A partir de là, et en 1950, la psychologie a décidé de rencontrer à nouveau la linguistique.
C’est en 1951 que se tient, à l’université Cornell, un premier séminaire réunissant quelques
psychologues et linguistes.
Un second séminaire a eu lieu en 1953 à Indiana et un ouvrage collectif est né
(psycholinguistics) en 1954 s/d d’Osgood et de Sebeock : un psychologue et un linguiste. Un
vaste programme de recherche a été proposé et où se rencontrent trois disciplines:
C’est en 1951 que se tient, à l’université Cornell, un premier séminaire réunissant quelques
psychologues et linguistes.
Un second séminaire a eu lieu en 1953 à Indiana et un ouvrage collectif est né
(psycholinguistics) en 1954 s/d d’Osgood et de Sebeock : un psychologue et un linguiste. Un
vaste programme de recherche a été proposé et où se rencontrent trois disciplines:
La psychologie essentiellement représentée par les théories de l’apprentissage (tout en
s’éloignant du béhaviorisme classique et tout en se référant à la gestalt-théorie. La
linguistique structurale est marquée par les méthodes distributionnalistes de Bloomfield et de
Harris (mais aussi de Jakobson).
La théorie de l’information issue des travaux de Shannon (ingénieur de la compagnie de
téléphone Bell), là où on parle de code, de message, de vibration sonores,…).
La psycholinguistique aujourd’hui.
Ses principaux caractères consistent dans le fait de :
-s’intégrer dans le cadre de la psychologie cognitive.
-Elargir l’approche du langage : de l’approche purement syntaxique (Chomsky) à l’étude des
aspects sémantiques (transmettre des significations), puis pragmatiques (parler, c’est utiliser
le langage d’une façon adaptée au contexte, à l’interlocuteur et aux buts de la
communication. (Proposition de Morris 1933).
Depuis, la psycholinguistique a évolué sous l’influence des théories linguistiques de Chomsky
pour devenir la discipline qui étudie les conditions de production et de compréhension
(Performance/compétence) du langage.
La psycholinguistique donc implique le concours du linguiste et du psychologue parce qu’elle
part d’une analyse linguistique et utilise des méthodes psychologiques. Cette problématique
nouvelle apparue dans les années 60.
I.2. Notions théoriques :
La psycholinguistique ne doit pas être considérée comme une branche ou un « courant » de la
linguistique ou de la psychologie, mais comme une qui se justifie dans l’actuelle classification
des sciences.