DGEI-INSA-Toulouse ...................................................................... Patrick TOUNSI
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Sachant par ailleurs que le champ électrique en surface de l’interface Es est lié à la charge
surfacique Qs [cm-2] par la relation:
Qs
s (10)
En remplaçant Es2 dans (9.a) par la relation (10) on obtient:
Qs
2=2q
ε
UTps−pv
()
+ns−nv
()
−Nln ns
nv
⎡
⎣
⎢ ⎤
⎦
(11.a)
Voici donc l’expression générale de la concentration surfacique des porteurs susceptibles
d’assurer la conduction dans le canal d’un transistor MOS.
Remarque 1: Vérifier la compatibilité des unités (équation aux dimensions) dans cette
dernière expression.
Remarque 2: Pour faire ce calcul, nous sommes partis de l’expression (6.a). Vous pouvez tout
aussi bien partir de (6.b). On aboutit alors à l’expression:
Qs
2=2q
ε
UTps−pv
()
+ns−nv
()
+Nln ps
pv
⎡
⎣
⎢
⎤
⎦
(11.b)
Comme il est dit plus haut, l’expression de la charge surfacique à l’interface isolant-
semiconducteur donnée par (11.a) ou (11.b) est générale. Nous allons donc examiner son
expression dans des cas bien précis.
Accumulation
Considérons que nous avons affaire à un semiconducteur de type N, avec une concentration
de dopant ND.
L’accumulation en surface signifie que la concentration des électrons au niveau de l’interface
isolant-semiconducteur ns est très supérieure à celle existant en volume n
v≅ND.
Donc n
s>> ND≅n
v.
D’autre part, comme notre semiconducteur est supposé de type N affirmé, donc
v≅ni2/ND est
négligeable, et il est d’autant plus négligeable à l’interface
s<<ni2/ND, puisque p
sn
s=ni
2
Donc n
v ,
v , et
s sont tous négligeables devant n
s.
De plus: ln ns
nv<< ns
ND
avec nv≅ND