligament artériel
7 Sous-carinaire ou inter-trachéal
8
Para-oesophagien
10D Trachéo-bronchique droit
10G Péri bronchique gauche
11D Intra pulmonaire hilaire droit
11G Intra pulmonaire hilaire gauche
B/- Radiographie standard de
profil
Selon Felson le médiastin se divise:
- D’avant en arrière en :
Médiastin antérieur : entre le
sternum en avant et le bord
antérieur de la trachée et le bord
postérieur du coeur an arrière.
Médiastin moyen : en arrière du
précédent, limité en arrière par une
ligne virtuelle passant par un cm
en arrière du bord antérieur des
corps vertébraux.
Médiastin postérieur : en arrière
du médiastin moyen, il va jusqu’à
la paroi thoracique postérieure.
p
M
A
-De haut en bas :
* Etage supérieur au dessus du
bord supérieur de l’aorte
horizontale ;
* Etage moyen ; du bord
supérieur de l’aorte horizontale
jusqu’à la carène ;
* Etage inférieur sous carinaire.
ANATOMIE RADIOLOGIQUE TDM
Compartiments (Heitzman)
1. Orifice cervico-médiatinal ;
2. Espace retro-sternal préaortico-cave ;
3. Angle cardiophrénique antérieur ;
4. Angle cardiophrénique postérieur ;
5. Espace paratrachéo-oesophagien ;
6. Espace sous et rétrocarinaire ;
7. Gouttières costovertébrales ;
8. Espace infra médiastinal postérieur
ou rétrocrural ;
9. Médiastin paraorificiel.
ORIFICE CERVICO-MEDIASTINAL
ESPACE RETRO-STERNAL PRE-AORTICO-CAVE
Limité par
- En avant : la paroi sternocostale
- Latéralement la plèvre médiastinale
- En haut: l’OCM, et le péricarde qui
entoure l’origine de l’aorte et le
tronc de l’AP.
- En bas les angles C-phréniques ant.
Il contient
le thymus, le pédicule vasculaire
mammaire interne, les nerfs
phréniques,,
les
chaines
gg
médiastinales ant dte, gch et
transverse
ESPACE PARATRACHEO-OESOPHAGIEN
ESPACE RETRO ET SOUS CARINAIRE
ANGLES CARDIO-PHRENIQUES
Antérieurs
Ils sont délimités par :
- En avant la paroi sternochondrocostale
- En arrière et en dds le péricarde
- En bas la portion
horizontale du diaphragme
antérieure
Ils contiennent :
- Les pédicules vasculaires
lymphatiques mammaires internes
et
- Les gg lymphatiques des groupes
diaphragmatiques ant et moy
- Les nerfs phréniques dt et gch.
Postérieur
Il est limité par:
En avt, le bd post du cœur et de la VCI
En arrière, la veine grande azygos, l’Ao
et le canal thoracique
Latéralement, la plèvre médiastinale
En haut il est en relation avec l’œillette
gauche et les veines pulmonaires inf et se
poursuit avec la région sous et retro
carinaire
En bas il est en relation avec l’orifice
hiatal et l’espace infra médiastinale
postérieur
GOUTTIERES COSTO-VERTEBRALES
ESPACE INFRAMEDIASTINAL POSTERIEUR
MÉDIASTIN PARAORIFICIEL
Division classique TDM du médiastin
en 3 compartiments et 3 étages
Le compartiment antérieur :
limité en arrière par un plan passant
A
Le compartiment moyen :
comprend la trachée et l'oesophage
est limité, en arrière
Le médiastin postérieur
constitué essentiellement par les
gouttières costo-vertébrales.
M
p
P
Les 3 étages du médiastin sont séparés par deux plans. L'un
passe par le bord supérieur de l'aorte horizontale, l'autre par la carène.
Démarche diagnostique
Identifier sur un cliché de radiographie une anomalie médiastinale :
Diagnostic positif
Eliminer les opacités non médiastinales : Diagnostic différentiel
Localiser l’anomalie médiastinale dans un des compartiments du
médiastin : Diagnostic topographique
Déterminer sa nature kystique, charnue, graisseuse, calcifiée
ou mixte : Diagnostic de nature
En fonction de ces données et des données cliniques et biologiques une
gamme diagnostique est proposée : Diagnostic étiologique
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Diagnostic positif
Diagnostic différentiel
Diagnostic topographique
Diagnostic de nature
Diagnostic étiologique
1- DIAGNOSTIC POSITIF
- Il repose sur le cliché du thorax de face qui met en évidence une
Opacité de densité hydrique, le plus souvent homogène, à limites
externes nettes, continues, convexes vers le poumon et se raccordant
en pente douce avec les bords du médiastin et à limite interne
invisible noyée dans le médiastin.
- Les petites masses, sont repérées grâce à l’effacement localisée ou
au déplacement d’une ligne médiastinale et parfois seulement à
l’occasion d’un examen TDM.
- La TDM présente une excellente sensibilité permettant de détecter
des petites masses tumorales invisibles sur les radiographies
conventionnelles.
- L’échographie peut fournir en cas de fenêtre acoustique
satisfaisante, des renseignements sur la taille, la morphologie et
l’échostructure de la lésion.
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Diagnostic positif
Diagnostic différentiel
Diagnostic topographique
Diagnostic de nature
Diagnostic étiologique
2- DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Une opacité parenchymateuse pulmonaire
Est facilement éliminée devant les contours flous de l’opacité, la
confluence et surtout la présence d’un bronchogramme aérien.
Une opacité pleurale
Un épanchement pleural localisée dans la plèvre médiastinale
peut simuler une masse médiastinale.
En faveur de l’épanchement, l’existence d’autres signes
pleuraux: comblement du cul de sac, mobilité de
l’épanchement.
Une grosse artère pulmonaire: est distinguée d’une masse
médiastinale en particulier une APD médiastinale en utilisant le
Signe de la convergence du hile
Lorsque
les
vaisseaux
pulmonaires
convergent
vers cette opacité et perdent
leur silhouette sur son bord
externe, il s’agit d’une
grosse artère pulmonaire.
Gros hile / grosse AP
A l’inverse si ces vaisseaux
restent visibles au travers de
l’opacité, il s’agit d’une
masse médiastinale.
Masse médiastinale hilaire
- Une masse médiastinale antérieure
peut être distinguée
d’une cardiomégalie ou d’une péricardite en utilisant le :
Signe du recouvrement du hile
Normalement le hile gauche
se projette en dehors du bord
gauche du médiastin, il peut
être tangent à ce bord gauche
ou légèrement en dedans.
Si le hile gauche est visible à
plus de 1 cm en dedans du
bord gauche du médiastin,
l’existence d’une tumeur
médiastinale antérieure est
très probable.
D < 1 cm
Position normale du hile gauche
D > 1 cm
Masse médiastinale antérieure
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Diagnostic positif
Diagnostic différentiel
Diagnostic topographique
Diagnostic de nature
Diagnostic étiologique
3- DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE
Une fois repérée l’opacité médiastinale doit être
localisée.
La topographie de l’opacité représente l’une des
bases de la discussion diagnostique.
1.Cliché standard:
Sur le cliché de face l’opacité peut être localisée
en utilisant certains
Signes sémiologiques particuliers :
Le signe de la silhouette
- Si deux opacités de tonalité hydrique sont situées au
contact l’une de l’autre et que le rayon est tangent à leur
interface, alors, leurs limites respectives disparaissent au
niveau du contact.
- Cinq signes, variantes du signe de la silhouette,
permettent de déterminer le siège et parfois la nature
d'une opacité médiastinale.
1- Le signe cervico-thoracique: permet de situer le siège
antérieur ou postérieur d'une masse médiastinale supérieure.
lorsque le bord externe d'une
masse médiastinale supérieure
disparaît au-dessus de la
clavicule, son siège est
antérieur.
Masse médiastinale
antérieure
lorsque sa limite externe
reste visible au-dessus de
la clavicule la masse est
postérieure.
Masse médiastinale
postérieure
2. Le signe de l’iceberg ou signe thoraco-abdominal
Lorsqu’une masse médiastinale
inférieure para vertébrale a un
contour externe qui traverse le
diaphragme en s’écartant du
rachis, elle est thoracique et
abdominale.
Masse thoraco abdominale
Si au contraire le contour inféroexterne de la masse rejoint le
rachis, alors, elle est sus
diaphragmatique.
Masse sus diaphragmatique
Lorsque l’opacité est volumineuse, son
siège devient difficile à préciser.
2. La TDM :
Localise mieux que le cliché standard la masse médiastinale,
mais quand celle-ci déborde son compartiment son siège
devient difficile à préciser.
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Diagnostic positif
Diagnostic différentiel
Diagnostic topographique
Diagnostic de nature
Diagnostic étiologique
3- DIAGNOSTIC DE NATURE
Le diagnostic de nature est correctement fait par la TDM.
Les lésions graisseuses : -100 UH, diffuses ou localisées.
Les lésions kystiques: voisine de 0 UH, parfois densité
élevée mais non modifiée par l’injection de PDC.
PDC
Les lésions solides ou tissulaires: entre 15 et 50 UH : se
rehaussent après injection de contraste.
Les lésions vasculaires: augmentation intense de leur
densité après injection de PDC similaires à celle de gros
vaisseaux.
DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Diagnostic positif
Diagnostic différentiel
Diagnostic topographique
Diagnostic de nature
Diagnostic étiologique
4- DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
Dépend de la topographie de la masse .
Certaines lésions ont un siège préférentiel dans le
médiastin :
-les tumeurs thymiques et les tumeurs
embryonnaires: le médiastin antérieur,
- les kystes bronchogéniques : médiastin moyen
- les tumeurs nerveuses: médiastin postérieur.
Les pathologies les plus fréquentes
P
Goitre thyroïdien
T neurog
Path os
T neurog
Path os I,
II de la
colonne
dorsale.
M
ADP
KB
Anévrysme
A
Thymome
Goitre
«4T»
Tératome
Thymome
Thyroïde
Lymphome
Kyste P péricardique
T Thymique
Goitre
A/- LES MASSES
MEDIASTINALES
Médiastin antérieur
Cas clinique n° 1
Radiographie de thorax systématique
chez un patient de 32 ans
1- Sémiologie radiologique
2- Hypothèses diagnostiques
3- CAT
Réponse
Thymome
Le signe du recouvrement du hile
L’AP gauche est visible à plus de 1 cm en
dedans du bord gauche du médiastin.
Cas clinique n° 2
Homme de 40 ans consulte pour douleur thoracique droite
1- Sémiologie radiologique
2- Hypothèses diagnostiques
3- CAT
Réponse
Masse médiastinale
antérieure effaçant le
bord droit du coeur
Une opacité qui efface
en totalité ou en partie
le contour de la
silhouette cardiaque
est de siège antérieur.
Thymome
1- Les tumeurs thymiques
- 20 % des tumeurs du médiastin
- Regroupent les thymomes ++, les carcinomes thymiques plus
rares, les thymolipomes (graisse), les rares kystes congénitaux et
acquis et les localisations thymiques d’un lymphome.
- Médiastin antérieur (supérieur et moyen ++).
- Les 3 étages du médiastin antérieur.
- Femme de 40 à 50 ans.
- Rares chez l’enfant.
- Leur taille est variable : bien limités ou infiltrants.
- Les métastases endothoraciques sont, de façon très évocatrice,
pleurales sf de nodule ou d’épanchement
Radio thorax
-Opacité de tonalité hydrique, pré cardio-vasculaire, rétro sternale,
uni ou bilatérale, comblant l’espace clair rétrosternal.
- Les calcifications : 10% des cas.
-Rechercher des métastases pleurales (épanchement, nodule) très
évocatrices du diagnostic d’un thymome malin
TDM
- homogènes, bien limitée, se rehausse modérément PDC
- nécrosées si volumineuses.
- calcifications dans 20% des cas.
- bilan d’extension locorégional et à distance.
L’IRM
- signal intermédiaire en T1 voisin de celui des muscles.
- hypersignal en pondération T2 avec parfois un aspect
lobulé séparé par des cloisons fibreuses en hyposignal.
-bilan d’extension en particulier diaphragmatique,
vasculaire et cardiaque.
- réalisée en post opératoire : tumeur résiduelle ou de
récidive.
Cas clinique n°3
Patiente aggée de 34 ans,
douleur thoracique gauche.
1- Sémiologie radiologique
2- Hypothèses diagnostiques
3- CAT
Réponse 3
Tératome
Graisse
Signe du recouvrement du hile
Calcifications
3- Tératome
- Tumeur embryonnaire
- 11% des tumeurs du médiastin
- Siègent presque exclusivement au niveau du médiastin antérieur:
étages moyen et inférieur en regard base du coeur le plus souvent.
- la femme jeune (15 et 30 ans) habituellement découverte fortuite
- Tumeur bénigne / maligne
-Autres : séminomes, carcinome embryonnaire, chorio-carcinome
- Moins de la moitié des tératomes du médiastin contiennent de la
graisse. Son absence ne doit pas faire écarter le diagnostic mais sa
présence dans une tumeur mixte charnue, liquide, calcifiée ou
ossifiée est pathognomonique.
- Un niveau graisse liquide est un signe rare mais très évocateur du
diagnostic : il peut être intra-tumoral ou visible au sein d’un
épanchement pleural.
- La découverte de calcifications dans une tumeur du médiastin
antérieur n'est pas déterminante. Par contre, la présence d'une
ossification avec une corticale et une médullaire est
pathognomonique d'un tératome.
- Le dosage de l’αFP et βHCG D Tumeur embryonnaire
Cas clinique n° 4
Femme de 40 ans, douleur thoracique
Sémiologie radiologique
Hypothèses diagnostiques
CAT
Réponse n° 4
Goitre thyroïdien
Lobe gauche de la thyroïde
Signe cervico thoracique
Cas clinique n°5
Homme de 50 ans, Radio thorax réalisée à titre systématique
Sémiologie
Diagnostiques
Conduite
Signe cervico-thoracique
Réponse
Masse tissulaire : Goitre plongeant
4- Les goitres plongeants endothoraciques : (1-10%)
- Augmentations du volume de la thyroïde qui se trouvent, en partie
ou en totalité, dans le thorax.
- siège de prédilection : médiastin antérieur et supérieur, mais ils
débordent souvent dans le médiastin moyen en latérotrachéal et
rétrotrachéal.
- Les goitres plongeants endothoraciques sont, le plus souvent, la
prolongation d'un ou des deux lobes de la thyroïde cervicale
- Leur développement le plus fréquent se fait en arrière de la lame
thyropéricardique, et ils refoulent les vaisseaux sous-claviers et
carotidiens en dehors.
La TDM
- Permet d’affirmer la continuité de la masse avec la thyroïde.
- Siège dans 50% des cas de calcifications et se rehaussant de façon
immédiate et prolongée après injection de produit de contraste.
- Parfois PDC hétérogène délimitant des zones kystiques.
- Permet d’apprécier le retentissement sur les structures de voisinage
(vaisseaux, trachées et l’oesophage).
L’IRM
Etudier les rapports de la masse avec les vaisseaux, la trachée et
l’oesophage.
Cas clinique n°6
Jeune femme de 34 ans, douleurs thoraciques, tuméfaction susclaviculaire gauche. A l’examen : ADP sus claviculaire droite, CVC.
Réponse n° 6
2- Lymphome de Hodgkin
Atteinte
ganglionnaire
caractéristique :
médiastinale
supérieure
prédilection
avec
pour les chaînes médiastinales
antérieures et para trachéales.
Atteinte thymique fréquente
5- Les tumeurs de l’angle cardiophrénique
5.1/- Kystes et diverticules pleuropéricardiques
- Découverts chez l’adulte entre 30 et 40 ans, le plus
souvent asymptomatiques.
- Angles cardiophréniques antérieurs +++
- Leur taille est variable : entre 5 et 10 cm de
diamètre.
- Découverte fortuite le plus souvent.
La radiographie
Une opacité de tonalité hydrique, bien limitée, arrondie ou
ovalaire, le plus souvent en continuité avec le bord droit du coeur
qu’elle efface.
La TDM
Masse de densité liquidienne, uniloculaire adjacente au coeur. Sa
forme peut être grossièrement triangulaire avec un sommet pointu
(attache péricardique) et sa paroi ne se rehausse pas après PDC
L’IRM
Rarement utile. Elle montre une masse dont le signal est celui d’un
kyste simple.
5.2/- Les masses charnues des angles cardiophréniques
sont rares et dominées par les adénopathies et les tumeurs
thymiques.
5.3/- Les tumeurs graisseuses des angles cardiophréniques
Les amas graisseux péricardiques sont très fréquents.
La densité TDM et le signal en IRM : caractéristiques.
Réponse n° 7
Enfant âgé de 11 ans, bronchopneumopathies récidivantes. L’examen
physique et le bilan biologique étaient
normaux. La bronchoscopie à la recherche
d’un corps étranger était négative.
1. Analyser les examens radiologiques.
2. Les diagnostics à évoquer
Réponse
ANGLE CARDIO-PHRENIQUE ANTERIEUR
Radiographie standard : opacité
bien limitée de l’angle cardio
phrénique
antérieur
droit
effaçant le bord droit du cœur.
TDM : Cette masse contient des
petites structures vasculaires à
disposition radiaire.
Réponse
:
Hernie
antérieure par la fente
de Larrey, contenant de
l’épiploon.
Les masses graisseuses de l’angle cardiophrénique : un lipome, un thymolipome,
un tératome, une hernie rétrocostoxyphoïdienne contenant de l’épiploon.
Commentaire
La hernie retro costo xiphoïdienne dite de la fente de
Larrey, également nommée hernie antérieure ou hernie
de Morgagni, est la plus rare et la plus bénigne des
hernies diaphragmatiques congénitales de l’enfant.
Peu symptomatique, souvent découverte fortuitement à
l’occasion d’une radiographie du thorax ou plus
rarement, révélée par des manifestations respiratoires.
-Les clichés standard du thorax : opacité de densité
graisseuse de l’angle cardiophrénique droit. Cette opacité
est souvent de contours nets et de densité homogène.
-Plus rarement de l’air peut être présent en rapport avec
une anse digestive.
-Le diagnostic différentiel peut se poser avec le kyste
pleuropéricardique, les franges graisseuses péricardiques et
les tumeurs solides graisseuses de l’angle cardiophrénique.
-Les opacifications digestives surtout par voie basse
conseillées pour mieux analyser le contenu de la hernie.
La TDM
Permet de poser le diagnostic en montrant la densité graisseuse
de la hernie et en individualisant sur les coupes après injection le
rehaussement des vaisseaux épiploïques.
L’IRM
Excellente technique pour l’étude des rapports des masses du
médiastin avec les structures avoisinantes grâce aux coupes dans
les différents plans et aux reconstructions multiplanaires.
6/- Les tumeurs mésenchymateuses
- Elles sont rares.
- Siègent dans les 3 compartiments du médiastin
avec une prédilection pour le médiastin
antérieur.
- Il peut s’agir de lipome, de liposarcome et d’une
tumeur fibreuse.
7/- Les tumeurs angiomateuses
7.1/- Lymphangiome
- Constitué de sacs lymphatiques; fréquent chez l'enfant,
- La TDM montre :
Une masse de densité liquidienne, homogène, cloisonnée,
bien limitée, ne se rehaussant pas après injection.
- Chez l’enfant, il s’agit le plus souvent de l'extension d'une
masse cervicale, ne comprime pas les structures
avoisinantes et se moule sur les contours du médiastin.
- Chez l’adulte, il n’existe pas en règle de communication
avec la région cervicale
7.2/- Hémangiome :
Il est rare, localisé dans le médiastin antérieur dans deux
tiers des cas, parfois multiples;
Masse solide de densité tissulaire homogène prenant le
contraste, contenant parfois des phlébolithes.
Réponse n° 7
Enfant de 10 ans, douleurs thoraciques vagues
Lymphangiome kystique
Malformation congénitale bénigne
Densité liquidienne
8/- Les masses d’origine vasculaire
8.1/- L’anévrisme de l’aorte ascendante
- La Rx thx: opacité ovalaire ou arrondie débordant
le contour droit du médiastin.
- Des calcifications sont possibles.
-La TDM confirme le diagnostic et recherche une
thrombose ou une dissection.
- IRM est très performante mais reste d’accès
difficile en urgence.
Médiastin moyen
Hormis les tumeurs oesophagiennes et les plus rares tumeurs
trachéales, les deux tumeurs les plus fréquentes sont les
adénopathies et les kystes bronchogéniques.
Localiser une tumeur du médiastin moyen permet donc de faire un
diagnostic fiable : s'il s'agit d'une tumeur charnue, une adénopathie
est plus vraisemblable, alors que pour une tumeur kystique, un kyste
bronchogénique est très probable.
2/- Les adénopathies
Extrêmement fréquentes compte tenu de la richesse en
lymphatique du médiastin.
Elles sont ubiquitaires, mais en raison de la prédominance
de l’atteinte médiastinale moyenne, elles sont inclus dans
ce chapitre.
Homme de 38 ans, douleurs
thoraciques
Lymphome Hodgkinien
Réponse n° 7
Radiographie de thorax systématique
Kyste bronchogénique
1- Kystes bronchogéniques
- Structure kystique habituellement à parois fines,
- Située à proximité étroite de l'arbre trachéobronchique.
- Résultent d'un bourgeon aberrant détaché de l'ébauche trachéobronchique.
- Représentent environ 10% des tumeurs du médiastin.
- La
localisation
médiastinale
représente
30%
des
kystes
bronchogéniques.
- Le siège du kyste est variable et presque toujours solidaire de l'axe
aérodigestif.
- ils sont habituellement asymptomatiques mais peuvent se révéler par
une dyspnée, une toux, un stridor ou une dysphagie.
- On distingue :
Des kystes paratrachéaux, plus fréquents du côté droit
Des kystes sous-carinaires,
Des kystes hilaires ou pédiculaires
Des kystes du ligament triangulaire,
Des kystes para-oesophagiens extra- ou intramuraux,
Des kystes de localisations plus rares, comme les gouttières costovertébrales, la région cervicale et la cavité péricardique.
La radiographie du thorax
- Peut contenir rarement en cas de surinfection un NHA.
- Ses paroi peuvent parfois se calcifier.
- Sa taille est habituellement modérée (3 à 6 cm de
diamètre).
- Les kystes sous carinaires élargissent la carène et
compriment l’arbre bronchique.
- Il n’y a pas de malformation vertébrale associée
contrairement aux kystes neuro-entériques.
TDM
* 50 % densité liquidienne
* 50 % densité élevée ( contenu mucoide, parfois chargé de
calcium )
* Absence de prise de contraste +++
* Paroi fine , peut se rehausser
IRM
*Indiquée quand la TDM et l’échographie ne permettent pas
de différencier entre masse kystique et solide
* En T2: Hypersignal franc
* En T1: Signal variable en fonction du contenu du kyste :
- Hyposignal ( liquidien )
- Hypersignal (mucoide, protidique, hémorragique)
- Ou intermédiaire
3/- Les lésions oesophagiennes
- Les
duplications
se développent aux dépens de la paroi postérolatérale droite de l’oesophage
L’existence d’un NHA oriente vers l’origine
digestive
qui
oesophagien.
est
confirmée
par
le
transit
Duplication oesophagienne
5/- Les masses d’origine vasculaire
Anévrysme de l’isthme aortique
Se voit souvent chez le sujet jeune et sont généralement d’origine
traumatique.
L’échographie trans-oesophagienne objective la dilatation de
l’aorte et son étendue.
La TDM confirme le diagnostic et recherche d’éventuelles
complications : thrombus et dissection.
L’angiographie est actuellement concurrencée par la TDM
hélicoïdale.
L’IRM est très performante mais reste d’accès difficile en urgence.
Médiastin Postérieur
Enfant âgé de 10 ans,
douleur thoracique
Neuroblastome
1/- Les tumeurs neurogènes
- Représentent 60% des tumeurs du médiastin postérieur.
- Elles sont classées en trois groupes selon leur origine :
Les tumeurs des nerfs périphériques (nerfs intercostaux, nerf
pneumogastrique, nerf phrénique et du nerf récurrent gauche).
Les tumeurs des chaînes sympathiques (ganglioneuromes,
ganglioneuroblastomes, neuroblastomes qui sont essentiellement des
tumeurs de l’enfance).
Les
tumeurs
des
cellules
paraganglionnaires
(phéochromocytomes) la chaîne sympathique. Les chémodectomes
(ou paragangliomes non chromaffines)
- Elles sont asymptomatiques ou peuvent se manifester par des
douleurs localisées ou des signes de compression médullaire.
- Elles siègent le plus souvent dans la partie supérieure des gouttières
costovertébrales.
- La radiographie du thorax :
Une opacité ronde ou ovalaire, à grand axe vertical, bien limitée, de
contours réguliers et refoulant les lignes paravertébrales.
Quand elles sont très hautes dans le médiastin, elles peuvent être
vues au-dessus de la clavicule (signe cervicothoracique).
Ce qui est évocateur de malignité.
Les lésions osseuses associées sont :
- Elargissement d'un trou de conjugaison ;
- Amincissement d'un arc costal postérieur,
- Encoche d'un bord inférieur costal ;
Elargissement d'un espace intercostal ;
Erosion sans destruction d'un corps vertébral, d'un pédicule, d'une
apophyse transverse ;
Seule la lyse osseuse indique la malignité.
- La TDM :
Une masse siégeant dans les gouttières costo-vertébrales se
raccordant en pente douce avec la paroi, bien limitée, de densité
tissulaire (30 à 40 UH) et se rehaussant modérément après une
injection de PDC.
Les calcifications sont possibles.
Un prolongement tumoral intrarachidien (10% des cas)
Des métastases vertébrales ou un envahissement pariétal.
- L’IRM :
Les coupes frontales permettent de mieux voir les tumeurs
en sablier et les éventuels déplacements ou compressions
de la moelle et du sac dural.
Les coupes transversales donnent précisément les rapports
avec le rachis et les parties molles.
Les coupes sagittales donnent une vue d’ensemble
rachidienne, durale et médullaire.
2/-Les méningocèles
3/- L’hématopoïèse extra-médullaire
4/- Les kystes neuro-entériques
Ce sont des tumeurs kystiques du médiastin postérieur,
associées à des malformations vertébrales : vertèbre en
aile de papillon, hémi-vertèbre. L'IRM montre un
prolongement entre la tumeur et le sac dural.
5/- Autres
Kystes bronchogéniques
Anévrysme de l’aorte descendante
Rein intra thoracique
Pseudokyste pancréatique
Spondylodiscite avec fuseau paravertébral
C/- LES LESIONS DE SIEGE UBIQUITAIRE
1/- Le kyste hydatique
- La localisation médiastinale de l'hydatidose est rare.
- Les KH médiastinaux représentent 4 % de toutes les
masses médiastinales, dans les pays d'endémie hydatique.
- Ils sont l'apanage de l'adulte jeune, sans prédominance de
sexe.
2/- Les adénopathies
3/- Les anévrysmes de l’aorte
Kyste hydatique :
• Médiastin antérieur
• Médiastin moyen
• Médiastin postérieur
Conclusion
- Les masses médiastinales sont souvent asymptomatiques et leurs
étiologies sont multiples dominées par les ADP.
- Le diagnostic positif repose sur les radiographies standard .
- L’approche étiologique d’une masse médiastinale est facilitée par la
détermination de sa nature et son siège.
- La TDM est une étape fondamentale pour une meilleure
localisation et pour une approche de la nature et l’extension des
masses médiastinales.
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