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PHYSIQUE Série S
Nº : 36006
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Fiche Cours 
• Propriété n°2
Dans le régime périodique (circuit LC), l’équation différentielle de 
 s’écrit : 
( ) ( )[ ] 0CL/utd/ud C
2
C
2=+
 
Compte tenu que q = C 
, on établit l’équation différentielle de q :
( ) ( )[ ] ( )[ ] 0CL/qtd/qdC/1 222 =+×
.
Soit : 
( ) ( )
[ ] 0CL/qtd/qd
22
=+
La solution générale de ces équations différentielles correspond à la situation où la fonction est égale à sa dérivée seconde. La 
fonction cosinus présente cette propriété.
Donc : 
= A cos {[(2π × t) / 
] + φ}
et q(t) = B cos {[(2π × t) / 
] + φ
A est l’amplitude des oscillations de 
.
B est l’amplitude des oscillations de q.
[(2π × t ) / 
] + φ est la phase des oscillations de 
 et q.
A, B et φ sont des constantes qui sont déterminées à partir des conditions du circuit.
Les grandeurs 
 et q sont continues, ce qui impose les conditions initiales du circuit LC : 
et q(0) = C
Avant la fermeture, l’intensité dans le circuit est nulle. La présence d’une bobine garantit la continuité de l’intensité : i(0) = 0
i(t) = C (
/ dt) = - (2π A /
) sin {([ 2π × t) / 
] + φ }.
Or : i(0) = - 2 π A / 
 sin φ = 0, ce qui conduit à φ = 0 ou φ = π.
= A cos φ = 
 conduisant à φ = 0.
Soit :
cos [(2π × t) / 
]
q(t) = 
 cos [(2π × t) / 
]
i(t) = - (2π / 
) × 
 × sin [(2π × t) / 
]
= 
× sin [(2π × t) / 
]
Lorsque 
est nulle, i(t) est maximale (ou minimale). Inversement, lorsque 
est maximale (ou minimale), i(t) est nulle.
• Propriété n°3
Dans un circuit LC, le bilan énergétique traduit des allers-retours d’énergie entre le condensateur et la bobine :
= (1 / 2) × 
 = (1 / 2) × 
 [(2π × t) / 
]
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
[ ]
0
2
2
0
2
0
222
LT/t2sinUT/4CL2/1iL2/1E ×π××π××=×=
. 
Or : 
. Ce qui conduit à : 
.
L’énergie totale est :
( ) ( ) ( )[ ]
{ } ( )[ ]
{ }
0
2
0
2
2
0LC T/t2sinT/t2cosUC2/1EEE ×π+×π××=+=
.
Soit : E = (1 / 2) ×
Il y a un transfert  périodique d’énergie entre le  condensateur  et  la bobine. L’énergie  totale emmagasinée dans le circuit reste 
constante.
• Propriété n°4
Dans le régime pseudo-périodique, les oscillations présentent des amplitudes décroissantes.
La pseudo-période dépend des valeurs de r, L et C mais ne dépend pas des conditions initiales.
Pour des régimes pseudo-périodiques peu amortis, les pseudo-périodes sont quasi identiques.
L’équation différentielle traduisant l’évolution de 
 s’écrit :
( ) ( )[ ] ( ) ( )[ ] 0CL/utd/udL/rRtd/ud CC
2
C
2=+×++
.
Compte tenu que i = C × 
et
= (q / C),
on en déduit : di / dt = C ×
L’équation différentielle s’écrit alors :
[(1 / C) × (di / dt)] + {[(R + r) / LC] × i} + (q / L) = 0
Soit : [L × (di / dt)] + [(R + r)] i + (q / C) = 0
En multipliant les deux membres par i, on obtient :
[L × i × (di / dt)] + {[(R + r)] × 
} + [(q / C) × (dq / dt)] = 0
Soit : {L × [d / dt 
]} + {[(R + r)] × 
} + {(1 / C) × [d / dt 
]} = 0