Avec la contribution de :
Ousmane DOLO Chef de Cantonnement forestier de Youwarou
M.Daouda SANANKOUA Maire de la Commune Rurale de Déboye
M.Demba SAMOUKA 2ème Adjoint au Maire de la Commune Rurale de
Konna
M.Amadou H THIAO 3ème Adjoint au Maire de la Commune Rurale de
Youwarou
M. Mama Diango TIMBO 1er Adjoint au Maire de la Commune Rurale de
Borondougou
M. Kairoulaye DICKO Secrétaire Général de la Mairie de Dialloubé
Mme Diarra Tata TOURÉ Directrice des Programmes de l’ONG ODI-
SAHEL
M.Mamoutou TRAORÉ Chef dantenne de l’ONG AMPRODE SAHEL à
Mopti
M. Sidiki DJITEYE Expert Junior PfR, ONG AMPRODE-SAHEL à
Dialloubé
Mohamed KONARÉ Chef de Programme Sécurité Alimentaire et
Adaptation au Changement Climatique (SAACC)
à Care International Mali
N’Golo TRAORE Coordinateur des activités terrain de PfR à Care
International Mali
Ibrahima Sadio FOFANA Coordinateur des activités terrain de PfR à
Wetlands International Mali
Hamadoun Kane DIALLO Expert Junior PfR, ONG ODI-SAHEL à Youwarou
Abdoulaye DOUMMBIA Expert Junior PfR, ONG GRAT à
Borondougou
Mariam COULIBALY Expert Junior PfR, ONG GRAT à Konna
Gouro SOW Membre du CPGC (Comité de prévention et de
gestion des catastrophes) du village Abdramane
Fatoumata MAIGA Membre du CPGC du village de Dialloubé
Boubacar TRAORE Membre du CPGC du village de Saba
Issa TRAORE Membre du CPGC du village de Noga
Allaye N’DOURE Membre du CPGC du village de MBaradou
Moussa KONTA Membre du CPGC du village de Aou
Bina COULIBALY Membre du CPGC du village de Banguita
Almami SANKARE Membre du CPGC du village de Samberi
Youssouf SARO Membre du CPGC du village de Débaré-Tioka
Youssouf KOSSIBO Membre du CPGC du village de Gourao-Bozo
Solo TANGARA Membre du CPGC du village de Kinani
Madiou TRAORE Membre du CPGC du village de Simina
Ousmane DICKO Membre du CPGC du village de Diamweli
Témory FOFANA Membre du CPGC du village de Takoutala
Bori NADIO Membre du CPGC du village de Singo
Barema NADIO Membre du CPGC du village de Foussi
Kabora TIMBO Membre du CPGC du village de Bogo
Mama Pipo TIMBO Membre du CPGC du village de Diambacourou
Abdoulaye DEMBELE Membre du CPGC du village de Youwarou
FEMME ET
MARAÎCHAGE :
Un mariage
de bonheur
Auteur :
Bakary KEITA
Superviseur PfR
à l’ONG GRAT
à Mopti
Editeur :
kou
TAMBOURA
Journaliste/
Consultant
Editeur Technique :
Janot Mendler
DE SUAREZ
Centre du Climat
International Federation
of Red Cross and Red Crescent Societies
The Netherlands Red Cross
RED CROSS/RED CRESCENT
CLIMATE CENTRE
Activité rentable
Le maraîchage est une activité qui améliore les revenus des femmes. Il est dun apport
capital en période de soudure. Son exploitation, de même que sa récolte peut se faire
tout au long de lannée. Dans la mesure où il contribue à la sécurité alimentaire, le
maraîchage renforce la place de la femme dans le foyer, son statut, son patrimoine
personnel. Sans nul doute, laménagement du périmètre maraîcher est bénéfique pour
les femmes. Il permet non seulement de les organiser, mais aussi de développer des
activités génératrices de revenus
à travers la commercialisation
des produits maraîchers.
Il apparaît comme un excellent
moyen de renforcement de la résilience des communautés rurales féminines aux effets
néfastes du changement climatique Source de revenus pour les femmes, Dikel Konta,
maraîchère à Aouré, dans la commune rurale de Youwarou, est un bel exemple parmi
tant dautres. Cette brave dame déjà à sa première campagne de lannée, a gagné plus
de 70000FCFA (107€), si on sait qu’il peut y avoir deux à trois récoltes dans les 12 mois.
Les femmes ne sont pas seules dans cette activité. Elles sont soutenues par leurs maris.
Selon Bréhima Nadio, agriculteur à Foussi, laménagement des périmètres maraîchers est
une véritable chance pour les femmes. Elles sont aidées dans certaines tâches pénibles par
leurs époux, qui veillent également à la divagation des animaux.
Il favorise le développement et la cohésion sociale au sein
des populations plus précisément les femmes. Donc, du foyer
à la cohésion sociale, la «femme et le maraîchage» devient
un mariage de bonheur.
Les élus communaux (Maires de Youwarou, Konna, Déboye,
Dialloubé, et Diambacourou), ont confirmé lexistence des
besoins en maraîchage dans leur PDESC (Programme de
Développement Économique et Sociale de la Commune).
A cet effet, ils ont soutenu leurs aménagements.4
Aujourdhui, grâce à ces exploitations, les femmes contribuent
fortement à lamélioration de la qualité des repas ; les
hommes constatent de la bonheur conséquent de la famille.
En plus, elles participent à la prise en charge des dépenses
du foyer à travers lexploitation et la commercialisation
des produits maraîchers.
4 Standard minimum 1.6 pour la mise en œuvre au niveau communautaire de plans de RRC integrant les conséquences du
changement climatique : La communauté sensibilise les autorités et autres intervenants compétents en matière de climat à ses
besoins d’adaptation.
Donc, du foyer à la cohésion sociale,
la « femme et le maraîchage »
devient un mariage de bonheur.
Les femmes ne sont pas seules
dans cette activité. Elles
sont soutenues par leurs maris.
BP:2502
BAMAKO
MALI
TEL:
(223)22.43.41
G
R
A
T
G
R
O
U
P
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D
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C
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N
S
T
E
C
H
N
I
Q
U
E
S
esztersarody.com
Les femmes et les périmètres maraîchers: c’est
une vraie histoire damour. Depuis des années, le
maraîchage est considéré comme une activité
typiquement féminine. Avec le temps, il est
devenu une véritable source de revenus et
dépanouissement pour elles. Cela leur a permis
de s’autonomiser économiquement. Présentes
dans toutes les chnes: de la production à la
main dœuvre en passant par la commercialisation,
elles s’occupent «quotidiennement» de leurs jardins pendant la campagne pour
avoir de quoi subvenir à leurs besoins et participer convenablement aux dépenses
du foyer. Au-delà, elles participent à la mise en valeur des exploitations familiales.
En outre, elles contribuent au développement du pays en général, et celui de
leurs localités en particulier. Ainsi, le maraîchage étant une très vieille activité
des femmes, sa promotion est considérée aujourdhui comme un moyen de
renforcement de la résilience.
Le projet de Réduction des Risques et Désastres Adaptation au Changement
Climatique, Gestion et Restauration de lÉcosystèmes (RRD/ACC/GRE) a appuyé des
villages en fonction des besoins jugés prioritaires pour les aider à faire face aux
risques et catastrophes aux changements climatiques à
travers laménagement des périmètres maraîchers.
1
Cest
suite à une enquête menée par léquipe de pilotage dans les
différents villages, qu’il a été révélé que les sources de
revenus des femmes se résumaient aux activités de coupe
de bois de chauffe, de cueillette, de petits commerces, de
lartisanat. Ces activités ne les permettaient pas de
subvenir considérables à leurs besoins parmi lesquels les
vivres et les denrées alimentaires.
Face à cette situation due souvent à la sécheresse et à
linondation, les femmes souffraient beaucoup. Certaines
se déplaçaient vers dautres endroits plus favorables à la
recherche de vivres et de denrées alimentaires. Cest à
partir de cette situation que lélaboration des Plans dAction villageois, a dégagé
un fort besoin daménagement des périmètres maraîchers pour les femmes. Ce,
après lidentification des besoins prioritaires en résilience, le projet a décidé
dappuyer 11 villages dans 5 communes des cercles de Mopti et Youwarou (Foussi,
Kinani, Simina, Diamweli, Noga, Abdramani, Saba, Aouré, Banguita, Mbaradou,
Sobé) par laménagement des périmètres maraîchers dans le cadre de la culture
déchalote, tomate, gombo, piment, aubergine et dautres.
2
Lactivité maraîchère est inscrite depuis dans les plans de développement des
communes concernées. Linsuffisance deau pendant la saison sèche ne permet
pas lexploitation de certains jardins maraîchers toute lannée. Les femmes
sollicitent la modernisation de leur moyens dexhaure; du puits manuel à la
pompe solaire.
2 Standard minimum 1.4 pour la
mise en œuvre au niveau
communautaire de plans de RRC
integrant les conséquences du
changement climatique : La
communauté réalise des
« évaluations de la vulnérabili
et des risques » qui font ressortir
les changements observes en
matière de régimes climatiques,
de saisonnalité et de schémas
d’aléas. Elle utilise ces
informations pour élaborer des
plans daction au niveau local.
1 Standard minimum 1.1 pour la
mise en œuvre au niveau
communautaire de plans de RRC
integrant les conséquences du
changement climatique : la
communauté est consciente de
l’évolution des conditions
téorologiques et sait que
certains des risques lies au climat
seront probablement, à l’avenir,
difrents de ceux du passé.
3 Standard minimum 1.2 pour la mise en œuvre au niveau communautaire de plans de RRC integrant les
conséquences du changement climatique : a communauté reçoit et comprend les données météorologiques
disponibles au niveau local. Les ménages savent quelles mesures prendre lorsque des conditions météorologiques
défavorables sont annoncées.
Le parcellement
Les sites ont été attribués par les chefs de villages et/ou
propriétaires coutumiers et formalisés au niveau de
ladministration. La réalisation des clôtures et des puits a été
confiée à des entreprises après un appel d’Offres. Les périmètres
sont protégés par des grillages et équipés de deux puits maraîchers
chacun doté de quatre petits bassins de réception deau.
Ensuite, les bénéficiaires ont renforcé la clôture par une ligne
de haie vive (prosopis, euphorbe).
Après la réalisation des périmètres maraîchers, léquipe du projet
avec lappui du Comité de Prévention et de Gestion des Catastrophes
(CPGC) des différents villages ont procédé à la mise en place dun
comité de gestion. Des semences déchalote et des petits matériels
agricoles ont été octroyés aux maraîchères par le projet.
Elles ont également bénéficié dun renforcement des capacités à
travers des formations sur les techniques délaboration des
planches, de compostage (production dengrais organique), de mode
darrosage (convenant aux étape de developement des pousses), et à
déterminer le meilleur moment de récolte (an doptimiser de la
production autant que la nutrition).
3
Amadou iuo, 3
ème
adjoint au
Mairie de Youwarou, note lors les techniques de maraîchage pour les
femmes les Perimetre Maraîcher on vire leur implantation.
En somme, ces aménagements maraîchers ont aussi permis la
réalisation de point deau au niveau des 11 villages. Des parcelles
ont été allouées à des écoles en appui aux cantines scolaires dans les
villages de Kinani, dans la commune rurale de Konna, à Foussi,
dans la commune rurale de Borondougou, Sobé, dans la commune
rurale de Déboye.
Elles soccupent
« quotidiennement »
de leurs jardins.
Des parcelles ont été allouées à des écoles
en appui aux cantines scolaires.
Les femmes et les périmètres maraîchers: c’est
une vraie histoire damour. Depuis des années, le
maraîchage est considéré comme une activité
typiquement féminine. Avec le temps, il est
devenu une véritable source de revenus et
dépanouissement pour elles. Cela leur a permis
de s’autonomiser économiquement. Présentes
dans toutes les chnes: de la production à la
main dœuvre en passant par la commercialisation,
elles s’occupent «quotidiennement» de leurs jardins pendant la campagne pour
avoir de quoi subvenir à leurs besoins et participer convenablement aux dépenses
du foyer. Au-delà, elles participent à la mise en valeur des exploitations familiales.
En outre, elles contribuent au développement du pays en général, et celui de
leurs localités en particulier. Ainsi, le maraîchage étant une très vieille activité
des femmes, sa promotion est considérée aujourdhui comme un moyen de
renforcement de la résilience.
Le projet de Réduction des Risques et Désastres Adaptation au Changement
Climatique, Gestion et Restauration de lÉcosystèmes (RRD/ACC/GRE) a appuyé des
villages en fonction des besoins jugés prioritaires pour les aider à faire face aux
risques et catastrophes aux changements climatiques à
travers laménagement des périmètres maraîchers.
1
Cest
suite à une enquête menée par léquipe de pilotage dans les
différents villages, qu’il a été révélé que les sources de
revenus des femmes se résumaient aux activités de coupe
de bois de chauffe, de cueillette, de petits commerces, de
lartisanat. Ces activités ne les permettaient pas de
subvenir considérables à leurs besoins parmi lesquels les
vivres et les denrées alimentaires.
Face à cette situation due souvent à la sécheresse et à
linondation, les femmes souffraient beaucoup. Certaines
se déplaçaient vers dautres endroits plus favorables à la
recherche de vivres et de denrées alimentaires. Cest à
partir de cette situation que lélaboration des Plans dAction villageois, a dégagé
un fort besoin daménagement des périmètres maraîchers pour les femmes. Ce,
après lidentification des besoins prioritaires en résilience, le projet a décidé
dappuyer 11 villages dans 5 communes des cercles de Mopti et Youwarou (Foussi,
Kinani, Simina, Diamweli, Noga, Abdramani, Saba, Aouré, Banguita, Mbaradou,
Sobé) par laménagement des périmètres maraîchers dans le cadre de la culture
déchalote, tomate, gombo, piment, aubergine et dautres.
2
Lactivité maraîchère est inscrite depuis dans les plans de développement des
communes concernées. Linsuffisance deau pendant la saison sèche ne permet
pas lexploitation de certains jardins maraîchers toute lannée. Les femmes
sollicitent la modernisation de leur moyens dexhaure; du puits manuel à la
pompe solaire.
2 Standard minimum 1.4 pour la
mise en œuvre au niveau
communautaire de plans de RRC
integrant les conséquences du
changement climatique : La
communauté réalise des
« évaluations de la vulnérabili
et des risques » qui font ressortir
les changements observes en
matière de régimes climatiques,
de saisonnalité et de schémas
d’aléas. Elle utilise ces
informations pour élaborer des
plans daction au niveau local.
1 Standard minimum 1.1 pour la
mise en œuvre au niveau
communautaire de plans de RRC
integrant les conséquences du
changement climatique : la
communauté est consciente de
l’évolution des conditions
téorologiques et sait que
certains des risques lies au climat
seront probablement, à l’avenir,
difrents de ceux du passé.
3 Standard minimum 1.2 pour la mise en œuvre au niveau communautaire de plans de RRC integrant les
conséquences du changement climatique : a communauté reçoit et comprend les données météorologiques
disponibles au niveau local. Les ménages savent quelles mesures prendre lorsque des conditions météorologiques
défavorables sont annoncées.
Le parcellement
Les sites ont été attribués par les chefs de villages et/ou
propriétaires coutumiers et formalisés au niveau de
ladministration. La réalisation des clôtures et des puits a été
confiée à des entreprises après un appel d’Offres. Les périmètres
sont protégés par des grillages et équipés de deux puits maraîchers
chacun doté de quatre petits bassins de réception deau.
Ensuite, les bénéficiaires ont renforcé la clôture par une ligne
de haie vive (prosopis, euphorbe).
Après la réalisation des périmètres maraîchers, léquipe du projet
avec lappui du Comité de Prévention et de Gestion des Catastrophes
(CPGC) des différents villages ont procédé à la mise en place dun
comité de gestion. Des semences déchalote et des petits matériels
agricoles ont été octroyés aux maraîchères par le projet.
Elles ont également bénéficié dun renforcement des capacités à
travers des formations sur les techniques délaboration des
planches, de compostage (production dengrais organique), de mode
darrosage (convenant aux étape de developement des pousses), et à
déterminer le meilleur moment de récolte (an doptimiser de la
production autant que la nutrition).
3
Amadou iuo, 3
ème
adjoint au
Mairie de Youwarou, note lors les techniques de maraîchage pour les
femmes les Perimetre Maraîcher on vire leur implantation.
En somme, ces aménagements maraîchers ont aussi permis la
réalisation de point deau au niveau des 11 villages. Des parcelles
ont été allouées à des écoles en appui aux cantines scolaires dans les
villages de Kinani, dans la commune rurale de Konna, à Foussi,
dans la commune rurale de Borondougou, Sobé, dans la commune
rurale de Déboye.
Elles soccupent
« quotidiennement »
de leurs jardins.
Des parcelles ont été allouées à des écoles
en appui aux cantines scolaires.
Les femmes et les périmètres maraîchers: c’est
une vraie histoire damour. Depuis des années, le
maraîchage est considéré comme une activité
typiquement féminine. Avec le temps, il est
devenu une véritable source de revenus et
dépanouissement pour elles. Cela leur a permis
de s’autonomiser économiquement. Présentes
dans toutes les chnes: de la production à la
main dœuvre en passant par la commercialisation,
elles s’occupent «quotidiennement» de leurs jardins pendant la campagne pour
avoir de quoi subvenir à leurs besoins et participer convenablement aux dépenses
du foyer. Au-delà, elles participent à la mise en valeur des exploitations familiales.
En outre, elles contribuent au développement du pays en général, et celui de
leurs localités en particulier. Ainsi, le maraîchage étant une très vieille activité
des femmes, sa promotion est considérée aujourdhui comme un moyen de
renforcement de la résilience.
Le projet de Réduction des Risques et Désastres Adaptation au Changement
Climatique, Gestion et Restauration de lÉcosystèmes (RRD/ACC/GRE) a appuyé des
villages en fonction des besoins jugés prioritaires pour les aider à faire face aux
risques et catastrophes aux changements climatiques à
travers laménagement des périmètres maraîchers.1 Cest
suite à une enquête menée par léquipe de pilotage dans les
différents villages, qu’il a été révélé que les sources de
revenus des femmes se résumaient aux activités de coupe
de bois de chauffe, de cueillette, de petits commerces, de
lartisanat. Ces activités ne les permettaient pas de
subvenir considérables à leurs besoins parmi lesquels les
vivres et les denrées alimentaires.
Face à cette situation due souvent à la sécheresse et à
linondation, les femmes souffraient beaucoup. Certaines
se déplaçaient vers dautres endroits plus favorables à la
recherche de vivres et de denrées alimentaires. Cest à
partir de cette situation que lélaboration des Plans dAction villageois, a dégagé
un fort besoin daménagement des périmètres maraîchers pour les femmes. Ce,
après lidentification des besoins prioritaires en résilience, le projet a décidé
dappuyer 11 villages dans 5 communes des cercles de Mopti et Youwarou (Foussi,
Kinani, Simina, Diamweli, Noga, Abdramani, Saba, Aouré, Banguita, Mbaradou,
Sobé) par laménagement des périmètres maraîchers dans le cadre de la culture
déchalote, tomate, gombo, piment, aubergine et dautres.2
Lactivité maraîchère est inscrite depuis dans les plans de développement des
communes concernées. Linsuffisance deau pendant la saison sèche ne permet
pas lexploitation de certains jardins maraîchers toute lannée. Les femmes
sollicitent la modernisation de leur moyens dexhaure; du puits manuel à la
pompe solaire.
2 Standard minimum 1.4 pour la
mise en œuvre au niveau
communautaire de plans de RRC
integrant les conséquences du
changement climatique : La
communauté réalise des
« évaluations de la vulnérabili
et des risques » qui font ressortir
les changements observes en
matière de régimes climatiques,
de saisonnalité et de schémas
d’aléas. Elle utilise ces
informations pour élaborer des
plans daction au niveau local.
1 Standard minimum 1.1 pour la
mise en œuvre au niveau
communautaire de plans de RRC
integrant les conséquences du
changement climatique : la
communauté est consciente de
l’évolution des conditions
téorologiques et sait que
certains des risques lies au climat
seront probablement, à l’avenir,
difrents de ceux du passé.
3 Standard minimum 1.2 pour la mise en œuvre au niveau communautaire de plans de RRC integrant les
conséquences du changement climatique : a communauté reçoit et comprend les données météorologiques
disponibles au niveau local. Les ménages savent quelles mesures prendre lorsque des conditions météorologiques
défavorables sont annoncées.
Le parcellement
Les sites ont été attribués par les chefs de villages et/ou
propriétaires coutumiers et formalisés au niveau de
ladministration. La réalisation des clôtures et des puits a été
confiée à des entreprises après un appel d’Offres. Les périmètres
sont protégés par des grillages et équipés de deux puits maraîchers
chacun doté de quatre petits bassins de réception deau.
Ensuite, les bénéficiaires ont renforcé la clôture par une ligne
de haie vive (prosopis, euphorbe).
Après la réalisation des périmètres maraîchers, léquipe du projet
avec lappui du Comité de Prévention et de Gestion des Catastrophes
(CPGC) des différents villages ont procédé à la mise en place dun
comité de gestion. Des semences déchalote et des petits matériels
agricoles ont été octroyés aux maraîchères par le projet.
Elles ont également bénéficié dun renforcement des capacités à
travers des formations sur les techniques délaboration des
planches, de compostage (production dengrais organique), de mode
darrosage (convenant aux étape de developement des pousses), et à
déterminer le meilleur moment de récolte (an doptimiser de la
production autant que la nutrition).3 Amadou iuo, 3ème adjoint au
Mairie de Youwarou, note lors les techniques de maraîchage pour les
femmes les Perimetre Maraîcher on vire leur implantation.
En somme, ces aménagements maraîchers ont aussi permis la
réalisation de point deau au niveau des 11 villages. Des parcelles
ont été allouées à des écoles en appui aux cantines scolaires dans les
villages de Kinani, dans la commune rurale de Konna, à Foussi,
dans la commune rurale de Borondougou, Sobé, dans la commune
rurale de Déboye.
Elles soccupent
« quotidiennement »
de leurs jardins.
Des parcelles ont été allouées à des écoles
en appui aux cantines scolaires.
Avec la contribution de :
Ousmane DOLO Chef de Cantonnement forestier de Youwarou
M.Daouda SANANKOUA Maire de la Commune Rurale de Déboye
M.Demba SAMOUKA 2ème Adjoint au Maire de la Commune Rurale de
Konna
M.Amadou H THIAO 3ème Adjoint au Maire de la Commune Rurale de
Youwarou
M. Mama Diango TIMBO 1er Adjoint au Maire de la Commune Rurale de
Borondougou
M. Kairoulaye DICKO Secrétaire Général de la Mairie de Dialloubé
Mme Diarra Tata TOURÉ Directrice des Programmes de l’ONG ODI-
SAHEL
M.Mamoutou TRAORÉ Chef dantenne de l’ONG AMPRODE SAHEL à
Mopti
M. Sidiki DJITEYE Expert Junior PfR, ONG AMPRODE-SAHEL à
Dialloubé
Mohamed KONARÉ Chef de Programme Sécurité Alimentaire et
Adaptation au Changement Climatique (SAACC)
à Care International Mali
N’Golo TRAORE Coordinateur des activités terrain de PfR à Care
International Mali
Ibrahima Sadio FOFANA Coordinateur des activités terrain de PfR à
Wetlands International Mali
Hamadoun Kane DIALLO Expert Junior PfR, ONG ODI-SAHEL à Youwarou
Abdoulaye DOUMMBIA Expert Junior PfR, ONG GRAT à
Borondougou
Mariam COULIBALY Expert Junior PfR, ONG GRAT à Konna
Gouro SOW Membre du CPGC (Comité de prévention et de
gestion des catastrophes) du village Abdramane
Fatoumata MAIGA Membre du CPGC du village de Dialloubé
Boubacar TRAORE Membre du CPGC du village de Saba
Issa TRAORE Membre du CPGC du village de Noga
Allaye N’DOURE Membre du CPGC du village de MBaradou
Moussa KONTA Membre du CPGC du village de Aou
Bina COULIBALY Membre du CPGC du village de Banguita
Almami SANKARE Membre du CPGC du village de Samberi
Youssouf SARO Membre du CPGC du village de Débaré-Tioka
Youssouf KOSSIBO Membre du CPGC du village de Gourao-Bozo
Solo TANGARA Membre du CPGC du village de Kinani
Madiou TRAORE Membre du CPGC du village de Simina
Ousmane DICKO Membre du CPGC du village de Diamweli
Témory FOFANA Membre du CPGC du village de Takoutala
Bori NADIO Membre du CPGC du village de Singo
Barema NADIO Membre du CPGC du village de Foussi
Kabora TIMBO Membre du CPGC du village de Bogo
Mama Pipo TIMBO Membre du CPGC du village de Diambacourou
Abdoulaye DEMBELE Membre du CPGC du village de Youwarou
FEMME ET
MARAÎCHAGE :
Un mariage
de bonheur
Auteur :
Bakary KEITA
Superviseur PfR
à l’ONG GRAT
à Mopti
Editeur :
kou
TAMBOURA
Journaliste/
Consultant
Editeur Technique :
Janot Mendler
DE SUAREZ
Centre du Climat
International Federation
of Red Cross and Red Crescent Societies
The Netherlands Red Cross
RED CROSS/RED CRESCENT
CLIMATE CENTRE
Activité rentable
Le maraîchage est une activité qui améliore les revenus des femmes. Il est dun apport
capital en période de soudure. Son exploitation, de même que sa récolte peut se faire
tout au long de lannée. Dans la mesure où il contribue à la sécurité alimentaire, le
maraîchage renforce la place de la femme dans le foyer, son statut, son patrimoine
personnel. Sans nul doute, laménagement du périmètre maraîcher est bénéfique pour
les femmes. Il permet non seulement de les organiser, mais aussi de développer des
activités génératrices de revenus
à travers la commercialisation
des produits maraîchers.
Il apparaît comme un excellent
moyen de renforcement de la résilience des communautés rurales féminines aux effets
néfastes du changement climatique Source de revenus pour les femmes, Dikel Konta,
maraîchère à Aouré, dans la commune rurale de Youwarou, est un bel exemple parmi
tant dautres. Cette brave dame déjà à sa première campagne de lannée, a gagné plus
de 70000FCFA (107€), si on sait qu’il peut y avoir deux à trois récoltes dans les 12 mois.
Les femmes ne sont pas seules dans cette activité. Elles sont soutenues par leurs maris.
Selon Bréhima Nadio, agriculteur à Foussi, laménagement des périmètres maraîchers est
une véritable chance pour les femmes. Elles sont aidées dans certaines tâches pénibles par
leurs époux, qui veillent également à la divagation des animaux.
Il favorise le développement et la cohésion sociale au sein
des populations plus précisément les femmes. Donc, du foyer
à la cohésion sociale, la «femme et le maraîchage» devient
un mariage de bonheur.
Les élus communaux (Maires de Youwarou, Konna, Déboye,
Dialloubé, et Diambacourou), ont confirmé lexistence des
besoins en maraîchage dans leur PDESC (Programme de
Développement Économique et Sociale de la Commune).
A cet effet, ils ont soutenu leurs aménagements.4
Aujourdhui, grâce à ces exploitations, les femmes contribuent
fortement à lamélioration de la qualité des repas ; les
hommes constatent de la bonheur conséquent de la famille.
En plus, elles participent à la prise en charge des dépenses
du foyer à travers lexploitation et la commercialisation
des produits maraîchers.
4 Standard minimum 1.6 pour la mise en œuvre au niveau communautaire de plans de RRC integrant les conséquences du
changement climatique : La communauté sensibilise les autorités et autres intervenants compétents en matière de climat à ses
besoins d’adaptation.
Donc, du foyer à la cohésion sociale,
la « femme et le maraîchage »
devient un mariage de bonheur.
Les femmes ne sont pas seules
dans cette activité. Elles
sont soutenues par leurs maris.
BP:2502
BAMAKO
MALI
TEL:
(223)22.43.41
G
R
A
T
G
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N
I
Q
U
E
S
esztersarody.com
Les femmes et les périmètres maraîchers: c’est
une vraie histoire damour. Depuis des années, le
maraîchage est considéré comme une activité
typiquement féminine. Avec le temps, il est
devenu une véritable source de revenus et
dépanouissement pour elles. Cela leur a permis
de s’autonomiser économiquement. Présentes
dans toutes les chnes: de la production à la
main dœuvre en passant par la commercialisation,
elles s’occupent «quotidiennement» de leurs jardins pendant la campagne pour
avoir de quoi subvenir à leurs besoins et participer convenablement aux dépenses
du foyer. Au-delà, elles participent à la mise en valeur des exploitations familiales.
En outre, elles contribuent au développement du pays en général, et celui de
leurs localités en particulier. Ainsi, le maraîchage étant une très vieille activité
des femmes, sa promotion est considérée aujourdhui comme un moyen de
renforcement de la résilience.
Le projet de Réduction des Risques et Désastres Adaptation au Changement
Climatique, Gestion et Restauration de lÉcosystèmes (RRD/ACC/GRE) a appuyé des
villages en fonction des besoins jugés prioritaires pour les aider à faire face aux
risques et catastrophes aux changements climatiques à
travers laménagement des périmètres maraîchers.1 Cest
suite à une enquête menée par léquipe de pilotage dans les
différents villages, qu’il a été révélé que les sources de
revenus des femmes se résumaient aux activités de coupe
de bois de chauffe, de cueillette, de petits commerces, de
lartisanat. Ces activités ne les permettaient pas de
subvenir considérables à leurs besoins parmi lesquels les
vivres et les denrées alimentaires.
Face à cette situation due souvent à la sécheresse et à
linondation, les femmes souffraient beaucoup. Certaines
se déplaçaient vers dautres endroits plus favorables à la
recherche de vivres et de denrées alimentaires. Cest à
partir de cette situation que lélaboration des Plans dAction villageois, a dégagé
un fort besoin daménagement des périmètres maraîchers pour les femmes. Ce,
après lidentification des besoins prioritaires en résilience, le projet a décidé
dappuyer 11 villages dans 5 communes des cercles de Mopti et Youwarou (Foussi,
Kinani, Simina, Diamweli, Noga, Abdramani, Saba, Aouré, Banguita, Mbaradou,
Sobé) par laménagement des périmètres maraîchers dans le cadre de la culture
déchalote, tomate, gombo, piment, aubergine et dautres.2
Lactivité maraîchère est inscrite depuis dans les plans de développement des
communes concernées. Linsuffisance deau pendant la saison sèche ne permet
pas lexploitation de certains jardins maraîchers toute lannée. Les femmes
sollicitent la modernisation de leur moyens dexhaure; du puits manuel à la
pompe solaire.
2 Standard minimum 1.4 pour la
mise en œuvre au niveau
communautaire de plans de RRC
integrant les conséquences du
changement climatique : La
communauté réalise des
« évaluations de la vulnérabili
et des risques » qui font ressortir
les changements observes en
matière de régimes climatiques,
de saisonnalité et de schémas
d’aléas. Elle utilise ces
informations pour élaborer des
plans daction au niveau local.
1 Standard minimum 1.1 pour la
mise en œuvre au niveau
communautaire de plans de RRC
integrant les conséquences du
changement climatique : la
communauté est consciente de
l’évolution des conditions
téorologiques et sait que
certains des risques lies au climat
seront probablement, à l’avenir,
difrents de ceux du passé.
3 Standard minimum 1.2 pour la mise en œuvre au niveau communautaire de plans de RRC integrant les
conséquences du changement climatique : a communauté reçoit et comprend les données météorologiques
disponibles au niveau local. Les ménages savent quelles mesures prendre lorsque des conditions météorologiques
défavorables sont annoncées.
Le parcellement
Les sites ont été attribués par les chefs de villages et/ou
propriétaires coutumiers et formalisés au niveau de
ladministration. La réalisation des clôtures et des puits a été
confiée à des entreprises après un appel d’Offres. Les périmètres
sont protégés par des grillages et équipés de deux puits maraîchers
chacun doté de quatre petits bassins de réception deau.
Ensuite, les bénéficiaires ont renforcé la clôture par une ligne
de haie vive (prosopis, euphorbe).
Après la réalisation des périmètres maraîchers, léquipe du projet
avec lappui du Comité de Prévention et de Gestion des Catastrophes
(CPGC) des différents villages ont procédé à la mise en place dun
comité de gestion. Des semences déchalote et des petits matériels
agricoles ont été octroyés aux maraîchères par le projet.
Elles ont également bénéficié dun renforcement des capacités à
travers des formations sur les techniques délaboration des
planches, de compostage (production dengrais organique), de mode
darrosage (convenant aux étape de developement des pousses), et à
déterminer le meilleur moment de récolte (an doptimiser de la
production autant que la nutrition).3 Amadou iuo, 3ème adjoint au
Mairie de Youwarou, note lors les techniques de maraîchage pour les
femmes les Perimetre Maraîcher on vire leur implantation.
En somme, ces aménagements maraîchers ont aussi permis la
réalisation de point deau au niveau des 11 villages. Des parcelles
ont été allouées à des écoles en appui aux cantines scolaires dans les
villages de Kinani, dans la commune rurale de Konna, à Foussi,
dans la commune rurale de Borondougou, Sobé, dans la commune
rurale de Déboye.
Elles soccupent
« quotidiennement »
de leurs jardins.
Des parcelles ont été allouées à des écoles
en appui aux cantines scolaires.
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