2) Embolie pulmonaire
La douleur est brutale basithoracique augmentée par les mouvements respiratoires
et s’accompagne d’une dyspnée, d’une angoisse et parfois d’une syncope ou d’un
étatd de choc en cas d’embolie massive. Le contexte est souvent évocateur avec un
mauvaix état veineux, un alitement prolongé, une intervention chirurgicale récente,
un long voyage ou toute situation qui pourrait favoriser une thrombose veineuse
des membres inférieurs. L’ECG ne montre pas de signe d’ischémie évolutive
(parfois : tachycardie, bloc de branche droit, dextro-rotation du cœur (S1Q3),
troubles de repolarisation à droite), la gazométrie peut retrouver une hypoxie
associée classiquement à une hypocapnie et la radiographie pulmonaire est le plus
souvent normale à la phase aigüe. Tous ces éléments doivent faire évoquer en
association avec l’examen clinique et le contexte le diagnostic d’embolie
pulmonaire qui doit alors être confirmé par la réalisation d’un scanner spiralé à
réaliser en urgence. Dans les formes sévères l’échographie cardiaque met en
évidence une dilatation des cavités droites avec élévation des pressions voire un
septum paradoxal qui peut justifier une fibrinolyse en urgence. Dans les formes
moins sévères ou en cas de négativité du scanner mais de forte suspicion
d’embolie pulmonaire une scintigarphie pulmonaire peut se justifier car elle est
plus sensible pour les embolies distales. Une scintigraphie de ventilation perfusion
est alors réalisée et en abscence de pathologie pulmonaire associée, la présence de
zones ventilées mais non perfusées évoquent très fortement le diagnostic.
3) Dissection aortique
La douleur est très intense d’installation brutale antérieure avec souvent des
irradiations dorsales et lombaires. Il peut s’agir de sujets à risque comme les
patients ayant un syndrome de Marfan ou des sujets hypertendus et athéromateux