qui marchandise la culture. La culture est pervertie par la société consumériste mais surtout
par la technique. C'est pour cela que l’école de Frankfort énonce le concept d’industrie
culturelle selon laquelle les techniques de reproduction de l’œuvre d’art détruit la création
artistique. L’école de Frankfort reproche aux producteurs d’art, d’utiliser la même méthode
que les industriels dans la production d’une boite de conserve. Les individus finissent ainsi à
ne pas avoir comme culturel ce qui devrait mais les produits dune industrie culturelle. Par
exemple, Adorno critique le Jazz. Il affirme qu’il n’est pas un produit culturel mais un produit
industriel. Cette idée de la technique qui perverti l’art est aussi posée par Walter Benjamin,
dans "L’œuvre d’Art à l’ère de la reproductibilité technique". Lorsque l’on reproduit une
œuvre d’art, on transmet son aura [sa signification artistique] mais les techniques de
reproductibilités reproduisent une image froide de cette œuvre, qui est alors dénaturée. On
produit de plus en plus d’œuvre dont l’unique objectif est la reproduction, ce n’est plus de
l’art mais de l’artisanat. Ainsi, pour les philosophe de l’école de Frankfort la technique
perverti l’art. Herbert Markus critique la technique dans la société, à travers son œuvre
"l’homme unidimensionnelle". L’apparente rationalité technique génère un monde uniformisé.
Jürgen Habermas, développe quant à lui, la notion d’espace publique. Pour lui, l’histoire
moderne se fait plutôt par la confrontation d’idées. Cela est permit par une discussion
publique, mais cette espace meurt avec la formation de partis politique. Ces derniers
institutionnalisent cette espace publique et rendent donc plus difficiles ces discussions. La
chute de ces espaces publiques correspond à la transformation des structures sociales, le
passage à l’Etat-providence qui permet alors l’interaction entre les individus.
2) Le structuralisme
C'est un courant de pensée et de recherche qui atteint sont apogée dans les années 1975. Le
structuralisme est né de l’hybridation entre la théorie de Shannon et la linguistique. Roman
Jakobson fonde la linguistique structurale. Un processus de communication est, selon lui, un
moyen de transmission de l’information. Il s’interroge sur la question du langage. Il en
décline un certain nombre de fonction, il y a un destinateur [émetteur] net un destinataire
[récepteur]. Tout message peut se catégoriser selon deux fonctions, la fonction phatique [gère
une relation entre tout individu] et la fonction métalinguistique [façon d’utiliser les mots]. La
linguistique structurale est compris dans le structuralisme qui est une façon de concevoir les
choses, quelque soit la société, l’ethnie ou la culture étudiée on observe une même structure.
Il ne s’interroge pas sur les effets des médias ni la manière de dire mais ce que veut dire le
message. La linguistique structurelle analyse le texte selon son fond et non sa forme. On va,
aussi, étudier les signes verbaux et non verbaux [sémiologie]. Ferdinand De Saussure affirme
qu’il y a deux enveloppes à tout signe linguistique, l’enveloppe externe [signifiant] et
l’enveloppe interne [signifié]. Roland Barthes essaie d’élargir cette analyse sur le terrain de
l’image et sur celle des mythes que nos sociétés développent. Il remplace les termes de
"signifiant et signifié" par "connotation et dénotation". Une publicité contient plusieurs
informations et a ainsi plusieurs sens. Un sémiologue peut trouver un sens dans une image
mais qui ne sera pas nécessairement le sens que l’on veut transmettre par cette publicité. Plus
le structuralisme évolue, moins on va s’intéresser à ce que comprennent les individus du
message. Pour Umberto Eco, il n’y a pas de texte sans lecteur, c'est dernier lui donne un sens.
Une œuvre littéraire est ouverte dans le sens où c'est le lecteur qui lui donne son sens. Le
structuralisme ne se préoccupe pas iniquement de la fonction du langage. Claude Lévi-Strauss
élargie le modèle de la linguistique à l’analyse authentique des mythes. Si l’on étudie les
mythes, on peut en dégager une trame universelle. Le théâtre, par exemple, est creux sans
spectateurs, c'est-à-dire il ne porte pas de sens. Louis Althusser affirme que les hommes sont
pris dans les rapports sociaux avant d’y être parti prenant. Face aux pouvoirs de cœrcition,