« Deux femmes bien mises ont semblé s’offrir à mes yeux. L’une
parée de la robe perse, l’autre vêtue en Dorienne. […] Quoique
sœurs du même sang, elles habitaient deux patries, l’une la
Grèce, dont le sort l’avait lotie, l’autre la terre barbare. ».
Eschyle, Les Perses, 180 [représentée en 472 av JC]
« Hérodote de Thourioi expose ici ses recherches, pour empêcher
que ce quont fait les hommes, avec le temps, ne sefface de la
mémoire et que de grands et merveilleux exploits, accomplis
tant par les Barbares que par les Grecs, ne cessent d’être
renommés ; en particulier ce qui fut cause que Grecs et Barbares
entrèrent en guerre les uns contre les autres ».
Hérodote, Histoires, I, 1 [écrit avant 425 av JC]
« Les Lacédémoniens ont peur que nous traitions avec le
barbare, et leur crainte est fort naturelle, mais c’est, semble-t-
il, bassement mettre en doute la noblesse d’Athènes. […] Il
existe de nombreuses raisons graves de nous en empêcher […] Il y
a notre commune grécité [appartenance au monde grec], même
sang et même langue, des sanctuaires et des sacrifices communs,
et des usages de même sorte [homotropa] »
Hérodote, Histoires, VIII, 144 [écrit avant 425 av JC]
« Notre cité a tant distancié les autres hommes pour la pensée et
la parole que ses élèves sont devenus les maîtres des autres,
qu’elle a fait employer le nom de Grecs non plus comme celui de
la race [genos], mais comme celui de l’intelligence [dianoia], et
que l’on appelle Grecs plutôt ceux qui ont part à notre éducation
que ceux qui ont la même nature [phusis] que nous ».
Isocrate, Panégyrique d’Athènes, 50 [écrit en 380 av JC]
« De là cette conclusion évidente, que l’État est un fait de
nature, que naturellement l’homme est un être sociable, et que
celui qui reste sauvage par organisation, et non par l’effet du
hasard, est certainement ou un être dégradé, ou un être
supérieur à l’espèce humaine ».Aristote, Politique, I, 1, 9 [vers 340 av JC]
« Toutes les associations visent à un bien d’une certaine espèce,
et le plus important de tous les biens doit être l’objet de la plus
importante des associations, de celle qui renferme toutes les
autres ; et celle là, on la nomme précisément État et association
politique ». Aristote, Politique, I, 1, 1 [vers 340 av JC]
« On pourrait invoquer encore beaucoup d’exemples montrant
que le monde grec ancien vivait de manière analogue
[homoiotropa] au monde barbare actuel ».
Thucydide, La Guerre du Péloponère, I, 6, 6 [écrit entre 423 et 400 av JC]
« Deux femmes bien mises ont semblé s’offrir à mes yeux. L’une
parée de la robe perse, l’autre vêtue en Dorienne. […] Quoique
sœurs du même sang, elles habitaient deux patries, l’une la
Grèce, dont le sort l’avait lotie, l’autre la terre barbare. ».
Eschyle, Les Perses, 180 [représentée en 472 av JC]
« Hérodote de Thourioi expose ici ses recherches, pour empêcher
que ce quont fait les hommes, avec le temps, ne sefface de la
mémoire et que de grands et merveilleux exploits, accomplis
tant par les Barbares que par les Grecs, ne cessent d’être
renommés ; en particulier ce qui fut cause que Grecs et Barbares
entrèrent en guerre les uns contre les autres ».
Hérodote, Histoires, I, 1 [écrit avant 425 av JC]
« Les Lacédémoniens ont peur que nous traitions avec le
barbare, et leur crainte est fort naturelle, mais c’est, semble-t-
il, bassement mettre en doute la noblesse d’Athènes. […] Il
existe de nombreuses raisons graves de nous en empêcher […] Il y
a notre commune grécité [appartenance au monde grec], même
sang et même langue, des sanctuaires et des sacrifices communs,
et des usages de même sorte [homotropa] »
Hérodote, Histoires, VIII, 144 [écrit avant 425 av JC]
« Notre cité a tant distancié les autres hommes pour la pensée et
la parole que ses élèves sont devenus les maîtres des autres,
qu’elle a fait employer le nom de Grecs non plus comme celui de
la race [genos], mais comme celui de l’intelligence [dianoia], et
que l’on appelle Grecs plutôt ceux qui ont part à notre éducation
que ceux qui ont la même nature [phusis] que nous ».
Isocrate, Panégyrique d’Athènes, 50 [écrit en 380 av JC]
« De là cette conclusion évidente, que l’État est un fait de
nature, que naturellement l’homme est un être sociable, et que
celui qui reste sauvage par organisation, et non par l’effet du
hasard, est certainement ou un être dégradé, ou un être
supérieur à l’espèce humaine ».Aristote, Politique, I, 1, 9 [vers 340 av JC]
« Toutes les associations visent à un bien d’une certaine espèce,
et le plus important de tous les biens doit être l’objet de la plus
importante des associations, de celle qui renferme toutes les
autres ; et celle là, on la nomme précisément État et association
politique ». Aristote, Politique, I, 1, 1 [vers 340 av JC]
« On pourrait invoquer encore beaucoup d’exemples montrant
que le monde grec ancien vivait de manière analogue
[homoiotropa] au monde barbare actuel ».
Thucydide, La Guerre du Péloponère, I, 6, 6 [écrit entre 423 et 400 av JC]
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