La suite réelle (un)nest croissante si, pour tout n∈N,un≥un−1,
strictement croissante si un> un−1. Elle est décroissante si un≤n−1,
strictement décroissante si un< un−1. Dans ces différents cas, elle est
monotone.
La suite réelle (un)nest bornée s’il existe des réels m, son mino-
rant, et M, son majorant, tels que pour tout n m ≤un≤M. Si elle
est complexe, elle est majorée par M, réel positif, si |un| ≤ M.
La suite (un)nconverge, et sa limite est l∈E, ce qui se note
lim(un) = lou un→0, si, quel que soit > 0(aussi petit qu’on veut) il
existe un entier Ntel que n>N (ou n≥N) implique |un−l|< (ou
|un−l| ≤ ). Si elle n’a pas de limite, elle diverge. Ainsi, les suites de
terme général (−1)net √ndivergent ; la première est bornée, la seconde
tend vers l’infini.
La suite (un)nest une suite de Cauchy si elle vérifie le critère de
Cauchy : quel que soit > 0(aussi petit qu’on veut) il existe un entier
Ntel que, quel que soient les entiers pet qsupérieurs à N,|up−uq|< .
La relation :
(un)nest de Cauchy ⇐⇒ (un)nconverge
permet de savoir que (un)nconverge sans connaître sa limite. Considé-
rons la suite de terme général un= 1/(n+ 1)2. Elle est strictement
décroissante.On a, si q=p+m,m > 0:
up−up+m≤Zp+m+2
p+1
dx
x2=1
p+ 1 −1
p+m+ 2 <1
p+ 1,
et si p > 1/, alors up−up+m≤, quel que soit m. La suite (strictement
décroissante) est donc de Cauchy, et converge.
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