or, 3 >1 donc k+ 3 >k+ 1 donc uk+1 >k+ 1
donc P(k+ 1) est vraie.
•Conclusion : Pour tout entier naturel n, on a un>n.
b. Déduction de la limite de la suite (un) :
Pour tout entier naturel n, on a un>net lim
n→+∞n= +∞donc d’après un théorème de
comparaison, lim
n→+∞un= +∞
3. Démontrons que la suite (un) est croissante :
Pour tout entier naturel n, on a un+1 −un= 3un−2n+ 3 −un
= 2un−2n+ 3
or, d’après la question 2. a., pour tout entier naturel n, on a un>n
donc 2un>2n
d’où 2un−2n>0
donc 2un−2n+ 3 >3
d’où un+1 −un>0
donc un+1 > un
donc (un) est croissante (strictement).
4. Soit la suite (vn) définie, pour tout entier naturel n, par vn=un−n+ 1.
a. Démontrons que la suite (vn) est une suite géométrique :
Pour tout entier naturel n, on a vn+1 =un+1 −(n+ 1) + 1
= 3un−2n+ 3 −n−1 + 1
= 3un−3n+ 3
= 3 (un−n+ 1)
= 3vn
v0=u0−0 + 1
= 0 + 1
= 1
Pour tout entier naturel n, on a vn+1 = 3vndonc la suite (vn) est géométrique de raison q= 3 ;
son premier terme est v0= 1.
b. Déduisons–en que, pour tout entier naturel n,un= 3n+n−1 :
(vn) est géométrique de raison q= 3 et de premier terme v0= 1 donc pour tout entier
naturel n, on a vn=v0×qn
= 3n
or, vn=un−n+1 ⇐⇒ un=vn+n−1 donc pour tout entier naturel n, on a un= 3n−n+ 1.
5. Soit pun entier naturel non nul.
a. Pourquoi peut-on affirmer qu’il existe au moins un entier n0tel que, pour tout n>n0,
un>10p?
On a montré dans la question B2. b. que lim
n→+∞un= +∞; par définition , cela signifie
que pour tout réel A(et aussi grand soit–il), à partir d’un certain rang, tous les un
appartiennent à l’intervalle [A; +∞[.