Commentaires de marché
Que s'est-il passé
en décembre ? Focus
Marchés
Le pétrole est très très bon marché...
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En décembre les marchés ont accusé le coup en encaissant une série de mauvaises nouvelles
qu'on a l'impression de recevoir en un flux incessant :
La Chine subit un sérieux ralentissement, le Yuan baisse, et les autorités essaient de contrôler
l'effondrement du marché domestique. Le marché des matières premières est groggy surtout le
pétrole. Les obligations High Yield s'effondrent. Les marchés dérapent en ce début d'année
après des performances en dollar proches de zéro ou négatives en 2015.
Chaque minute qui passe voit la situation au Moyen-Orient se détériorer, provoquant un afflux
massif de migrants dont l'Europe ne sait que faire. Des pays voyous s'approprient l'arme
nucléaire tandis que le terrorisme sème la peur en Europe et aux US.
La croissance mondiale est en baisse régulière. Dans les pays développés, malgré les efforts
des banques centrales, les économies peinent à rebondir.
Ces dernières années, un manque de confiance dans l'avenir et le poids de l'augmentation des
taxes ont provoqué au mieux une stagnation de l'investissement en dépit de profits record
distribués.
Enfin, nos politiques n'ont pas su faire les réformes nécessaires pour relancer l'emploi et rien
ne devrait changer compte tenu de la proximité des élections générales au UK, en France et
aux US. La montée des populismes et la volonté de rejeter les partis traditionnels se traduit
par la montée de la tentation isolationniste (Grèce, Espagne, France).
Voilà qui est amplement suffisant pour alimenter le pessimisme voire le désespoir. Pourtant, il y
a aussi de bonnes nouvelles et il y a des raisons d'espérer que l'économie, des pays
développés au moins, surmontera ces problèmes comme elle l'a déjà fait par le passé.
Le pétrole se rapproche de 33$ le baril. Avec une once d'or, on peut acheter 30 barils. Ce
n'est arrivé que 2 fois et à chaque fois le pétrole a rapidement rebondi. En terme réel, le prix
du baril se rapproche des niveaux des années 90 après avoir chuté de près de 80% depuis
2011. Même si l'OPEP refuse de baisser sa production, les US ont réduit les forages des 2/3
tandis que pour la première fois depuis 9 ans, les véhicules ont plus roulé. Les prix du pétrole
envoient un puissant message aux producteurs et aux consommateurs : produisez moins et/ou
consommez plus !