[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Corrections 3
Corrections
Exercice 1 : [énoncé]
a) La relation est immédiatement réflexive et symétrique.
En discutant selon les cas d’égalité, on montre aussi qu’elle est transitive.
b) S’il n’existe pas dans (G, .)d’élément d’ordre 2, les classes d’équivalence de la
relation Rcomportent toutes deux éléments sauf celle de equi ne comporte
qu’un élément. Les classes d’équivalence étant disjointes de réunion G, le
cardinal de Gest alors impair ce qui est contraire aux hypothèses.
Exercice 2 : [énoncé]
a) Puisque aest inversible, aest régulier ce qui fournit l’injectivité de
l’application x7→ a∗x.
Un argument de cardinalité finie donne la bijectivité de l’application.
b) Par permutation
Y
x∈G
x=Y
x∈G
(a∗x) = an∗Y
x∈G
x
donc an=e.
Exercice 3 : [énoncé]
Notons, pour n= 6 que (S3,◦)est un groupe non commutatif à 6 éléments.
Un groupe à n= 1 élément est évidemment commutatif.
Pour n= 2,3ou 5, les éléments d’un groupe à néléments vérifient xn=e.
Puisque nest premier, un élément autre que ede ce groupe est un élément
d’ordre net le groupe est donc cyclique donc commutatif.
Pour n= 4, s’il y a un élément d’ordre 4 dans le groupe, celui-ci est cyclique.
Sinon, tous les éléments du groupe vérifient x2=e. Il est alors classique de
justifier que le groupe est commutatif.
Exercice 4 : [énoncé]
a) On a évidemment
(ab)pq = (ap)q(bq)p=e
Inversement, supposons (ab)r=e. On a alors
aqr = (ar)q= (b−r)q= (bq)−r=e
et donc pdivise qr. Or pet qsont premiers entre eux donc pdivise r.
Mutatis mutandis, on obtient que qdivise ret donc pq divise rcar pet qsont
premiers entre eux.
Finalement ab est un élément d’ordre pq exactement.
b) Dans (C∗,×),a=−1est d’ordre et b=−jest d’ordre 6 tandis que ab =j
est d’ordre 3.
Plus simplement encore, si xest d’ordre nalors x×x−1est d’ordre 1.
Exercice 5 : [énoncé]
a) On a évidemment
(ab)pq = (ap)q(bq)p=e
Inversement, supposons (ab)r=e. On a alors
aqr = (ar)q= (b−r)q= (bq)−r=e
et donc pdivise qr. Or pet qsont premiers entre eux donc pdivise r.
Mutatis mutandis, on obtient que qdivise ret donc pq divise rcar pet qsont
premiers entre eux.
Finalement ab est un élément d’ordre pq exactement.
b) On peut écrire p=dp0. Considérons alors x=ap0.
On a
xk=e⇐⇒ akp0=e⇐⇒ p|kp0⇐⇒ d|k
et donc xest un élément d’ordre k.
c) Écrivons les décompositions en facteurs premiers de pet q(avec des facteurs
premiers communs quitte à autoriser les exposants à être nuls)
p=pα1
1. . . pαN
Net q=pβ1
1. . . pβN
N
On sait qu’alors
m=pmax(α1,β1)
1. . . pmax(αN,βN)
N
Par la question b), il est possible de déterminer aiélément d’ordre pmax(αi,βi)
i
et puisque les a1, . . . , aNsont deux à deux premiers entre eux, x=a1. . . aN
est un élément d’ordre mcomme le montre un raisonnement par récurrence
basé sur le résultat de la question a).
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