Table des matières
Introduction
L’émergence d’une pensée communicationnelle
I ] Les voies de la raison ........................................................................................... page 3
1 ) Appréhender le territoire ................................................................................. page 3
2 ) La métaphore organique .................................................................................. page 3
II ] L’économie de la circulation, flux et normes ....................................................... page 3
1 ) Physiocrates ..................................................................................................... page 3
2 ) L’adoption d’un système unique de mesure .................................................... page 4
III ] Evolutionnisme et diffusionnisme ................................................................... page 4
1 ) Embryologie .................................................................................................... page 4
2 ) Division du travail ........................................................................................... page 4
3 ) Positivistes et diffusionnisme .......................................................................... page 4
IV ] Utopies et culte du réseau ................................................................................ page 5
1 ) L’Eglise Saint-simonienne .............................................................................. page 5
2 ) Les expositions universelles ............................................................................ page 5
3 ) Fourrier et Cabet .............................................................................................. page 5
V ] La psychologie collective ..................................................................................... page 5
L’étude sur les médias de masse
I ] L’empirisme américain ........................................................................................ page 6
1 ) L’école de Chicago (ou l’écologie humaine) .................................................. page 6
2 ) L’école fonctionnaliste .................................................................................... page 6
II ] La critique européenne ........................................................................................ page 7
1 ) L’école de Frankfort et les industries culturelles ............................................ page 7
2 ) Le structuralisme ............................................................................................. page 8
3 ) L’école de Birmingham ou les études culturelles............................................ page 9
La communication interpersonnelle
I ] Critique de la linéarité ........................................................................................ page 11
1 ) Théorie mathématique de l'information selon Shannon ................................ page 11
2 ) Les implications du modèle linéaire sur la communication .......................... page 11
II ] Les modèles systémiques : naissance de l’usager .............................................. page 11
1 ) Le modèle de l’orchestre ............................................................................... page 11
2 ) Le modèle sociométrique .............................................................................. page 12
3 ) Le modèle dialogique .................................................................................... page 12
Les écoles de pensée : résumé
I ] L'école de Chicago ............................................................................................. page 13
II ] Le structuralisme ................................................................................................ page 13
III ] L’école de Frankfort ...................................................................................... page 14
IV ] Le fonctionnalisme ........................................................................................ page 14
V ] Les études culturelles ......................................................................................... page 15
VI ] L’école de Palo-Alto ............................................................................................. 16
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Introduction
Au XVIIIème siècle, Diderot et D’Alembert tente de définir, à travers l’Encyclopédie, la
fonction communication. Il ne s’agit pas de communiquer mais de transmettre un
message. Le terme change peu à peu de signification, il subit une évolution sémantique.
En effet, au XIXème et XXème siècle, le concept communicationnel et évoqué. La
communication est à la fois une science et un mythe. Les philosophes affirment que la
communication permet de progresser dans la démocratie, ce qui permet une avancée
technologique et donc de faire perdurer la démocratie grâce à de nouveaux outils de
communication ; c’est une vision enchanteresse de la communication qui apporte une
lueur d’espoir. La société de consommation permet la promesse d’abondance. Cette
abondance est mise en relation avec les échanges culturels. Le mythe communicationnel
s’alimente avec les discussions autour des nouvelles technologies dans la démocratie,
puisque les technologies de l’information et de la communication sont un vecteur de
démocratie. La mondialisation alimente le mythe communicationnel, les technologies
permettent de s’affranchir de l’espace et du temps. Cela permet de faire prospérer une
démocratie, puisqu’il y a moins de barrières susceptibles d’interdire la communication
entre plusieurs interlocuteurs. Le concept de communication est un concept disciplinaire,
c'est-à-dire que les domaines sont si vastes que l’on ne peut pas y porter un regard
chronologique. La communication exige des compétences différentes de personnes
différentes. Les sciences de l’information et de la communication mettent en jeux des
hommes, des technologies, des discours politique ce qui complexifie son approche. Ce
grand mythe est aussi véhiculé par les médias (cinéma, télévision, radios …) mais aussi
par la presse et les discours politique.
La communication est un lien informationnel entre deux personnes (au minimum) dans un
lieu précis et pour une situation précise. Le modèle canonique de l'information représente
deux personnes. Traditionnellement, on distingue la communication médiatisée, elle se
fait à l'aide d'outils technologiques [communication indirecte] et la communication
interpersonnelle, qui s'effectue en face à face [communication directe].
Dès la fin du XIXème siècle, on commence à s’interroger sur l’influence des médias et de
la presse. Les interrogations sur l’influence des médias ne sont pas récentes, mais elle
évolue dans le temps. Tarde, Le Bon et Sighele contribuent à l’approche de la
"Psychologie des Foules" pour comprendre afin de comprendre cette influence. Les
premiers théoriciens, à l’exception de Tarde, considèrent que l’individu dans la foule perd
de son autonomie. La propagande est très efficace à cette époque là. Les théories des
médias s’inspirent de la "Psychologie des Foules". Elles imaginent un homme faible vis-à-
vis des médias. "On ne peut pas contester aux médiateurs une puissance incendiaire à
cette page sèche qu’est le public". Il va donc naître des inquiétudes sur l’influence des
médias sur la société. De nouveau travaux vont pourtant réfuter la thèse d’un individu
faible par rapport aux médias. Ces travaux affirment que l’individu n’est pas soumis, il
développe une réflexion. Ainsi, naît des écoles qui critiquent le travail des médias et les
industries médiatiques. L’individu peut détourner la publicité. L’usager à la capacité de
résister et de se soustraire aux médias.
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L’émergence d’une pensée communicationnelle
I ] Les voies de la raison
Le Français communicationnel émerge grâce à plusieurs auteurs, deux français et un belge. En
effet Armand et Michelle Mattelart ont, à travers leurs livres, Histoire des théories de
l’information et de la communication et Invention de la communication, souligné l’aspect
d’un français utilisé pour communiquer. Bernard Miège a aussi travaillé sur ce point.
1 ) Appréhender le territoire
Vauban est en 1633, ingénieur militaire du roi, il imagine la population qui y aura au
Canada dans trois siècles. Il a l’idée de penser le territoire, pense à des voies de
communication à l’intérieur d’un pays, ce qui permet de réduire les coûts de transport. Il
fait ainsi preuve de rationalité. L’aménagement du territoire français est ainsi grâce à lui
centraliser. La conception s’est fait autour de la place du roi, le roi est à Paris donc
l’organisation est un tissu qui prend son origine autour de Paris : on peut dire que Paris
est le cœur de la France, c’est une métaphore organique. Tous ses réseaux permettent
une transmission des raisonnements rationnels.
Il invente l’impôt progressif, impôt qui est basé sur le revenu des personnes. Le corps
social peut ainsi se développer. On peut donc dire que Vauban est un des précurseurs de
la pensée communicationnelle et des études statistiques.
2 ) La métaphore organique
La métaphore organique correspond assimiler le corps social au corps humain, ici il s’agit
d’assimiler France au corps humain, mais au service d’une science utile.
La métaphore organique s’est effectuée au travers de deux révolutions :
La révolution copernicienne
Avant la révolution copernicienne, la cosmologie reposait sur un univers géocentrique dans
lequel la Terre était immobile et fixe au centre de plusieurs sphères en rotation.
Depuis l’Antiquité, un phénomène particulier avait suscité la curiosité des astronomes. La
révolution copernicienne amène la notion de système, qui permet de comprendre que les
planètes, tourne à la fois autour du soleil mais aussi autour d’elle-même.
La révolution biologique
La révolution biologique a été instaurée par Harvey, un auteur du début du XVIIème, qui a
inventé le système circulatoire. Il met en place le système des réseaux et des tissus.
Beacon affirme qu’il faut, pour progresser scientifiquement, se débarrasser des dogmes et
autres croyances scientifiques ; il faut généraliser les problèmes et leur trouver une solution,
ce qui permettra de construire les bases d’une pensée scientifiques et rationnelles. C’est ainsi
que sont remises en causes les grandes lois naturelles et sociales.
II ] L’économie de la circulation, flux et normes
1 ) Physiocrates
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Quesnay est le chef de file du mouvement physiocrate. Le monde est gouverné par des lois
physiques et morales qui sont immuables. Il appartient à l'homme, être intelligent et libre de
les découvrir, de les observer ou de les violer pour son bien ou pour son mal. Le but assigné à
l'exercice de ses forces intellectuelles et physiques, c'est l'appropriation de la matière à ses
besoins qui lui permet d'améliorer sa destinée. Mais il doit accomplir cette tâche
conformément à l'idée du juste corrélative à l'idée d'utile.
Ils se faisaient donc de la valeur des choses une idée incomplète, qui les a empêchés de voir
clair dans le phénomène de la production, d'apprécier sainement le rôle de la terre, du travail
et des capitaux, et de se rendre un compte exact de l'utilité relative et absolue de toutes les
branches de l'activité humaine : industrie agricole, industrie manufacturière, industrie
voiturière, industrie commerciale, et des nombreuses professions les hommes fournissent
et échangent du travail physique et intellectuel, c'est-à-dire des services. C'est ainsi qu'ils
furent conduits à n'accorder le caractère de productivité qu'à l'industrie agricole.
2 ) L’adoption d’un système unique de mesure
Durant la révolution française, on parle plusieurs langues. L’adoption d’un système unique
fait que des l’après révolution, on ne parle plus qu’une seule langue. Cela permet de mieux
communiquer en éviter les conversions et les traductions inutiles. Le mythe
communicationnel n’en est que plus important. Par la même occasion la démocratie n’en est
que plus intense.
III ] Evolutionnisme et diffusionnisme
1 ) Embryologie
L’embryologie est à l’origine du positivisme puis du diffusionnisme. Il est répandu par
Comte, un philosophe français du XIXème siècle, et Spencer, son homologue anglais. Les
positivistes pensent que l’Etat, par la loi, paralyse la concurrence vitale.
Pour Comte l’histoire est une succession immuable de trois états, qui ne sont pas définis, au
départ c'est-à-dire qu’il le fera plus tard. Spencer met en place deux sortes de concepts : une
organisation sociale et industrielle ainsi qu’un réseau diffusionniste.
2 ) Division du travail
Adam Smith que va naître cette idée de division du travail. Toutes les étapes de la fabrication
d’un objet nécessitent des compétences différentes appartenant à différentes personnes. On va
décomposer la fabrication d’un objet en plusieurs étapes. La division du travail permet
d’améliorer la qualité et la quantité. Darwin va reprendre cette idée là, tout en l’améliorant. Il
pense que plus les taches industrielles d’un Etat sont simplifiées, plus cet Etat est développé.
3 ) Positivistes et diffusionnisme
Les positivistes croient en une vérité unique, il s’agit surtout des fanatiques religieux.
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Ce système philosophique se fonde sur l’expérience et la connaissance empirique des
phénomènes. Ainsi, le positivisme considère la pensée spéculative comme une méthode de
connaissance inappropriée et imparfaite.
Le diffusionnisme c’est considérer qu’ils existent des phases de développement de toutes
sociétés et que l’on prenne comme exemple la société la plus industrialisée.
Phases de développement : Société théologique
Société métaphysique
Société positiviste
IV ] Utopies et culte du réseau
1 ) L’Eglise Saint-simonienne
Les utopies sont liées à la naissance d’une pensée proto-socialiste, du désir d’une cité idéal.
Certains vont écrire de simple texte, d'autres vont imaginer des cartes de cette cité qui n’existe
nulle part. Saint-Simon est influencé par la médecine, il associe la société au corps humain. Il
pense aussi les réseaux fondamentaux, aussi bien les réseaux matériels (route, pont…)
qu’immatériel (argent, banque…).
Les Saint-simonien ont tous la même pensée de départ mais leurs opinions vont se scinder en
deux, une pensée anarchique et une pensée libérale.
2 ) Les expositions universelles
Chevalier définit les expositions universelles comme une enclave on abandonne les
conflits. Il y a un véritable culte de la technologie. Tous les peuples se rencontrent afin de
montrent toutes les innovations.
3 ) Fourrier et Cabet
Fourrier : (1782 1937) il imagine la naissance de phalanstère, mini société le travail est
primordial.
Cabet : A son époque il imaginait qu l’on pouvant revenir à une communauté chrétienne de
départ. Cabet évoque le communisme dans ces utopies. Pour lui, Jésus Christ est le premier
révolutionnaire. Cabet imagine l’Icarie, une utopie dans laquelle la technologie occupe une
place centrale. Les utopies socialistes ont fortement manqué l’évolution sociale
V ] La psychologie collective
L’industrialisation durant les deux dernières décennies va poser une question liée à la
communication. La communication est liée à la démocratie, comme l’affirme Le Bon et
Sighele, des philosophes de la seconde moitié du XIXème siècle.
Le Bon écrit « psychologie des foules » en 1895, ouvrage, à travers lequel, il expose sa
théorie. Son raisonnement seveloppe en quatre points. La foule est, pour Le Bon un
élément fondamental de la personnalité de l’individu, il créé une nouvelle réalité
humaine, c’est d’ailleurs elle qui créer l’histoire, elle en est le principal acteur. L’individu
peut aussi être altéré par la foule, puisqu’il acquiert un sentiment d’invulnérabilité.
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