La pensée économique chez les Grecs et L`Arabo

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La pensée économique chez les Grecs et L’Arabo Musulman
La pensée économique chez les Grecs et L’Arabo Musulman
4
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41Avant
propos
42
431-Introduction
générale
44
452-
La pensée économique Chez les Grecs
46
1.1
47
Chez Platon
481-1-1Philosophie
de Platon
491-1-2 La doctrine économique de Platon
50
1.2
Chez Aristote
521-2-1 L’anticommunisme d’Aristote
531-2-2 La doctrine économique d’Aristote
51
543-
la pensée économique chez l’arabo- musulmane
55
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57
1.1
Chez Ibn Khlaldoune
1.1.158 La méthode Ibn Khaldoune
1.1.259 La pensée économique d’Ibn khaldoune
60
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1.2 chez d’Elmakrizi
1.2.163 La méthode d’Elmakrizi
1.2.264 La pensée économique d’Elmakrizi
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66Conclusion
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Avant – propos
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L’économie politique est née au 18ème siècle, de diverses
80tentatives qu’ont été faites pour expliquer certains faites
81sociaux à l’aide de méthode proches de celles qui sont
82utilisés dans les sciences à la nature ; a l’heure actuelle n
83cette discipline a pris une grande extension et trouve de
84applications pratiques dans de nombreux pays ; y compris
85dans les pays de l’est ; ou l’appareil de production et de
86distribution des biens et entièrement dirigé par les pouvoirs
87public.
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Introduction
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L’histoire de la pensée économique peut être définie comme l’histoire des
103idées ; des méthodes et des théories scientifiques d’une part, et l’histoire des intentions,
104des projets et des doctrines d’autre part.
102
105
Ces idées émanent d’auteurs différents et portent sur la manière dont les
107hommes s’organisent ou doivent s’organiser pour produire ; répartir, distribuer et
108consommer les richesses de la société.
106
109
Le caractère moral et politique de l’analyse économique lui fait perdre son
111unité en raison des différentes représentations sociales et donc de la diversité
112idéologique des économistes , une telle variété prend aussi sa source dans l’effet
113spatio-temporelle puisque l’économie a mis longtemps à se constituer entant que
114science, en effet la préoccupation intellectuelle relative à la science économique
115remonte à l’époque antique des grecs comme le témoigne les composantes du mot
116économiques, la combinaison des deux termes signifie ainsi l’administration de la
117maison, après une phase de recule en matière de réflexion et des activités
118intellectuelles marquant le moyen âge ; la réhabilitassions de la pensée économiques
119fut renforce à partir du 12ème siècle par les penseurs arabo- musulmans qui l’étayent
120par les principes distingués.
110
121
L’évolution de la pensée arabo- musulmans doit déboucher sur des grandes
123constructions théoriques essentiellement celles de Ibn khaldoune et son disciple
124Elmakrizi au 14ème siècle.
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Chapitre 1 :
La pensée économique chez les grecs
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La crise de la société grecque donne l’occasion à Platon et Aristote pour édifier les premiers
171système de la pensée relative à l’organisation socioéconomique de la société ; un système de pensée à
172caractère socialiste ou communiste défendu par Platon dans lequel ce dernière propose la
173suppression de la propriété pour les classes supérieures de la société ; un système de pensée quasi15
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La pensée économique chez les Grecs et L’Arabo Musulman
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174capitaliste défendu par Aristote dans lequel l’auteur admet une certaine inégalité dans le partage des
175richesses mais qui ne doit pas entamer la paix au sein de la cité.
176
1771-1 La philosophie de Platon
178
179
La doctrine économique et politique de Platon est liée à sa façon de voir le monde ( vision idéaliste) en
180effet, Platon réfute le matérialisme des physiciens pour lesquels n’existe que ce qu’on atteint par l’essence et
181qui cherchent dans la matière même une explication de la matière.
182
Pour Platon le véritable but de l’homme est dans l’un –delà « pour préparer la libération de l’amen dit
183il, l’homme doit avoir une vie bonne ; c’est une vie conforme à la justice, la justice est l’une des pures idées
184qui forme le monde supérieur dont l’homme conserve dans la vie terrestre un souvenir et auquel il doit
185chercher à se conformer ».
186C’est sur la base de cette philosophie que Platon conçoit dans son livre « la république » ; l’organisation de la
187vie sociale et celle économique. Pour lui la vie terrestre n’est pour l’homme qu’une épreuve et une épreuve et
188une préparation à la vie éternelle, il s’agit donc de savoir comment la vie sociale doit être organisée pour
189permettre aux âmes de se purifier. »
190
1911.2
La doctrine économique de Platon
192
« La société est un groupement d’individus qui trouve avantage à vivre ensemble parce
193que cela leur permet de diviser entre eux des taches et de se spécialiser de plus en plus dans
194l’exercice d’une activité déterminée. »
195
196
Platon défend un projet de société communiste, mais il s’agit d’un communisme particulier
197qui admet l’existence de classes sociales, car selon l’auteur une société de classes est chose naturelle
198et justifié sa thèse par l’importance et le rôle joué par la division de travail.
199
200
Puisque les individus n’y sont pas d’égale capacité professionnelle.
201
202
Pour défendre sa conception socialiste platon s’appuie sur un test éducatif pour convaincre les
203individus de leur égalité d’attitude, en effet il est donné à tous au début une éducation identique dans
204le but de sélectionner chacun pour la place convenue, la cité idéale sera juste si chacun est bien à la
205place qui lui revient par ses aptitudes ; ses qualités morales, intellectuelles ou physiques.
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1- La philosophe d’Aristote
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2102-1 l’anticommunisme d’Aristote
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Aristote e montre plus réaliste que son maitre ; selon lui le fait que se système ne soit appliqué nulle
213part suffisait à démontre qu’il n’est pas le meilleur et prise que « l’égalité des propriétés entre les citoyens est
214l’un des facteurs qui contribue à prévenir les luttes profondes «.
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La cité doit être composée d’une part de ceux qui sont riches pour payer à l’état des contributions en
217vue de la défense de la cité et d’autres part de ceux qui ne sont pas riches mais sont capables d’être armés à
218leurs frais. »
219
220
Aristote tient que l’homme se distinguer de tous les autres par ce qu’il possède la raison.
221
2222-1 la doctrine économique d’Aristote
223
224
Il parait nécessaire qu’il ait une limite à toute forme de richesses. »
225
Il rejette aussi bien l’idée d’égalité entre les deux sexes que le partage égalitaire des fortunes.
226
227
Pour la répartition des richesses ; il n’est pas juste de donner à chacun le même revenu alors que
228certains travaillent plus que d’autre. L’échange doit se faire sur la base de l’équilibre des quantités de travail
229échangées qui devenaient être proportionnelle à la qualité professionnelle des personnes effectuant
230l’échange. Dans son analyse il distingue entre valeur d’usage et valeur d’échange tout en précisant que le 2 ème
231ne peut exister sans la 1ére . la monnaie en elle-même n constitue pas une richesse elle est un simple
232conventionnel utilisé pour faciliter des transactions.
233
234
Aristote le premier à définir les trois fonctions de la monnaie (étalon des valeurs ; instrument
235d’échange ; instrument de réserve de valeur.)
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Chapitre 2:
LA PENSEE ARABOMUSULMANE
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2641-La pensée économique chez Ibn Khaldoun
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Profil et méthode d’Ibn Khaldoun
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268
Né à Tunis en 1332 et décédé en Egypte en 1406, en tant qu’historien d’abord et théologien, il
269exerça la fonction de juge et d’homme d’Etat. IK a une connaissance parfaite des pouvoirs politiques
270et des systèmes socio-économique de son époque ce qui lui permet de mener une réflexion sur les
271raisons de la débâcle (situation de crise) économique et politique qui touchait le Maghreb, sa
272principale œuvre porte sur l’histoire des dynasties arabo-musulmaine, elle est précédée par la
273« Mouquadima » (prolégomènes) qui sont le pilier de ses travaux.
274
275
La khaldounisme ou la méthode khaldounienne : est une méthode globalisante à travers
276laquelle il voie en la société un tout dans lequel s’interagissent le politique , l’économique, le sociale,
277le culturel. En un mot IK détermine la société dans une approche globalisante de la civilisation. Dans
278la vision khaldounienne la renaissance d’une société revient à un facteur composite (interaction en
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La pensée économique chez les Grecs et L’Arabo Musulman
26
279l’économique, le culturel, et le sociale) dans lequel, le déterminant idéologique en est le premier
280élément (la religion). Mais, l’auteur souligne que la variable idéologique sans l’esprit de clan
281(Alassabia) ne fonde pas un Etat. Il en résulte que l’esprit de clan comme facteur social occupe la
2822ème place dans l’édification de la renaissance après quoi se place le déterminant économique. Dans
283ce dernier s’interfèrent selon IK l’activité économique des individus et le facteur géographique et
284naturel.
285
I- 286La conception de l’histoire chez IK :
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288
IK s’intéresse à la société humaine dans son ensemble et dans son mouvement historique et
289dans son mouvement historique. Il souligne que la « civilisation humaine » débute avec la
290« civilisation bédouine » pour déboucher vers une « civilisation sédentaire » suivant l’évolution
291cyclique régie par des lois historiques.
292
A- La scientificité de l’histoire chez IK :
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Qui dit que la société évolue suivant une loi historique dit que l’histoire entant que discipline
296acquière le caractère scientifique, et il appartient à IK de découvrir cette réalité. En effet, pour lui
297«l’histoire est une science et ne se distingue pas beaucoup des sciences de la nature l’histoire au
298même titre que les sciences physiques les maths et la chimie supposent des lois qui évoquent la
299constance et l’acceptation continue de la répétition en la présence de conditions bien déterminées ».
300Il s’agit donc d’une histoire objective loin du niveau de « l’art » qui se soumit au subjectivisme.
301
B- L’évolution de la société chez IK
302
303
304
Dans l’étude des lois sociale IK découvre « une certaine assimilation entre l’évolution de la
305société et celle de l’être humain. C’est comme le corps d’un enfant qui jusqu’à atteindre la phase de
306jeunesse puis décroît sous l’effet de vieillesse » ainsi la société est appelée à passer par trois grandes
307étapes :
308
 La phase de construction : elle correspond à une phase où les rapports entre individus ou entre tribus
309
310sont à expliquer par « Alassabia » dont la force favorise la cohésion sociale. Cette cohésion se
311représente chez l’esprit arabe dans l’image des Hadiths exprimant la solidarité musulmane à l’instar
312des bâtiments consolides dont les parties se tiennent les unes avec les autres.
313
 La phase d’épanouissement : c’est la phase à travers laquelle la société passe de la civilisation
314
315Bédouine à la civilisation sédentaire.
316
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La pensée économique chez les Grecs et L’Arabo Musulman
29
 La phase de décomposition des sociétés : c’est la phase de disparition d’Alassabia. Dans cette phase
317
318la décadence de la société est le produit du gaspillage, de l’injustice, en général de la chute des
319valeurs humaines.
320
II- 321La pensée économique d’IK :
322
323
Selon plusieurs auteurs, la conception économique chez IK était globalisante plus élaborée que
324celle des préclassiques, mercantilistes et physiocrates, imprimant à l’économie plus de clarté et de
325spécialité que par le passé.
326
327
L’œuvre khaldouninen est très remarquable : la construction théorique et la valeur scientifique
328de sa pensée économique sont généralement comparable à l’essentiel à ce qu’apporte les classiques.
329Plusieurs points de rapprochement si ce n’est de convergence s’avèrent dans la pensée économique
330d’IK et qui accusent le génie remarquable d’un penseur qui n’a vécu ni les conditions de la
331révolution ni celle de l’internationalisation très poussée des échanges et qui a contribué d’une façon
332considérable à l’explication de certain faits économiques, IK peut être considéré comme un penseur
333en avance sur son ère. Si on suit avec médiation son analyse avec reconstruction des divers
334développements y établis, on trouvera que l’auteur avait schématisé les mécanismes et les fonctions
335de l’économie dans un processus de création, de circulation et de distribution des richesses.
336
A- La richesse est le produit du travail :
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On désigne par cela généralement la production des biens et services. La création de cette
340richesse est fondée sur le travail humain. Selon IK « le profit et les richesses sont entièrement ou tout
341au moins en grande partie le produit du travail ». La production des biens et services s’accroît avec
342l’accroissement de la population, puisque pour IK « la prospérité (la richesse) est due à la
343démographie ».
344
345Les modes d’acquisition des biens et services sont :
346
 L’agriculture : IK a placé l’agriculture à la tête des secteurs d’activité économique. Pour lui
347
348l’agriculture en tant que secteur « est le premier de tous, car rien n’est plus simple, ni plus naturel ».
349C’est une activité qui produit les biens alimentaires, et qui assure la survie et entretien des biens avec
350les autres secteurs.
351
 L’industrie : elle est manifestée dans l’apport d’IK par des métiers qui viennent ensuit après
352
353l’agriculture, si celle-ci apparaît avec les 1 ère formes de civilisation (la civilisation bédouine) les
354métiers sont le reflet d’un nouveau stade celui de la civilisation sédentaire (urbaine) surtout lorsqu’il
355s’agit des métiers « compliqués et scientifiques demandant de la réflexion et de l’attention ».
356
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La pensée économique chez les Grecs et L’Arabo Musulman
32
 Le commerce : selon IK « Les besoins d’une collectivité ne peuvent être satisfaits que par la
357
358coopération ». Celle-ci ne peut être que le reflet de la division sociale du travail entraînant l’échange
359de produits entre agents de différents métiers et aussi entre agents de différents secteurs
360économiques.
361
362B- Le travail et la mesure de la valeur :
363
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La circulation des produits à travers l’échange suscitera la question des valeurs des
365marchandises. Dans ce cadre IK souligne que « le travail de l’homme est nécessaire à toute
366acquisition, à tout capital » cala veut dire que IK au même titre que les fondateurs de l’économie
367politique classique considère que le travail est source de la richesse et constitue le fondement de la
368valeur. Ainsi en raisonnant sur des produits agricoles IK constate que les produits des terres moins
369fertiles demandent plus de travail et sont aussi assez chers que ceux des terres plus fertiles. Faut- il de
370même signaler que l’importance du travail en tant que source de la valeur n’est pas limitée dans sa
371quantité mais aussi en terme de qualité. IK affirme que « un métier est une aptitude acquise dans le
372domaine du travail et de la pensé…l’habilité d’un artisan dépendra de la qualité de sa formation
373c'est-à-dire du talent de son instructeur » il s’agit donc d’un travail de création et d’invention qui
374n’est pas facilement accessible par tous les artisans. D’un autre coté IK souligne que l’utilité est la
375condition de la valeur, le produit n’a de valeur que s’il est socialement demandé, en effet « les
376métiers ne peuvent se développer si on les recherche, s’ils ont beaucoup de demandeurs » ce qui veut
377dire que la conception de la valeur chez IK étant une conception rejointe de l’offre et de la demande
378des biens.
379
III-380La conception de l’Etat chez IK :
381
382
L’analyse d’IK relève d’une méthode globalisante qui s’apparente à une vision systémique ; la
383société étant considérée comme un tout où il y a interaction entre le politique, l’économique, le
384sociale… mais dont le domaine étant le facteur religieux c’est ce qui confère à la conception
385économique d’IK une certaine originalité , c’est une conception fondée sur « le juste milieux » :
386principe à caractère purement islamique qui en admettant une société de classe prônant pour une
387voie débouchant sur la régulation conjointe des mécanismes économiques par le marché et par l’Etat.
388
Une telle régulation se concrétise par le contrôle des marchés « hisba », de la gestion monétaire
389et de l’administration du budget relevant du ministère des finances.
390
A- La politique monétaire de l’état :
391
392
393
En se donnant le monopole de l’émission monétaire, l’Etat détermine la quantité de monnaie en
394circulation dans une perspective de correspondance entre la masse monétaire circulante et le niveau
395de l’activité économique. Dans le cadre d’un système bimétalliste, l’Etat se charge de frapper les
396pièces d’or et d’argent et d’assurer leur utilisation pour les transactions commerciales, de là découle
33
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La pensée économique chez les Grecs et L’Arabo Musulman
35
397la fonction « de moyen d’échange » de la monnaie, en plus celle-ci constitue « un instrument » de
398réserve de valeur comme le prouve les opérations d’accumulation et de spéculation inhérente aux
399rouages de l’activité économique.
400
B- La politique budgétaire de l’Etat :
401
402
403
Selon IK la gestion du budget de l’Etat consiste en la collecte des ressources financières
404prélevées sur l’économie, et à effectuer des dépenses diverses à caractère administratif et socio405économique se détermine ainsi :
406
407
 Les ressources du budget : Selon IK l’Etat non producteur au sens marchande (l’Etat n’est
408pas une entreprise qui produit des biens et services) et ne s’endettant pas, collecte ses ressources à
409travers deux sortes de prélèvements fiscaux : d’une part, les ressources fiscales religieuses et directe :
410elle s’agit des « aumônes », « dîmes », «el kharaj », « la capitation », ou « eljizia ». D’autre part, des
411ressources fiscales de type impôts indirectes, ces ressources sont liées aux habitudes de
412« sophistication » au « bien être » et « au luxe ». Ainsi, en traitant dans la Moukadima, des
413mécanismes de l’impôt et de la douane et en soulevant l’effet démotivant de l’impôt, IK souligne que
414« le peuple perd toute disposition pour le développement » lorsque « l’impôt dépasse les limites de
415l’équité ».
416
417
 Les emplois du budget : Elles comportent des dépenses diverses liées à l’édification et à
418l’entretien des bâtisses (les grandes constructions effectuées par l’Etat), les demeures et palais de
419l’Etat et de secrétariat. Elles englobent surtout des charges relatives aux fonctions sociales, de
420défense et d’ordre public et des charges en rapports avec la fonction économique de l’Etat.
421
4222- la pensée économique chez ELMAKRIZI
423
424
Profil et méthode d’EL MAKRIZI :
425
426
El MAKRIZI est un penseur égyptien d’origine libanaise, historien et économiste. Disciple d’IK,
427il a écrit beaucoup sur l’histoire de l’Égypte à l’époque Islamique, il a exercé plusieurs fonctions :
428secrétaire dans un cabinet gouvernemental avant d’être nommé juge puis « Imam » dans un grand
429mosquée au Caire.
430
431
EL MAKRIZI s’appuie sur la méthode globalisante de son maître IK pour analyser les
432phénomènes économiques et plus précisément les phénomènes monétaire. Ainsi, l’explication de la
433crise monétaire fait appel à l’interaction des éléments d’ordre socio-politique et économique. Pour
434cela, il s’avère nécessaire de définir au préalable le contexte socio-historique qui prévalait à l’époque
435du 14ème et 15ème siècle en Egypte pour mieux apprécier l’apport monétaire d’EL MAKRIZI.
436
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La pensée économique chez les Grecs et L’Arabo Musulman
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I- 437Le contexte socio-historique de l’Egypte au 14ème -15ème siècle :
438
439EL MAKRIZI a vécu en Egypte dans la période située entre la 2 ème moitié du 14ème et la 1ère moitié du
44015ème qui fut marquée :
441
442
 au niveau politique : par la dynastie de Mamlouk, c’était une période marquée par l’instabilité
443politique et la dégradation des mœurs et valeurs sociales. De même que le développement de
444répression va permettre à la minorité exerçant le pouvoir politique d’accaparer le surplus ou
445l’excèdent social produit par des artisans et paysans pauvres.
446
447
 Au niveau économique : l’Egypte était marquée par une économie quasi féodale puisque la
448terre constituent le moyen de production dominant et était exploitée pour l’essentiel par le Roi qui
449profitait directement et indirectement du surplus agricole, parce qu’à l’époque l’état entreprenait de
450grands travaux de construction des routes, des ports et des barrages. De même l’Etat détenait le
451monopole du commerce extérieur de denrées stratégiques et d’industrie et cela revient au rôle joué
452par l’Egypte au 15ème siècle comme centre de convergence des routes commerciales maritimes et
453terrestres entre l’orient et l’Afrique d’une part et l’Europe d’autre part.
454
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II- 458L’analyse monétaire d’EL MAKRIZI :
459
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Dans des œuvres, EL MAKRIZI a essayé d’expliquer comment un pays pourrait avoir des
461difficultés économiques en raison d’une mauvaise gestion monétaire.
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A- L’évolution de la structure monétaire en Egypte du 10ème au 14ème siècle :
466
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Selon EL MAKRIZI l’Egypte était marquée jusqu’ à 1020 par un régime monométalliste
469(régime fondu sur la circulation d’un seul métal, l’or) alors que le métal argent était utilisé en
470bijouterie et en argenterie. A partir de ce siècle le bimétallisme se substitua au monométallisme, on
471aura en plus du dinar (l’or) le dirham (ou métal en argent). Et à partir du 14 ème siècle un autre
472régime trimétalliste qui manifeste la frappe du cuivre à coté de l’or et l’argent.
473
B- La loi monétaire d’EL MAKRIZI :
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41
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Avec la multiplicité des monnaies en circulation, on assistera à un désordre monétaire à la fin
ème
477du 14 siècle en Egypte qui se manifeste par la disparition dans une 1 ère phase des pièces on or et
478dans une seconde phase par la disparition des pièces en argent permettant au cuivre de dominer
479l’échange monétaire.
480
Les causes de ce désordre sont : le développement d’une pratique de corruption, d’abus du
481pouvoir sous le régime d’AZZAHIR 1382-1399 ont entraîné d’énormes ponctions sur le stocks des
482métaux précieux de l’Egypte.
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Conclusion générale :
La démarche de Platon au point de vue économique et
536politique s‘inscrit dans une conception du monde plus large ;
537basée sur l’existence de l’immortalité de l’âme donc le
538communisme de Platon est une conséquence de sa croyance en
539la vie future mais pour Aristote qui ne croit pas à l’immortalité
540de l’âme recours à l’observation systématique pour comprendre
541la nature de la société.
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La conception économique chez ibn khaldoune était
543globalement plus élaborée puisque il plus claire et spécifie
544que
par le passé c’est un penseur en avance sur son ére,
545puisqu’il
à schématisé les mécanismes et les fonctions de
546l’économie dans un processus de création , n de circulation et
547de distribution des richesses pour lui.
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La richesses est le produit du travail ( le mode
549d’acquisitions des biens et service sont : l’agriculture ;
550l’industrie ou la manufacture ; le commerce.), le travail est la
551mesure de la valeur , puisque la circulation des produit à travers
552l’échange suscitera la question des valeurs des marchandises, et
553que l’importance du travail ni pas limite dans sa quantité mais
554aussi dans sa qualité , pour lui un produit n’a de valeur que s’il
555est socialement demande ç-à-d
la conception chez ibn
556khaldoune
étant une conception rejoint de l’offre et de
557demande des biens .
558Pour Elmakrizi qu’est un élève d’ibn khaldoune ; il s’appuie sur
559la méthode globalisante de son maitre ibn khaldoune analyse
560les monétaire. Cause de l’ordre socio-politique et économique,
561il y expliquait comment un payes pourrait avoir des difficultés
562économiques en raison d’une mauvaise gestion monétaire.
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