Séméiologie respiratoire.
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
o Leur irritation névralgie cervico-brachiale : douleur descendant sur le bord interne du
bras et le 5ème doigt, associée à des troubles sensitifs dans le même territoire (cancer du
sommet, syndrome de Pancoast-Tobias).
- Atteinte du sympathique dorsal ou cervical :
o Lésion du premier ganglion de la chaine cervicale → syndrome de Claude Bernard Horner
associant myosis, ptosis et énophtalmie.
o L’atteinte du sympathique dorsal peut donner une hypersudation, des phénomènes
vaso-moteurs au niveau d’un hémithorax (cancer du sommet du poumon, syndrome de
Pancoas-Tobias).
- Atteinte des nerfs pneumogastriques :
o palpitations, crise de Bouveret, flutter.
Manifestations vasculaires
Le syndrome de la veine cave supérieure
- Erythrocyanose des mains et du visage (nez, lèvres, pommettes, oreilles, ongles, doigts)
augmentée par la toux et l’effort (ralentissement circulatoire et distension des réseaux veineux).
- Œdème en pèlerine : œdème de la face de la base du cou et de la partie antéro-supérieure du
thorax et des bras, respectant le dos, effaçant le relief claviculaire, rénitent ne prenant pas le
godet. Plus marqué le matin et position couchée.
- Turgescence veineuse (veines jugulaires, veines sublinguales, veines des fosses nasales, veines
rétiniennes) parfois épistaxis et hémoptysies.
- Ces éléments du trépied veineux s’intensifient en position couchée ou par inclinaison du tronc en
avant.
- Circulation collatérale pré-thoracique : télangiectasies violacées de faces antérieures et latérales
du thorax.
- Somnolence et des céphalées en fin de nuit.
Manifestations digestives
- Dysphagie (difficulté à avaler), intermittente ou permanente, débutant généralement par les
grosses bouchées puis s’étendant à tous les solides et aux liquides.
- Traduit une compression de l’œsophage.
- Des douleurs peuvent être associées.
Manifestations respiratoires
- Dyspnée intermittente, positionnelles ou permanente avec tirage et sifflements (wheezing), toux
d’allure variable souvent quinteuse ou hémoptysies peuvent être associées.
- Ces troubles témoignent d’une atteinte, directe ou indirecte, des voies aériennes intra-
médiastinales.
- Il ne peut pas avoir de dyspnée inspiratoire en cas de tumeur médiastinale car elle atteint les
voies aériennes intra-thoraciques. L’inspiration permet une augmentation du calibre des voix
aériennes.