français-philosophie - Concours Communs Polytechniques

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SESSION 2011
FRA0001
SESSION 2011
FRA0001
C O N C O U R S C O M M U N S P O LY
T E C H N I Q U E S
EPREUVE COMMUNE - FILIERES MP - PC - PSI - TSI EPREUVE COMMUNE
- FILIERES MP - PC - PSI - TSI ____________________ ____________________ FRANÇAIS-PHILOSOPHIE
FRANÇAIS-PHILOSOPHIE
Durée : 4 heures Durée : 4 heures ____________________ ____________________ N.B. : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de
N.B.
: Le candidat
attacheraest
la amené
plus grande
importance
à la lui
clarté,
à la être
précision
et à lad’énoncé,
concisionil de
la rédaction.
Si un candidat
à repérer
ce qui peut
sembler
une erreur
le
la
rédaction.
Si
un
candidat
est
amené
à
repérer
ce
qui
peut
lui
sembler
être
une
erreur
d’énoncé,
il le
signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives
/¶XVDJHGHWRXWGRFXPHQWHWGHWRXWHPDFKLQHHVWLQWHUGLW
signalera
sa copie
et devra
poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives
qu’il a été sur
amené
à prendre.
/¶XVDJHGHWRXWGRFXPHQWHWGHWRXWHPDFKLQHHVWLQWHUGLW
Il
sera
tenu
la présentation générale et de la correction de la langue.
qu’il a été amené àcompte
prendre.de
Il sera tenu/¶XVDJHGHWRXWGRFXPHQWHWGHWRXWHPDFKLQHHVWLQWHUGLW
compte de la présentation générale et de la correction de la langue.
___________________________________________________________________________________ *****
Il sera tenu/¶XVDJHGHWRXWGRFXPHQWHWGHWRXWHPDFKLQHHVWLQWHUGLW
compte de la présentation générale et de la correction de la langue.
*****
___________________________________________________________________________________ BARÈME
Il sera tenu compte de la présentation
générale et de la correction de la langue.
*****
BARÈME
Résumé de texte : 6 points sur 20
*****
BARÈME
Résumé
de: texte
: 62 points sur 20
Questions
BARÈME
Questions
points sur
sur 20
20
Dissertation
: : 12
Résumé
de: texte
62 points
Dissertation
:
12
points
sur
20
Questions
Résumé
de: texte : 62 points sur 20
Dissertation
122 points sur 20
Questions
: :
Dissertation :
12 points sur 20
Le texte ci-dessous permet de répondre aux questions.
Le texte ci-dessous permet de répondre aux questions.
'HPrPHODFRQQDLVVDQFHGHV°XYUHVDXSURJUDPPHSHUPHWGHWUDLWHUODGLVVHUWDWLRQ
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Le texte ci-dessous permet de répondre aux questions.
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Le texte ci-dessous permet de répondre aux questions.
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Le mal existe-t-il ? Question absurde, dira-t-on : le mal est là, présent partout, il suffit
Le
existe-t-il
? Question
absurde,
: le mal
présent
partout,
il suffit
de regardermal
le siècle,
ou d'ouvrir
le journal,
oudira-t-on
même d'avoir
un est
peulà,
vécu,
comme
on dit,
pour
de
le
siècle,
ou
d'ouvrir
le
journal,
ou
même
d'avoir
un
peu
vécu,
comme
on
dit,
pour
n'enregarder
pouvoir
douter.
A
quoi
bon
ébaucher
la
liste
des
doléances,
les
faits
ne
manquent
pas,
ni
Le mal existe-t-il ? Question absurde, dira-t-on : le mal est là, présent partout, il suffit
n'en
pouvoir
douter.
A
quoi
bon
ébaucher
la
liste
des
doléances,
les
faits
ne
manquent
pas,
ni
les regarder
motsLepour
parler.
littérature
l'atteste,
elle quid'avoir
se
dulà,
mal
etcomme
souvent
ton
de
le en
siècle,
ou La
d'ouvrir
le journal,
oudira-t-on
même
un est
peu
vécu,
onsur
dit,
pour
mal
existe-t-il
? Question
absurde,
: lenourrit
mal
présent
partout,
ilun
suffit
mots
pour
en
parler.
La
littérature
l'atteste,
elle
qui
se
nourrit
du
mal
et
souvent
sur
un
ton
plus
juste
et
élevé
que
la
philosophie.
Ce
qui
manque
peut-être
à
la
philosophie
pour
penser
5 les
n'enregarder
pouvoirledouter.
bon le
ébaucher
des d'avoir
doléances,
les vécu,
faits ne
manquent
pas,
ni
de
siècle, A
ouquoi
d'ouvrir
journal,laouliste
même
un peu
comme
on dit,
pour
juste
et élevé
que
laLaphilosophie.
Ce c'est-à-dire
quiliste
manque
peut-être
philosophie
penser
tousmots
ces pour
maux
le
juste,
la
distance
adéquate
: on pour
ne
se
5 plus
les
enréels,
parler.
littérature
l'atteste,
elledes
quidoléances,
se
nourrit àles
dula
mal
etnesouvent
surpeut
un ton
n'en
pouvoir
douter.
A c'est
quoi
bonton
ébaucher
la
faits
manquent
pas,
ni
5 tous
ces
maux
réels,
c'est
le
ton
juste,
c'est-à-dire
la
distance
adéquate
:
on
ne
peut
se
permettre
de
réduire
le
mal
à
quelques
abstractions
(le
Malheur,
le
Crime)
de
peur
que
ce
plus
juste
et
élevé
que
la
philosophie.
Ce
qui
manque
peut-être
à
la
philosophie
pour
penser
les mots pour en parler. La littérature l'atteste, elle qui se nourrit du mal et souvent sur un ton
de
réduire
(le
Malheur,
le philosophie
Crime)
que
ce
pointjuste
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trop
général,
cette
presbytie
constitutive
qui rend
possible
la peur
discursivité
tous
ces
maux
réels,
leà quelques
ton« juste,
c'est-à-dire
lapeut-être
distance
adéquate
: de
on
ne peut
se
plus
et élevé
quelec'est
lamal
philosophie.
Ceabstractions
qui »manque
à la
pour
penser
5 permettre
point
de vue
trop
général,
presbytie
» constitutive
qui rend
possible
la peur
discursivité
philosophique,
ne
soit
à «saisir
objet,
le mal,
et pour
tout
dire indigne
de lui
: car
permettre
de réduire
leimpropre
malcette
abstractions
(le
le Crime)
que
ce
tous
ces
maux
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juste,son
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la Malheur,
distance
adéquate
: de
on
ne
peut
se
ne
soit
impropre
à
saisir
son
objet,
le
mal,
et
pour
tout
dire
indigne
de
lui
:
car
10 philosophique,
comment
y
comprendrait
quelque
chose
celui
qui
se
contente,
en
métaphysicien
de
cabinet,
point de vue
trop général,
« presbytie
» constitutive
qui rend
possibledela peur
discursivité
permettre
de réduire
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à quelques
abstractions
(le Malheur,
le Crime)
que ce
y comprendrait
quelque
chose
celui
contente,
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de
10 comment
G¶\YRLUXQSUREOqPHpSLQHX[ELHQH[FLWDQWSRXUO
HVSULW"0DLVRQQ
RVHSDVQRQSOXVFLWHUGHV
philosophique,
ne soit
impropre
son
objet,
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tout
dire indigne
de cabinet,
lui : car
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» qui
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rend
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la discursivité
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HVSULW"0DLVRQQ
RVHSDVQRQSOXVFLWHUGHV
cas trop concrets
se àbousculent
à l'imagination,
par
peurindigne
du pathétique
comment
y comprendrait
quelque
choseson
celui
quilesemal,
contente,
métaphysicien
de
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nequi
soitpourtant
impropre
saisir
objet,
et moins
pourentout
dire
de cabinet,
lui : que
car
10 cas
trop
concrets
qui
pourtant
se
bousculent
à
l'imagination,
moins
par
peur
du
pathétique
que
de crainte yque
ces souffrances
singulières
- en quoi
pourtant
toujours toute de
expérience
10 comment
G¶\YRLUXQSUREOqPHpSLQHX[ELHQH[FLWDQWSRXUO
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comprendrait
quelque
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en métaphysicien
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souffrances
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- en
quoi
consiste
pourtant
toujours
expérience
du crainte
mal,
myope
» par
définition
- ànel'imagination,
soient
en tant
que telles
incommensurables
et
cas
trop toujours
concrets
pourtant
se
bousculent
moins
par
peur
dutoute
pathétique
que
G¶\YRLUXQSUREOqPHpSLQHX[ELHQH[FLWDQWSRXUO
HVSULW"0DLVRQQ
RVHSDVQRQSOXVFLWHUGHV
15 du
mal,
toujours
«
myope
»
par
définition
ne
soient
en
tant
que
telles
incommensurables
et
impensables
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raison se
philosophante
: carconsiste
comment
pourrait
calmement
faireque
la
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souffrances
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- en
quoi
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cas
trop concrets
bousculent
à l'imagination,
moins
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peur
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pathétique
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pour
la
raison
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:
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comment
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ª
GX
PDO
FHOXL
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PDO
TXH
FH
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SRXU
HQ
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que ces«souffrances
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consiste
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FHOXL
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SRXU
HQ
souffrir
ou
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pour
le
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pour
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?
Ni
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trop
près,
ni
de
trop
loin.
La
impensables
pour
la
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philosophante
:
car
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ni FH
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distance
spéculative
de
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dans
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Essais
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convient
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ª
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ne
convient
sans
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réels,
mais
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réponse
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dans
son
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convient
paspour
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Car
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existe
indubitablement
; par
ilneest
ce que
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expériences
maux réels,
la proximité
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Voltaire
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Candide
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distance
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;
il
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ce
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mille
expériences
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le philosophe
peut paraître
insensé.
: intolérable.
À l'indéniable
20 maux
convient
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mal,
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; il Pis
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; il Pis
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1/3
attestent, et faire là-dessus le philosophe peut paraître insensé. Pis : intolérable. À l'indéniable
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1/3
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souffrance des hommes, la question « le mal existe-t-il ? » rajouterait, pour un peu, la
souffrance induite de sa dénégation. [...]
Pourtant, tRXWQ¶HVWSDVVLVLPSOH'
DERUGSDUFHTXHO
H[SpULHQFHGXPDOGRQWRQSDUOH
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simple constat (« oui, il y a du mal ») que tel ou tel mal se manifeste à une conscience : cela
peut être sous forme de plainte ou de protestation, cela peut être une révolte ou un combat ;
c'est en tout cas plus souvent à l'optatif, au subjonctif ou à l'impératif qu'à l'indicatif. Même
pour le plus résigné, éprouver que dans le monde tel qu'il va, il y a du mal, c'est ni plus ni
moins dire qu'il n'est pas tel qu'il devrait être. Par conséquent, c'est moins l'expérience d'une
existence qu'on y fait (fût-ce celle du mal) qu'un « défaut » (scandaleux) dans ce qui existe. Le
mal ne se déclare pas comme quelque chose qui est mais comme un « non » à ce qui est : il
aurait fallu que les choses ne fussent pas ce qu'elles sont, il faudrait changer le monde. On fait
GRQFUDUHPHQWO
H[SpULHQFHGHO¶existence du mal.
Mais, plus fondamentalement, on ne fait jamais l'expérience de l'existence du mal. En
effet, supposons qu'il soit possible de dresser la liste de tout ce qu'il faut compter au nombre
des maux. Cela déjà poserait problème : rien en effet qui soit là indiscutable. La douleur ?
Mais de nombreuses douleurs sont incontestablement des avertissements utiles, songeons à la
SUpFDULWp GH OD YLH GH O
HQIDQW VRXIIUDQW G¶DQDOJpVLH FRQJpQLWDOH HW TXL UHJDUGH IDVFLQp OH
spectacle de sa main en feu. Alors, la maladie ? Mais est-elle un mal si elle est sans douleur
ou ne mène pas à la mort ? Alors, la mort ? Mais une vie sans fin serait-elle souhaitable ? Etc.
Alors, le crime ? Mais ce qui en fait un mal, c'est qu'il est cause de douleur ou de mort. Le
péché ? Mais qui dit qu'il y a des commandements divins ? Etc. Il est difficile de résister à
cette dialectique, comme on le voit. Supposons pourtant tous les obstacles levés et notre liste
tant bien que mal achevée. Pourra-t-on si facilement passer des maux au mal ? Dire « le mal »,
c'est en effet penser sous une catégorie unique une diversité de réalités. Certes, tout concept
regroupe par définition des réalités concrètes diverses (le concept de triangle s'étend aux
isocèles, aux équilatéraux et aux scalènes). Mais cette subsomption est légitime si les réalités
pensées sous un même concept sont homogènes ; faute de quoi, à la place d'un concept, on n'a
guère qu'un mot vide, un flatus vocis. Le concept ancien de « planète » (= astre errant)
regroupait tous les corps célestes qui, selon l'expérience sensible n¶REpLVVDLHQW SDV DX
mouvement régulier de « sphère des fixes » (c'est-à-dire aussi bien le Soleil ou la Lune que
« nos » planètes) ; dans le système copernicien, ce concept a éclaté en trois types de corps
célestes radicalement hétérogènes. Peut-être en va-t-il ainsi du mal. Peut-on donc si
simplement prendre l'expérience des maux pour guide lorsqu'il s'agit de savoir si le concept de
mal est légitime ?
Francis WOLFF, « Le mal », Pages 152 à 155,
in Notions de philosophie, III,
sous la direction de Denis Kambouchner,
Folio Essais,
Gallimard, 1995.
2/3
RÉSUMÉ DE TEXTE
(6 points)
Vous résumerez le texte en 100 mots (r 10 %) HQQHYRXVDWWDFKDQWTX¶DX[JUDQGVPRXYHPHQWVGH
la pensée.
Vous indiquerez, en tête de votre résumé, le nombre total de mots utilisés ; vous aurez soin d'en
faciliter la vérification :
- soit en précisant le nombre de mots par ligne,
- soit en mettant un trait vertical tous les vingt mots.
Des points de pénalité seront soustraits en cas :
- de non-respect du nombre total de mots r 10 % utilisés,
- de non-indication du nombre total de mots,
- d'absence des séparateurs ou d'indications du nombre de mots par ligne.
RAPPEL :
On appelle mot, toute unité typographique signifiante séparée d'une autre par un espace ou un tiret.
Exemple : c'est-à-dire = 4 mots
j'espère = 2 mots
après-midi = 2 mots
Mais :
aujourd'hui = 1 mot
socio-économique = 1 mot
puisque les deux unités typographiques n'ont pas de sens à elles seules
a-t-il = 2 mots
car "t" n'a pas une signification propre.
Attention : un pourcentage, une date, un sigle = 1 mot
QUESTIONS
(2 points)
1. Vous expliquerez les images : « presbytie » (ligne 8) et « myope » (ligne 14), utilisées par
O¶DXWHXU, en 7 lignes environ.
2. Vous H[SOLTXHUH]OHMHXVXUO¶LWDOLTXHDXTXHODUHFRXUs O¶DXWHXUGDQV© O¶existence du mal » (ligne 35)
et « O¶H[LVWHQFHdu mal » (ligne 36), en 7 lignes environ.
DISSERTATION
(12 points)
« Le mal ne se déclare pas comme quelque chose qui est mais comme un « non » à ce qui est : il
aurait fallu que les choses ne fussent pas ce qu'elles sont, il faudrait changer le monde. » (lignes 32
à 34)
'DQV TXHOOH PHVXUH YRWUH OHFWXUH GHV °XYUHV GX SURJUDPPH YRXV SHUPHW-elle de souscrire à ce
jugement de Francis Wolff ?
)LQGHO¶pQRQFp
3/3
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